Emergeance.
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Emergeance.
Elle suspend l’instant, mue par une soudaine paresse,
Et Laisse émerger un à un ses souvenirs de jeunesse.
Greffées en sa mémoire les images prennent le départ,
Quand s’évanouissent l'agnosie latente et ses remparts
Elle revoit des amours enfouies en elle et comme en exil
dans une conscience estompée par des oublis tranquilles
Lui revient l’émotion
de cette incandescente confusion
Mêlant honte au plaisir révélé dans les bras de ce garçon
Il était frissonnant et impatient du haut de ses quinze ans
Etonné lui aussi que ce baiser volé fut si facile et brûlant
Ils s’enlaçaient comme se nouent les branches de lierre
Les yeux fermés, encore craintifs de braver ce mystère
Bien qu’impérieux le désir ne pouvait effacer la raison
Qu’avait instillée la morale maternelle et ses poisons
Peur de l’homme et toutes les abominables conséquences
Détournaient Eve de cet élan irrésistible de l’adolescence
On lui avait simplement dit, surtout méfies toi ma fille
Les garçons ne veulent que ton corps et après s’enfuient
Ce garçon, quel était
son nom, la couleur de ses yeux ?
Elle se souvient seulement de la beauté estivale des cieux
Les nues bleutées se griffaient de pluies d’étoiles filantes
En cette nuit d’août où la clarté de la lune était insolente
Et ce souvenir couleur sépia qu’elle avait longtemps occulté
Vient de lui révéler la raison de sa peur insensée d’aimer
Et Laisse émerger un à un ses souvenirs de jeunesse.
Greffées en sa mémoire les images prennent le départ,
Quand s’évanouissent l'agnosie latente et ses remparts
Elle revoit des amours enfouies en elle et comme en exil
dans une conscience estompée par des oublis tranquilles
Lui revient l’émotion
de cette incandescente confusion
Mêlant honte au plaisir révélé dans les bras de ce garçon
Il était frissonnant et impatient du haut de ses quinze ans
Etonné lui aussi que ce baiser volé fut si facile et brûlant
Ils s’enlaçaient comme se nouent les branches de lierre
Les yeux fermés, encore craintifs de braver ce mystère
Bien qu’impérieux le désir ne pouvait effacer la raison
Qu’avait instillée la morale maternelle et ses poisons
Peur de l’homme et toutes les abominables conséquences
Détournaient Eve de cet élan irrésistible de l’adolescence
On lui avait simplement dit, surtout méfies toi ma fille
Les garçons ne veulent que ton corps et après s’enfuient
Ce garçon, quel était
son nom, la couleur de ses yeux ?
Elle se souvient seulement de la beauté estivale des cieux
Les nues bleutées se griffaient de pluies d’étoiles filantes
En cette nuit d’août où la clarté de la lune était insolente
Et ce souvenir couleur sépia qu’elle avait longtemps occulté
Vient de lui révéler la raison de sa peur insensée d’aimer
TITEFEE- Nombre de messages : 1437
loisirs : poésies, ballades
Humeur : rêveuse
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Emergeance.
Souvenirs en exil dans la mémoire
Difficile de son défaire
Souvenirs douceurs/douleurs
Souvenirs sourires/pleurs
L’important c’est d’en avoir… !
Difficile de son défaire
Souvenirs douceurs/douleurs
Souvenirs sourires/pleurs
L’important c’est d’en avoir… !
Re: Emergeance.
Troubles secrets de l'adolescence, barrières froides et fragiles, frayeur de soi et de l'autre, tout un chemin d'obstacles imposé pour d'obscures et impérieuses raisons. Le poème est réussi.
Re: Emergeance.
Des souvenirs qui s’enlacent
Et se nouent dans les branches du présent
La mémoire fermé, craintive de braver l’oubli
Cherche à se reposer dans la clarté de la raison
Sans y arriver
Et se nouent dans les branches du présent
La mémoire fermé, craintive de braver l’oubli
Cherche à se reposer dans la clarté de la raison
Sans y arriver
Re: Emergeance.
Les échecs font germer la peur et le doute
Dans le cœur sensible
La crainte d’une nouvelle expérience devient terrible
Dans le cœur sensible
La crainte d’une nouvelle expérience devient terrible
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Emergeance.
Que d'éternels regrets dans ce que l'on a point fait,
Penser que cet Amour primevére aurait pu être parfait,
Jamais tu ne sauras de l'invécu,ce qui serait advenu,
Par obligeante morale,ridicule,tu n'y es point parvenue.
Penser que cet Amour primevére aurait pu être parfait,
Jamais tu ne sauras de l'invécu,ce qui serait advenu,
Par obligeante morale,ridicule,tu n'y es point parvenue.
Invité- Invité
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