Le 11 janvier au Maroc
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Le 11 janvier au Maroc
11 janvier Manifeste de l'indépendance Maroc : 11 janvier Watiqat al Istiqlal Maroc
Juste un rappel
Le 11 janvier est un jour férié au Maroc, c'est la date de la présentation de Watiqat al Istiqlal du Maroc ou Manifeste de l'indépendance du Maroc .cette date marque l'histoire du Maroc car, il s'agissait de réclamer l’indépendance du Maroc sous l’égide de Sa Majesté le Mohammed V.
La liste des personnalités qui ont signé Watiqat al Istiqlal ou Manifeste de l'Indépendance :
Seddick Benlarbi, Jilali Bennani, M'hamed Ben Jilali Bennani, Abdellah Benomar, Mohamed Bouâmrani, Abderrahim Bouabid, El Hassan Bouayad, Ahmed Cherkaoui, El Hafiane Cherkaoui, Messaoud Chiguer,Taib Aouad, Abdelkader Hassan El Assimi, Ahmed Bahnini, Ahmed Balafrej, Mohamed El Bakkali, Kacem Ben Abdeljalil, Omar Ben Abdeljalil, Si Brick Ben Ahmed, Mohamed Benazzou, Mehdi Ben Barka,Mohamed Ben Abderrahmane Saâdani, Abdelhadi Es-Saqalli, Boubker Sbihi, Mohamed Soudi, El Houssine Benabdellah El Warzazi, Mohamed Zeghari, Kacem Zhiri, Tahar Ben El Fqih Abi Bakr Zniber, Mohamed Diouri, Abdelkbir Fassi Fehri Ben Hfid, Abdelkbir Ben Mehdi El Fassi, Abdelwahab El Fassi, Mohamed El Fassi, Malika El Fassi, Mohamed El Fatimi El Fassi, El Hachmi El Filali, Mohamed Ghazi, Mohamed El Ghzaoui, Mohamed El Hamdaoui, Ahmed Hamiani, Abdallah Ibrahim,El Aïssaoui El Mestassi, Driss M’hammedi, Abdelhamid Ben Moulay Ahmed, Omar Ou Benasser, Abdellah Regragui, Haj Mohamed Rifaï, Ahmed Ben Bouchta, Ahmed Benchekroun El Meknassi, Omar Benchemssi, Ahmed Bendella, Abdelaziz Ben Driss, Mohamed Ben El Khadir, El Hassan Benjelloun, Abdelkrim Benjelloun Touimi, Mohamed Benlarbi Alami, Mohamed El Jazouli, Haj Othmane Jorio, Abdeljalil El Kabbaj, Aboubakr El Kadiri, Bouchta El Jamaï, Bennacer Ben Haj Larbi, Ahmed Lyazidi, Mohamed Lyazidi, Ahmed El Mandjra, Ahmed Mekouar, Abdeslam El Mestari.
Juste un rappel
Le 11 janvier est un jour férié au Maroc, c'est la date de la présentation de Watiqat al Istiqlal du Maroc ou Manifeste de l'indépendance du Maroc .cette date marque l'histoire du Maroc car, il s'agissait de réclamer l’indépendance du Maroc sous l’égide de Sa Majesté le Mohammed V.
