Des visages et des silences

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Dévisager le silence

Des visages et des souvenirs
Des visages de femmes.
Des visages pas spécialement beaux.
Des visages pourtant qui ne veulent pas s’effacer...
Toujours la femme, la mère qui m'échappe, qui s'échappe…
Un échappatoire dans les trous de mémoire, dans les puits de mémoire.
Maladie de la mémoire – euphémisme dérisoire qui éloigne du mental la vision d’un autre éloignement de l’esprit.
Chez la mère, la pensée ralentit et s’égare
Chez la fille la pensée s’accélère, pose des balises qui ne seront pas vues
Perte de la mère à son corps défendant
À perte de vue un silence qui lui aussi s’égarera, à cœur perdu.

Saisir le lien dans la fragilité de sa souffrance

chaque visage à ses particularités, ses mystères, son histoire.....
merci pour la lecture

Perte de mémoire comme les pièces d'un puzzle qui s'égareraient à jamais...Ne plus jamais être ce que l'on a été....
On n'ose employer le mot....touchant écrit!

Rita-kazem a écrit:chaque visage à ses particularités, ses mystères, son histoire.....
merci pour la lecture

Chaque être est unique mais si fragile !
Aimer dans la maladie, comme dans la lucidité.
Seul axe stable.

rychar a écrit:Perte de mémoire comme les pièces d'un puzzle qui s'égareraient à jamais...Ne plus jamais être ce que l'on a été....
On n'ose employer le mot....touchant écrit!

Une étape de la vie...qu'on ne peut qu'accompagner.

chaque étape de la vie à ses inconvenances

...dont on n'est que l'observateur ou l'acteur.
Merci de m'avoir lue Cristopher-Cris.

merci pour le partage

à toi Daniel

beaux visages d'Elle

un beau écrit chuchoté en vers sympathiques

la fragilité des autres fait notre sensibilité et renforce notre amour pour eux

Carmen P. a écrit:...dont on n'est que l'observateur ou l'acteur.
Merci de m'avoir lue Cristopher-Cris.

Des figures enfouies dans nos souvenirs
Murmurent des paroles sans trêve
Nulle trace familière nulle chaude rivière
A peine de lointains courants d’air

"Une échappatoire dans les trous de mémoire, dans les puits de mémoire.
Maladie de la mémoire – euphémisme dérisoire qui ne parvient pas
à chasser la vision d’un éloignement définitif et vertigineux -.
Les mots tendres jamais ne seront entendus."

Partie modifiée, mais ce n'est peut-être pas du définitif.

Merci davisof, sympatique, cristopher-cris et souhayla assad.

Carmen P. a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Dévisager le silence

Des visages et des souvenirs
Des visages de femmes.
Des visages pas spécialement beaux.
Des visages pourtant qui ne veulent pas s’effacer...
Toujours la femme, la mère qui m'échappe, qui s'échappe…
Un échappatoire dans les trous de mémoire, dans les puits de mémoire.
Maladie de la mémoire – euphémisme dérisoire qui éloigne du mental la vision d’un autre éloignement de l’esprit.
Chez la mère, la pensée ralentit et s’égare
Chez la fille la pensée s’accélère, pose des balises qui ne seront pas vues
Perte de la mère à son corps défendant
À perte de vue un silence qui lui aussi s’égarera, à cœur perdu.

Saisir le lien dans la fragilité de sa souffrance

la mémoire diminue la communication diminue

le pire est que le passé partant le présent disparait aussi, reste l'avenir que l'on forge à coup d'espoir..
dur instant de la vie.

merci de ce témoignage

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Dominique

Si la mémoire fait parfois défaut, le coeur n'oublie jamais.
Un poème tout en émotion.
Bonne journée
Ambre