Hafida sidi ammi.

Hafida sidi ammi.

Exclue

Tu ne fais pas partie de nous !
Tu n’es plus comme tout le monde !
Pardon ?
Vous oubliez que j’étais épouse,
Rayonnante comme une perle
Est-ce parce que suis devenue veuve,
Que je suis devenue un bout de cuivre
Je suis mère des orphelins
Honnête
Et la plus honorable des êtres.

Chaînes et restrictions

Dois-je crier :
Ô ma joie, j’ai gagné ma liberté !?
Ou dois-je dire :
Ô soupirs désespérés
Ma solitude est si dure !?
Suis presque prisonnière ;
Les restrictions alourdissent mes pieds
J’ai pris l’habitude de ma prison !
Et de mon geôlier
Ai-je péché ?
Ou est-ce le destin, le coupable ?
Mes pensées
Ne sont plus joyeuses
J’ai oublié le sens de la joie…
Pardonnez mes mots
Mes semblables, on ne les questionne pas !
On ne les blâme pas !
J’ai vécu les années
Sans rêves
Mon calame n’est pas comme les plumes
Je suis comme vous
J’aime la lumière
Je hais le noir

ma plume "rouge" est passée, Azi, en silence et plaisir de tes mots "traduits"

gepetto a écrit:ma plume "rouge" est passée, Azi, en silence et plaisir de tes mots "traduits"

j'y comptais !!!

les restrictions de la société contre la femme( surtout la veuve et la divorcée) elle est sous préjugés et sous regards inquisiteurs, de la souffrance sans égale, et surtout gratuite.
un texte qui souligne le malêtre du genre féminin chez nous