Elle avait rêvé

Elle avait tant rêvé de cet amour d’été,
Puis du tour en bateau sur le bleu de la mer
Et croyait fermement, malgré son anxiété,
Qu’il chasserait enfin ce dégoût trop amer.

Rassurée elle avait, les nuits de confidence ,
Parlé de ses échecs, de son cœur en lambeau
Et, confiante, avoué les secrets de l’enfance
Où fragile elle était bien plus qu’un arbrisseau.

Mais sont venues aussi faire une apparition
Celles qui n’ont laissé dans les draps une trace
Et ne furent souvent qu’une pauvre addition
Pour ces vils séducteurs aux désirs si voraces

Elle a passé sa vie aux heures sans grâce
Et gaspillé ses jours en d’enjeux infantiles
Bouillonnants cependant tel volcan sous la glace
Ses cinquante ans venus lui semblent inutiles.

Pourtant un beau matin de banale éclaircie,
Elle sent à nouveau que s’anime son corps,
Car un nouvel amour la sort de l’autarcie ;
L’espoir renaît plus fort avec ses rêves d’or

Pourtant un beau matin de banale éclaircie,
Elle sent à nouveau que s’anime son corps,
Car un nouvel amour la sort de l’autarcie ;
L’espoir renaît plus fort avec ses rêves d’or

ben tu vois: tout va bien. belle fée.

Pour moi tout va bien. C'est une poésie tirée de bien des confidences d'amours malheureuses qui créaient des bleus à l'âme et au corps et que je devais écouter, et rasséréner dans mon travail de sophrologue...

Contente de pouvoir vous lire. une si belle poésie ne passe pas inaperçue.
J'ai beaucoup aimé le dernier paragraphe

Amicalement