Dans l'urgence des jours qui s'amoindrissent
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Dans l'urgence des jours qui s'amoindrissent
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Dans l'urgence des jours qui s’amoindrissent.
À peine quelques petits flocons de neige fondants
Nous voilà accourir d’un pas juste, fixant devant
Le vent a balayé les champs, emmitouflés de neige
Tout est disparu de la terre, l’intégral suit le cortège
Les jours diminuent à pas d’oie, on doit entrer le bois
La cheminée se fait ardente dans l’urgence des jours
Tombe la neige, le froid entre en transe dans nos voies
L’écharpe suspendue, nous enrobe la gorge tel un ours
L’automne court à sa belle mort, il est déjà très tard
Les feuilles mortes sont déjà masquées dans la rafale
L’été fut court, l’automne précaire, on attise le fanal
L’hiver est dénudé de maladresse, on sort le petit lard
Dans l’aube du soir on saisit le bruit des tavernes
Près des ruelles dans l’écho du temps, on hiberne
La musique monte au seuil des ouvertures givrées
Des pas de danse, des jambes fermes vont sauter
Dans l'urgence des journées qui s’amoindrissent
La lumière dégringole aussi vite qu’une éclaire
Dans une poignée de maison, des âmes subsistent
Les fenêtres endormies à poings fermés, gênent l’air
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Dans l'urgence des jours qui s’amoindrissent.
À peine quelques petits flocons de neige fondants
Nous voilà accourir d’un pas juste, fixant devant
Le vent a balayé les champs, emmitouflés de neige
Tout est disparu de la terre, l’intégral suit le cortège
Les jours diminuent à pas d’oie, on doit entrer le bois
La cheminée se fait ardente dans l’urgence des jours
Tombe la neige, le froid entre en transe dans nos voies
L’écharpe suspendue, nous enrobe la gorge tel un ours
L’automne court à sa belle mort, il est déjà très tard
Les feuilles mortes sont déjà masquées dans la rafale
L’été fut court, l’automne précaire, on attise le fanal
L’hiver est dénudé de maladresse, on sort le petit lard
Dans l’aube du soir on saisit le bruit des tavernes
Près des ruelles dans l’écho du temps, on hiberne
La musique monte au seuil des ouvertures givrées
Des pas de danse, des jambes fermes vont sauter
Dans l'urgence des journées qui s’amoindrissent
La lumière dégringole aussi vite qu’une éclaire
Dans une poignée de maison, des âmes subsistent
Les fenêtres endormies à poings fermés, gênent l’air
douceur- Nombre de messages : 954
loisirs : poésie, lecture, camping
Humeur : sourire permanent
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Dans l'urgence des jours qui s'amoindrissent
tableau du quotidien lors d'un hiver sévère qui restreint l'activitédouceur a écrit:
Les jours diminuent à pas d’oie, on doit entrer le bois
....
L’automne court à sa belle mort, il est déjà très tard
Les feuilles mortes sont déjà masquées dans la rafale
L’été fut court, l’automne précaire, on attise le fanal
L’hiver est dénudé de maladresse, on sort le petit lard
....
Dans l'urgence des journées qui s’amoindrissent
La lumière dégringole aussi vite qu’une éclaire
Dans une poignée de maison, des âmes subsistent
Les fenêtres endormies à poings fermés, gênent l’air
j'aime ces images évoquée avec souplesse et adresse
nadia ibrahimi- Nombre de messages : 1223
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Dans l'urgence des jours qui s'amoindrissent
j'enttends les pas de danse qui défient le froid et sèment la joie ...ce récit traduit bien les scénes de la vie lors d'une saison rude
aux journées courtes
aux journées courtes
Mona- Nombre de messages : 574
Date d'inscription : 09/10/2010
Re: Dans l'urgence des jours qui s'amoindrissent
la neige danse
le vent déchire le ciel immense
tes images se sccédent joliment
le vent déchire le ciel immense
tes images se sccédent joliment
eric bourgeois- Nombre de messages : 749
Date d'inscription : 26/10/2008
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