Les heures
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Les heures
Il n'y a personne ici.
Dans la solitude obscure
comme l'arbre brûlé par la foudre,
je demeure seul......
et le soupir de vent
qui tout a l'heure avec
ces branches dénudées a combattu,
c'est endormi dans la nuit.
Mais j'entends bien la marche,
ces pas éternels des forces invisibles
qui surveillent comme les sentinelles
et qui pénètrent au travers de la pierre,
la terre, les rivières, emportant,
cognant et anéantissant.
Et le Dieu et le ciel,
la vie et la connaissance,
tout en même temps.
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement.
Leur fatale chanson,
je l'écoute et le coeur bat
de plus en plus silencieusement.
Enfin je m'aperçois
que finalement,
je devient une simple poignée
de la terre noire.
Dans la solitude obscure
comme l'arbre brûlé par la foudre,
je demeure seul......
et le soupir de vent
qui tout a l'heure avec
ces branches dénudées a combattu,
c'est endormi dans la nuit.
Mais j'entends bien la marche,
ces pas éternels des forces invisibles
qui surveillent comme les sentinelles
et qui pénètrent au travers de la pierre,
la terre, les rivières, emportant,
cognant et anéantissant.
Et le Dieu et le ciel,
la vie et la connaissance,
tout en même temps.
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement.
Leur fatale chanson,
je l'écoute et le coeur bat
de plus en plus silencieusement.
Enfin je m'aperçois
que finalement,
je devient une simple poignée
de la terre noire.
yefimia- Nombre de messages : 2495
Humeur : Cyclothimique
Date d'inscription : 01/05/2008
Re: Les heures
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement
***
Le cycle de la vie veut
que le début soit lent, trébuchant
Qu’au milieu,
La marche
Est plus au moins rapide
Qu’à l’apogée
La cours se ralentie
Pour se dégringoler
De l’autre côté du mont
Qu’est la vie
**
pour la solitude
tu ne l'es plus
tu es sur ton espace de joiedevie
pour partager un peu de toi
et de ton temps
avec nous
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement
***
Le cycle de la vie veut
que le début soit lent, trébuchant
Qu’au milieu,
La marche
Est plus au moins rapide
Qu’à l’apogée
La cours se ralentie
Pour se dégringoler
De l’autre côté du mont
Qu’est la vie
**
pour la solitude
tu ne l'es plus
tu es sur ton espace de joiedevie
pour partager un peu de toi
et de ton temps
avec nous
Re: Les heures
vraiment super ce poème yéfi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] ravie de le partageryefimia a écrit:Il n'y a personne ici.
Dans la solitude obscure
comme l'arbre brûlé par la foudre,
je demeure seul......
et le soupir de vent
qui tout a l'heure avec
ces branches dénudées a combattu,
c'est endormi dans la nuit.
Mais j'entends bien la marche,
ces pas éternels des forces invisibles
qui surveillent comme les sentinelles
et qui pénètrent au travers de la pierre,
la terre, les rivières, emportant,
cognant et anéantissant.
Et le Dieu et le ciel,
la vie et la connaissance,
tout en même temps.
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement.
Leur fatale chanson,
je l'écoute et le coeur bat
de plus en plus silencieusement.
Enfin je m'aperçois
que finalement,
je devient une simple poignée
de la terre noire.
sherazed- Nombre de messages : 763
Date d'inscription : 09/03/2010
Re: Les heures
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] dire que je n'avais pas vu-lu ce poème!!!!!! Merci yéfi de le remonter pour le plaisir du partageyefimia a écrit:Il n'y a personne ici.
Dans la solitude obscure
comme l'arbre brûlé par la foudre,
je demeure seul......
et le soupir de vent
qui tout a l'heure avec
ces branches dénudées a combattu,
c'est endormi dans la nuit.
Mais j'entends bien la marche,
ces pas éternels des forces invisibles
qui surveillent comme les sentinelles
et qui pénètrent au travers de la pierre,
la terre, les rivières, emportant,
cognant et anéantissant.
Et le Dieu et le ciel,
la vie et la connaissance,
tout en même temps.
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement.
Leur fatale chanson,
je l'écoute et le coeur bat
de plus en plus silencieusement.
Enfin je m'aperçois
que finalement,
je devient une simple poignée
de la terre noire.
cristopher-cris- Nombre de messages : 2748
loisirs : lecture, voyage
Date d'inscription : 18/07/2008
Re: Les heures
Il y a moi pour te lire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]yefimia a écrit:Il n'y a personne ici.
Dans la solitude obscure
comme l'arbre brûlé par la foudre,
je demeure seul......
et le soupir de vent
qui tout a l'heure avec
ces branches dénudées a combattu,
c'est endormi dans la nuit.
Mais j'entends bien la marche,
ces pas éternels des forces invisibles
qui surveillent comme les sentinelles
et qui pénètrent au travers de la pierre,
la terre, les rivières, emportant,
cognant et anéantissant.
Et le Dieu et le ciel,
la vie et la connaissance,
tout en même temps.
Dans mon sang, je sens
cette méchante procession
et ma vie qui diminue lentement.
Leur fatale chanson,
je l'écoute et le coeur bat
de plus en plus silencieusement.
Enfin je m'aperçois
que finalement,
je devient une simple poignée
de la terre noire.
Nadej-isis- Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010
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