Mes mots meurent sans rimer.

Je suis prêt à te faire une folie
Je suis prêt à mourir
Comme une note de piano
A la fin d'une saison
Je suis prêt à m'exiler
Dans le royaume de tes désirs
Et devenir insignifiant
Et n'être sublime
Que quand les bougies s'allument
Pour éclairer un instant
Les années sans toi
Les années ou je fus roi
Je suis prêt à te faire une folie
Je suis prêt à ne plus être
Pour que tu sois
Et que tu envahisses mon esprit
Qui vit de ses autrefois
Je suis prêt à m'oublier
Comme une lettre de soldat
Parti au combat
Sans savoir s'il fera beau
A la saison des lilas

Laisse ta main éphémère
Sur mon cœur
Il n'est plus doux
Que des doigts
Qui ne savent compter l'Amour

Tu vois
Mes vers ont les pieds usés
Mes mots ferment les yeux
Et meurent sans rimer.

c'est vrai qui sentait jamais il ne comptait

j'ai aimé la chute elle me parle :vase:

L'amour est parfois abnégation et don de soi...souffrance aprés avoir croisé félicité....
un écrit d'une grande sensibilité...

rychar a écrit:L'amour est parfois abnégation et don de soi...souffrance après avoir croisé félicité....
un écrit d'une grande sensibilité...

c'est ce que je ressens !
Merci au poète et au commentateur

sympatique a écrit:

c'est vrai qui sentait jamais il ne comptait

j'ai aimé la chute elle me parle :vase:

très sympa à vous de me laisser un comm
bien à vous ami des mots

pas usés tes mots
les maux rusés
qui déforment les sentiments
oui
ils nous prennent
là où on croit trouver du bien...

lazhar a écrit:Je suis prêt à te faire une folie
Je suis prêt à mourir
Comme une note de piano
A la fin d'une saison
Je suis prêt à m'exiler
Dans le royaume de tes désirs
Et devenir insignifiant
Et n'être sublime
Que quand les bougies s'allument
Pour éclairer un instant
Les années sans toi
Les années ou je fus roi
Je suis prêt à te faire une folie
Je suis prêt à ne plus être
Pour que tu sois
Et que tu envahisses mon esprit
Qui vit de ses autrefois
Je suis prêt à m'oublier
Comme une lettre de soldat
Parti au combat
Sans savoir s'il fera beau
A la saison des lilas

Laisse ta main éphémère
Sur mon cœur
Il n'est plus doux
Que des doigts
Qui ne savent compter l'Amour

Tu vois
Mes vers ont les pieds usés
Mes mots ferment les yeux
Et meurent sans rimer.

Et sur l'invisble chevelure d'un accroche-coeur,
J'effleure les touches de l'orgue de son coeur,
Adagio de mots que je te donne romantique,
Avant que de moi tu en deviennes amnésique.

Bien à toi Iazhar.

rychar a écrit:L'amour est parfois abnégation et don de soi...souffrance après avoir croisé félicité....
un écrit d'une grande sensibilité...

merci pour le compliment fait à mes mots.c'est un plaisir de vous croiser
amicalement

BONSOIR A TOUS MES AMIS
UN BOUQUET POUR VOUS

... ces cris du coeur ! merci.. touchant partage !