Sur des rivages aux contours indéfinis

Sur des rivages aux contours indéfinis


Comme un souffle absent aux jours d’asphyxie

Entre la larme et l’iris
La profondeur d’un puits
Où s’impatientent les cauchemars

Entre le vermeil de la peau
Et les ronces des fourrés
L’ombre d’une souffrance
Calque au fusain ses desseins - noirs -

Entre la chair et la pierre
La haine creuse son nid
Et couve la discorde qui ravine la raison
Les fissures convergent jusqu’au point d’implosion

Culbutis de perles sous le soleil - incarnat -

Entre la soif et la source
Sur des rivages aux contours indéfinis
Le naufragé hésite

Pourtant

Entre les ridules du vent
Et les pliures du temps
Se glisse un timbre - sucré -
Le regard s’enivre du parfum de l’aubépine

Fleurie

le temps viendra où tout sera bien,
les chagrins seront apaisés, les difficultés du jour résolues.
demain sera un jour nouveau, radieux, commencement de tous les possibles.
regarder au loin, devant, scruter l'horizon du devenir...pour dépasser les ressentis négatifs

la vie est contrastes-hésitation entre lumière et ombre entre deux rives
seul la foi et l'espoir définissent les contours

J'avais tenté dans mes premiers écrits de rester sur cette frontière, afin d'affermir mes pas en écriture.
Mon tempérament est celui que l'on devine...celui qu'un parfum de fleur suffit à distraire.
Carmen

Aux effluves printaniers de quelques jolies fleurs,
Voici notre Carmen perdue en toutes ces senteurs,
Ivresse d'arômes qu'elle se donne en toutes ces odeurs,
Mais de cela peut-être n'en suis-je qu'un mauvais narrateur.

Bise Miss Carmen.

Malgré les plaies ou cicatrices de la vie, heureux celui ou celle qui par sa capacité d'émerveillement arrive à capter ce bonheur à de menus plaisirs.... inconnus à certains....

Une larme sucrée suffit à rendre l'amertume de la vie un tant soit peu supportable.

:merci'coeur:
Rita-kazen,
margo-julie,
celui qui sait,
Rychar
et
au fil des mots.
L'aubépine n'est pas en fleur...il nous faudra attendre le mois de mai.