Une image sur l'eau.

Une image sur l'eau.

Le mime rêveur s'enracine dans l'ombre
Et s'effeuille désertant nos gestes d'eau
L'illisible accord.
Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
L'hiver lent, sourde saison
Sur l'épaisseur vertébrale,
Au dos de l'heure
Déplie muette sa page blanche
Et inhume sans ride
Les radiances chlorophylles,
Le langage frémissant d'un silence végétal.
Le jour blotti
Sous des buées effervescentes,
Poussières de flammes
Seuls n'alunissent les décombres
De tièdes reliques combinent au bûcher
Sa gaze poreuse,
Son cadran de silex
Sur les laves statufiées
S'infiltre la patine
Son fard polaire,
Ses instances déshydratées
Cependant que
S'échappent de ce cratère mouvant
Des roseaux indociles d
D'aurores impatientes
De braises envolées
Le pur chuchotement.
Sous quelle paupière
S'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes
Quelle ardeur nouvelle papillonne dans l'ombre
De quels frissons s'enflamment quel écho incendie
Ces mains d'algues enroulées au sommet des mâtures
L'émergence ébouriffée d'une forêt possible
Sous quelle paupière s'engloutit le monde?
Transparente presque, cette rumeur d'ondes

Nos mots et nos cœurs sont laminés
D'avoir trop crié?
Se questionner, s'interroger, est logique
à relire.

Le monde a les éphélides de sa prime jeunesse,
Mais aussi les rides trop précoces de sa vieillesse,
La vie se veut être qu'ébauche,embryon avorté,
Inconscients croyant détenir la voie de l'éternité,
Mais nous ne sommes que poussiéres d'étoiles,
Peinture abstraite comme unique fond de toile.

Bien à toi Sandrine J.

latourdebabel a écrit:Le monde a les éphélides de sa prime jeunesse,
Mais aussi les rides trop précoces de sa vieillesse,
La vie se veut être qu'ébauche,embryon avorté,
Inconscients croyant détenir la voie de l'éternité,
Mais nous ne sommes que poussiéres d'étoiles,
Peinture abstraite comme unique fond de toile.

Bien à toi Sandrine J.

esprit vif et intelligent ..........je n'oserais pas mettre de commentaire juste après vous. ça sera fade !

Nadej-isis a écrit:

latourdebabel a écrit:Le monde a les éphélides de sa prime jeunesse,
Mais aussi les rides trop précoces de sa vieillesse,
La vie se veut être qu'ébauche,embryon avorté,
Inconscients croyant détenir la voie de l'éternité,
Mais nous ne sommes que poussiéres d'étoiles,
Peinture abstraite comme unique fond de toile.

Bien à toi Sandrine J.

esprit vif et intelligent ..........je n'oserais pas mettre de commentaire juste après vous. ça sera fade !

Je sais Miss.......Mais j'apprend beaucoup sur moi-même en la sincérité d'autrui.....Car comme dit belle Marquise : Plus compliqué que toi,pour sûr,il mourrait.Mais je ne peux point me refaire,cela serait un naturel revenant au grand galop.Bisous.

latourdebabel a écrit:

Nadej-isis a écrit:

latourdebabel a écrit:Le monde a les éphélides de sa prime jeunesse,
Mais aussi les rides trop précoces de sa vieillesse,
La vie se veut être qu'ébauche,embryon avorté,
Inconscients croyant détenir la voie de l'éternité,
Mais nous ne sommes que poussières d'étoiles,
Peinture abstraite comme unique fond de toile.

Bien à toi Sandrine J.

esprit vif et intelligent ..........je n'oserais pas mettre de commentaire juste après vous. ça sera fade !

Je sais Miss.......Mais j'apprends beaucoup sur moi-même en la sincérité d'autrui.....Car comme dit la Marquise:Plus compliqué que toi,pour sûr,il mourrait.Mais je ne peux point me refaire,cela serait un naturel revenant au grand galop.

Dans le train des mots qui court,
Aux travers les nuits
Se perd et se trouble la langue
De romance elle langui

Bonsoir Sandrine
sagesse et intelligence marquent ton joli poème
leger mais profond dans son interpretation
Merci de cette belle lecture
Amitiés
Allaoua