La liste des personnalités qui ont signé Watiqat al Istiqlal ou Manifeste de l'Indépendance :
Seddick Benlarbi, Jilali Bennani, M'hamed Ben Jilali Bennani, Abdellah Benomar, Mohamed Bouâmrani, Abderrahim Bouabid, El Hassan Bouayad, Ahmed Cherkaoui, El Hafiane Cherkaoui, Messaoud Chiguer,Taib Aouad, Abdelkader Hassan El Assimi, Ahmed Bahnini, Ahmed Balafrej, Mohamed El Bakkali, Kacem Ben Abdeljalil, Omar Ben Abdeljalil, Si Brick Ben Ahmed, Mohamed Benazzou, Mehdi Ben Barka,Mohamed Ben Abderrahmane Saâdani, Abdelhadi Es-Saqalli, Boubker Sbihi, Mohamed Soudi, El Houssine Benabdellah El Warzazi, Mohamed Zeghari, Kacem Zhiri, Tahar Ben El Fqih Abi Bakr Zniber, Mohamed Diouri, Abdelkbir Fassi Fehri Ben Hfid, Abdelkbir Ben Mehdi El Fassi, Abdelwahab El Fassi, Mohamed El Fassi, Malika El Fassi, Mohamed El Fatimi El Fassi, El Hachmi El Filali, Mohamed Ghazi, Mohamed El Ghzaoui, Mohamed El Hamdaoui, Ahmed Hamiani, Abdallah Ibrahim,El Aïssaoui El Mestassi, Driss M’hammedi, Abdelhamid Ben Moulay Ahmed, Omar Ou Benasser, Abdellah Regragui, Haj Mohamed Rifaï, Ahmed Ben Bouchta, Ahmed Benchekroun El Meknassi, Omar Benchemssi, Ahmed Bendella, Abdelaziz Ben Driss, Mohamed Ben El Khadir, El Hassan Benjelloun, Abdelkrim Benjelloun Touimi, Mohamed Benlarbi Alami, Mohamed El Jazouli, Haj Othmane Jorio, Abdeljalil El Kabbaj, Aboubakr El Kadiri, Bouchta El Jamaï, Bennacer Ben Haj Larbi, Ahmed Lyazidi, Mohamed Lyazidi, Ahmed El Mandjra, Ahmed Mekouar, Abdeslam El Mestari.
Re: Le 11 janvier au Maroc
Les Marocains, au Nord, comme au Sud ou au centre du pays, ne se sont jamais résignés à l'idée de se plier à l'autorité coloniale et, depuis le début de l'occupation du pays, n'ont fait qu'attendre que le moment se présente pour recouvrer la liberté et la dignité spoliées. En témoignent les multiples affrontements qui se sont produits, notamment à El Hri, dans la région de Khénifra en 1914, Anoual, dans le Rif en 1921 et Boukaf, dans la région de Tinghir en 1933.
Le colonialisme n'était pas parvenu à neutraliser complètement les groupes de résistants qui le harponnaient un peu partout au Maroc lorsque les ambitions des Marocains de recouvrer leurs droits par tous les moyens, y compris les armes, avaient commencé à émerger.
En avril 1934, naquit le Comité d'Action Marocaine, première organisation nationaliste qui présentait un plan de réforme marocain au gouvernement français, à feu SM Mohammed V et au résident général.
De 1934 à 1944, ce comité s'est transformé en mouvement nationaliste dont l'objectif était de faire valoir ce plan de réforme. Les nationalistes réclamaient la stricte application du traité du protectorat qui garantissait, théoriquement, l'unité politique du Royaume, son unité territoriale et la souveraineté du Roi.
La tenue en janvier 1943 de la conférence d'Anfa à Casablanca avait été une occasion pour feu SM Mohammed V de rencontrer le président américain Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill, une occasion que le regretté Souverain avait saisie pour soumettre à la conférence l'idée de l'indépendance du Maroc et d'une adhésion du Royaume à la Charte Atlantique, laquelle idée avait reçu le soutien du président américain qui a qualifié de logique l'ambition du Maroc de recouvrer sa liberté.
Le 11 janvier 1944 a constitué aussi un tournant stratégique d'une importance capitale pour l'avenir du pays à travers la présentation du manifeste de l'indépendance qui allait sonner le glas du protectorat et donner le coup d'envoi d'un long processus mené sous la conduite de feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II, alors Prince Héritier, vers la restauration de son indépendance, sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Elaboré par feu SM Mohammed V et le mouvement national, le Manifeste de l'indépendance a eu le mérite de rompre avec la période réformiste en ce sens que ses signataires revendiquaient purement et simplement l'indépendance du pays. Le Libérateur et père de la Nation a demandé, comme l'a précisé feu SM Hassan II dans son ouvrage "Le Défi", que ce "Manifeste fût communiqué, en même temps, le 11 janvier 1944, aux autorités françaises, américaines et britanniques. L'ambassadeur de l'URSS à Alger avait reçu lui aussi un exemplaire".
Sitôt rendu public, le document provoqua à la fois la surprise et la colère des autorités coloniales ainsi qu'une prise de conscience populaire qui s'est traduite par le ralliement au mouvement national de toutes les couches sociales et de toutes les organisations politiques, syndicales, culturelles et sportives.
Le manifeste a eu pour autre résultat de provoquer sur l'ensemble du territoire national de grandes manifestations populaires ainsi que des défilés et des pétitions de soutien et de solidarité.
