ENTRE DEUX

Du zénith à l’azur
ruisselle la rosée
Ton âme est un verger de mai
après la lune
Je crois y voir passer
De bleus cortèges
dunes étranges airs secrets doigts furtifs
sculptant l’horizon

Et soudain sur la mer
quelle est donc cette voile
et cet homme qui vient
d’une lointaine étoile
pour enchanter les flots
les fleurs de ton soleil ?

Tout murmure d’amour
s’émeut d’une joie
courant dans la lumière
Le ciel telle une rose
Chaque arbre devient flamme
C’est l’aube du matin
de mai sur ton âme
pure comme un verger
en fleurs fragiles