automne

Combien faut-il
de vents en colère
de feuilles mortes
de voiles pétrifiés
de navire en peur
pour faire un automne ?

au fond des ravines
combien
de pluies rageuses
de nuages en pleures
de ciels sous l'assaut de tonnerres
pour passer cette saison?

combien
de nuits vertigineuses
d'ascensions achevées dans le noir
pour virer vers le printemps ?

la nature supporte ses blessures enfouies
ses sillons, ses cris non muets
les coups qui lui déchirent les entrailles
patiente,
elle garde la sagesse de l'attente
pleine d'espoir d'un jour meilleurs.

l'automne est beau
sans lui la nature ne peut passer a l'étape suivante, avec lui elle se débarrasse du passé qu'est l'été
l'automne avance en spirale infinie comme une étoile dans les galaxie...ainsi va la vie .

l'automne ainsi vu est splendide! merci du partage.

Ton poème respire la métaphore...tel une réflexion sur l'existence...
l'automne est réparateur avant de plonger dans le grand sommeil...
la nature panse...
l'homme pense????
amicalement

j'aime l'automne lorsqu'il nous offre ses couleurs éclatantes... il est comme le printemps qui lui, accrochent des fleurs aux branches... J'aime aussi l'automne pour m'entourer de laine douce et parcourir les bois où poussent les champignons..
Mais j'aime ton poème pour tout ce qu'il suggère aussi de lente dégradation du temps..

merci pour ce partage

rychar a écrit:Ton poème respire la métaphore...tel une réflexion sur l'existence...
l'automne est réparateur avant de plonger dans le grand sommeil...
la nature panse...
l'homme pense????

belle façon de me lire, richard. je n'ai pas pensé a l'automne de cet angle, mais tu as vraiment raison de prendre le poème comme métaphore.
suis ravie du partage

TITEFEE a écrit:j'aime l'automne lorsqu'il nous offre ses couleurs éclatantes... il est comme le printemps qui lui, accrochent des fleurs aux branches... J'aime aussi l'automne pour m'entourer de laine douce et parcourir les bois où poussent les champignons..
Mais j'aime ton poème pour tout ce qu'il suggère aussi de lente dégradation du temps..

merci pour ce partage

bonsoir fée, j'aime aussi cette saison qui déroule son tapi de feuilles dans la nature , fait défiler toutes sortes de nuages dans le ciel, colèreux, triste, gris mais souriant de temps en temps quand même.
il est comme la nature humaine dans toutes ses états d'âme!

Combien faut-il
de vents en colère
de feuilles mortes
de voiles pétrifiés
de navire en peur
pour faire un automne ?

Il faut avoir, un oublie
un temps de lune
un soir penché
un ami seuil
avant que neige
le blanc de fée

la feuille est savante
rouge jaune

NITASKINAN *

Boisé des saveurs de novembre
sombres, mais, vivantes

*qui signifie "Notre terre" dans la langue ATIKAMEKW

Juste le Réal

Rita-kazem a écrit:

rychar a écrit:Ton poème respire la métaphore...tel une réflexion sur l'existence...
l'automne est réparateur avant de plonger dans le grand sommeil...
la nature panse...
l'homme pense????

belle façon de me lire, richard. je n'ai pas pensé a l'automne de cet angle, mais tu as vraiment raison de prendre le poème comme métaphore.
suis ravie du partage

c'est comme cela que je l'ai ressenti Rita...je lui ai trouvé un "double sens"...poétique...j'ai aimé

toute les saisons ont un charme particulier et une "utilité" évidente.
sans les vents de l'automne les graines ne voyageraient pas et les semences ne se feraient pas.

La vie et son cycle, comme le chant du cygne. La nature se coiffe de ses plus chaudes couleurs avant de mourir de mort blanche. Pour enfin renaître sous les pastels et les teintes vives.

Ici, l'hiver ramasse ses couvertures et le printemps étale ses draps multicolores de feuilles et de fleurs. La vie continue à nous émerveiller!
Merci pour ce .
Amitiés respectueuses.
BTT

atouthasard a écrit:

Combien faut-il
de vents en colère
de feuilles mortes
de voiles pétrifiés
de navire en peur
pour faire un automne ?

Il faut avoir, un oublie
un temps de lune
un soir penché
un ami seuil
avant que neige
le blanc de fée

la feuille est savante
rouge jaune

NITASKINAN *

Boisé des saveurs de novembre
sombres, mais, vivantes

*qui signifie "Notre terre" dans la langue ATIKAMEKW

Juste le Réal

Bonjour Réal.
J'aime l'automne, j'aime écouter ses vents qui content à la terre "les feuilles qu'elle a prêtées à l'été"
J'aime ses couleurs et son gris du ciel aussi.

rychar a écrit:
c'est comme cela que je l'ai ressenti Rita...je lui ai trouvé un "double sens"...poétique...j'ai aimé

L'automne de la nature est une demeure d'or et de pluie.celui de la vie est de remords et d'ennuis !!!!

Bon weekend Richard.

sherazed a écrit:toute les saisons ont un charme particulier et une "utilité" évidente.
sans les vents de l'automne les graines ne voyageraient pas et les semences ne se feraient pas.

Logique et réaliste !
On peut dire :
L'automne est une saison sage et de bon conseil.

au fil des mots a écrit:La vie et son cycle, comme le chant du cygne. La nature se coiffe de ses plus chaudes couleurs avant de mourir de mort blanche. Pour enfin renaître sous les pastels et les teintes vives.

Quelle image artistique ! J'adore cette peinture en mots, Monique.
L'automne est comme la vieillesse il embellit tout : il a l'effet du soleil couchant...

BIR TAM TAM a écrit:Ici, l'hiver ramasse ses couvertures et le printemps étale ses draps multicolores de feuilles et de fleurs. La vie continue à nous émerveiller!
Merci pour ce .
Amitiés respectueuses.
BTT

Ici l'automne déballe ses affaires et s'apprête a s'installer confortablement pour quelque temps, il est nomade est gitant il campe juste le temps d'une saison.