En mai 1945, feu SM Mohammed V se rendait à Paris où il a eu des entretiens avec le général De Gaulle au cours desquels il revendiquait l'indépendance du Maroc. Deux ans plus tard, le 9 avril 1947, le Père de la Nation s'est rendu à Tanger où il prononça son discours historique réclamant publiquement et solennellement l'indépendance et affirmant la volonté du Maroc de voir abolir le régime du protectorat, d'adhérer à la Ligue arabe et de refaire son unité politique et son intégrité territoriale.
En novembre 1950, le regretté Souverain effectue de nouveau une visite à Paris où il a réitéré les revendications du Royaume du Maroc. Face à l'intransigeance et la détermination de feu SM Mohammed V, et à la symbiose entre le peuple et le glorieux Trône alaouite, les autorités coloniales décidèrent, le 20 août 1953, de déporter le Souverain, son compagnon de lutte, feu SM Hassan II et l'ensemble de la famille royale.
Cette décision a déclenché un vaste mouvement de résistance qui a permis le retour triomphal du Père de la Nation et de tous les membres de la famille royale ainsi que la proclamation de l'indépendance du Maroc.
De par son contenu et son style civilisationnel, le Manifeste de l'indépendance ne constitue pas seulement une stratégie globale de l'action nationale pour l'indépendance, sous la conduite de feu SM Mohammed V, il définit aussi la politique future du Maroc et ses choix pour l'édification d'une société démocratique, où prévalent les libertés et les principes de droit.
L'esprit de cette épopée a marqué à jamais le Maroc, comme en témoigne la détermination affichée par feu SM Hassan II tout au long de son règne pour le parachèvement de l'intégrité territoriale.
On assistera, ainsi, à la récupération de la ville de Sidi Ifni en 1969 et des provinces de Sud en 1975, grâce à la glorieuse marche verte, qui fut un grand événement national à l'issue duquel les couleurs nationales avaient de nouveau flotté dans le ciel de Laâyoune en ce 28 février 1976.
Le processus allait se poursuivre le 14 août 1979 par le retour de la province de Oued Eddahab à la mère patrie.
Ces épopées tout aussi glorieuses les unes que les autres se poursuivent de nos jours sous le règne de SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale, la promotion du développement et le parachèvement du processus démocratique.
Le Maroc se met en effet sur la voie de la réalisation d'un développement global et de la création d'une économie moderne, productive et compétitive, pour devenir un pôle régional et un acteur international, et perpétuer son rayonnement en tant que havre de paix et des valeurs universelles.
La célébration de l' anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance, constitue une occasion idoine pour se remémorer les pages rayonnantes et glorieuses de l'histoire moderne du Maroc et ses épopées héroïques, tout en mettant l'accent sur l'importance que revêt la préservation de la mémoire et la consécration de la culture de la citoyenneté.
MAP
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=26896
Le colonialisme n'était pas parvenu à neutraliser complètement les groupes de résistants qui le harponnaient un peu partout au Maroc lorsque les ambitions des Marocains de recouvrer leurs droits par tous les moyens, y compris les armes, avaient commencé à émerger.
En avril 1934, naquit le Comité d'Action Marocaine, première organisation nationaliste qui présentait un plan de réforme marocain au gouvernement français, à feu SM Mohammed V et au résident général.
De 1934 à 1944, ce comité s'est transformé en mouvement nationaliste dont l'objectif était de faire valoir ce plan de réforme. Les nationalistes réclamaient la stricte application du traité du protectorat qui garantissait, théoriquement, l'unité politique du Royaume, son unité territoriale et la souveraineté du Roi.
La tenue en janvier 1943 de la conférence d'Anfa à Casablanca avait été une occasion pour feu SM Mohammed V de rencontrer le président américain Franklin Roosevelt et le Premier ministre britannique Winston Churchill, une occasion que le regretté Souverain avait saisie pour soumettre à la conférence l'idée de l'indépendance du Maroc et d'une adhésion du Royaume à la Charte Atlantique, laquelle idée avait reçu le soutien du président américain qui a qualifié de logique l'ambition du Maroc de recouvrer sa liberté.
