Pour une élève (Nizar Qabbani)
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Pour une élève (Nizar Qabbani)
Dis- moi, même en mensonge, des paroles douces
Ton statue risque de me tuer
t'es encore dans l'art d'amour.. une enfant
entre toi et moi des mers et des montagnes
Tu n'as pas pu, encore, comprendre
que tous les hommes sont des enfants
Je refuse d'être un clown
un nain.. qui joue sur ses mots
Si je m'arrête silencieux devant ton charme
c'est que le silence est beau en présence de la beauté
Nos mots dans l'amour..tuent notre amour
les lettres se meurent lorsqu'elles se prononcent
Les contes d'amour t'ont tous gâtés
inconsciences..mythes.. et imaginations
L'amour n'est pas une histoire orientale
qu'à sa fin se marient les héros
mais c'est une navigation sans bateau,
une sensation que l'arrivée est impossible,
des frissonnements sur les doigts,
une question sur les lèvres closes,
une rivière de chagrin au fond de nous,
au bord de laquelle poussent vignes et fruits..
ces crises qui nous écrasent tous les deux
nous mourrons pour que les espoirs fleurissent
c'est de se révolter à n'importe quelle futilité
notre désespoir.. notre doute meurtrier
c'est cette main qui nous assassine
c'est embrasser la main qui assassine..
Ne blesse pas le statue dans ses sentiments
combien a-t-il pleuré en silence..ce statue
Peut-être les petites pierres pousseront en bourgeons
et en couleront des cascades et des ombres
Je t'aime à travers ma mélancolie
visage comme visage de Dieu invisible
me suffit et te suffit.. que tu reste toujours
un secret qui me déchire..
sans pouvoir le dire..
_____________________________
Poème en arabe: Nizar Qabbani
Traduction (si ce n’est assassinat !) : Khésus
La chanson par Kazem Saher
Ton statue risque de me tuer
t'es encore dans l'art d'amour.. une enfant
entre toi et moi des mers et des montagnes
Tu n'as pas pu, encore, comprendre
que tous les hommes sont des enfants
Je refuse d'être un clown
un nain.. qui joue sur ses mots
Si je m'arrête silencieux devant ton charme
c'est que le silence est beau en présence de la beauté
Nos mots dans l'amour..tuent notre amour
les lettres se meurent lorsqu'elles se prononcent
Les contes d'amour t'ont tous gâtés
inconsciences..mythes.. et imaginations
L'amour n'est pas une histoire orientale
qu'à sa fin se marient les héros
mais c'est une navigation sans bateau,
une sensation que l'arrivée est impossible,
des frissonnements sur les doigts,
une question sur les lèvres closes,
une rivière de chagrin au fond de nous,
au bord de laquelle poussent vignes et fruits..
ces crises qui nous écrasent tous les deux
nous mourrons pour que les espoirs fleurissent
c'est de se révolter à n'importe quelle futilité
notre désespoir.. notre doute meurtrier
c'est cette main qui nous assassine
c'est embrasser la main qui assassine..
Ne blesse pas le statue dans ses sentiments
combien a-t-il pleuré en silence..ce statue
Peut-être les petites pierres pousseront en bourgeons
et en couleront des cascades et des ombres
Je t'aime à travers ma mélancolie
visage comme visage de Dieu invisible
me suffit et te suffit.. que tu reste toujours
un secret qui me déchire..
sans pouvoir le dire..
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Poème en arabe: Nizar Qabbani
Traduction (si ce n’est assassinat !) : Khésus
La chanson par Kazem Saher
Khesus- Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 16/12/2010
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