Le 11 janvier 1944 a constitué aussi un tournant stratégique d'une importance capitale pour l'avenir du pays à travers la présentation du manifeste de l'indépendance qui allait sonner le glas du protectorat et donner le coup d'envoi d'un long processus mené sous la conduite de feu SM Mohammed V et feu SM Hassan II, alors Prince Héritier, vers la restauration de son indépendance, sa souveraineté et de son intégrité territoriale.
Elaboré par feu SM Mohammed V et le mouvement national, le Manifeste de l'indépendance a eu le mérite de rompre avec la période réformiste en ce sens que ses signataires revendiquaient purement et simplement l'indépendance du pays. Le Libérateur et père de la Nation a demandé, comme l'a précisé feu SM Hassan II dans son ouvrage "Le Défi", que ce "Manifeste fût communiqué, en même temps, le 11 janvier 1944, aux autorités françaises, américaines et britanniques. L'ambassadeur de l'URSS à Alger avait reçu lui aussi un exemplaire".
Sitôt rendu public, le document provoqua à la fois la surprise et la colère des autorités coloniales ainsi qu'une prise de conscience populaire qui s'est traduite par le ralliement au mouvement national de toutes les couches sociales et de toutes les organisations politiques, syndicales, culturelles et sportives.
Le manifeste a eu pour autre résultat de provoquer sur l'ensemble du territoire national de grandes manifestations populaires ainsi que des défilés et des pétitions de soutien et de solidarité.
En mai 1945, feu SM Mohammed V se rendait à Paris où il a eu des entretiens avec le général De Gaulle au cours desquels il revendiquait l'indépendance du Maroc. Deux ans plus tard, le 9 avril 1947, le Père de la Nation s'est rendu à Tanger où il prononça son discours historique réclamant publiquement et solennellement l'indépendance et affirmant la volonté du Maroc de voir abolir le régime du protectorat, d'adhérer à la Ligue arabe et de refaire son unité politique et son intégrité territoriale.
En novembre 1950, le regretté Souverain effectue de nouveau une visite à Paris où il a réitéré les revendications du Royaume du Maroc. Face à l'intransigeance et la détermination de feu SM Mohammed V, et à la symbiose entre le peuple et le glorieux Trône alaouite, les autorités coloniales décidèrent, le 20 août 1953, de déporter le Souverain, son compagnon de lutte, feu SM Hassan II et l'ensemble de la famille royale.
Cette décision a déclenché un vaste mouvement de résistance qui a permis le retour triomphal du Père de la Nation et de tous les membres de la famille royale ainsi que la proclamation de l'indépendance du Maroc.
De par son contenu et son style civilisationnel, le Manifeste de l'indépendance ne constitue pas seulement une stratégie globale de l'action nationale pour l'indépendance, sous la conduite de feu SM Mohammed V, il définit aussi la politique future du Maroc et ses choix pour l'édification d'une société démocratique, où prévalent les libertés et les principes de droit.
L'esprit de cette épopée a marqué à jamais le Maroc, comme en témoigne la détermination affichée par feu SM Hassan II tout au long de son règne pour le parachèvement de l'intégrité territoriale.
On assistera, ainsi, à la récupération de la ville de Sidi Ifni en 1969 et des provinces de Sud en 1975, grâce à la glorieuse marche verte, qui fut un grand événement national à l'issue duquel les couleurs nationales avaient de nouveau flotté dans le ciel de Laâyoune en ce 28 février 1976.
Le processus allait se poursuivre le 14 août 1979 par le retour de la province de Oued Eddahab à la mère patrie.
Ces épopées tout aussi glorieuses les unes que les autres se poursuivent de nos jours sous le règne de SM le Roi Mohammed VI pour la défense de l'intégrité territoriale, la promotion du développement et le parachèvement du processus démocratique.
Le Maroc se met en effet sur la voie de la réalisation d'un développement global et de la création d'une économie moderne, productive et compétitive, pour devenir un pôle régional et un acteur international, et perpétuer son rayonnement en tant que havre de paix et des valeurs universelles.
La célébration de l' anniversaire de la présentation du Manifeste de l'indépendance, constitue une occasion idoine pour se remémorer les pages rayonnantes et glorieuses de l'histoire moderne du Maroc et ses épopées héroïques, tout en mettant l'accent sur l'importance que revêt la préservation de la mémoire et la consécration de la culture de la citoyenneté.
MAP
http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=26896
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