Comme une parenthèse.

par TITEFEE Dim 1 Aoû - 2:49

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

L’on est plein de projets, mais cela semble loin,
Alors nous emplissons ce moment solitaire,
De rêveries heureuses à l’abri du solaire,
Avec la paix des lieux pour unique témoin.

Le vieux noyer se meurt. Agonisant supplice
Un rameau s’est couché et ne tutoie plus Dieu ;
La foudre l’a atteint de sa griffe de feu,
Pourtant sous lui des fleurs ont ouvert leur calice.

Nous sommes comme lui, sans penser à demain
Alors que ce chrono, peu à peu nous dévore,
Et au dernier des jours, même en disant "encore",
Nous prendrons, résignés, notre ultime chemin.

Buvons dès aujourd'hui, même jusqu’à la lie,
Le vin fou de la vie et nos cœurs enflammés
Se gorgeront d’amour, comme des affamés,
En oubliant la chair par le temps avilie.

Nous vivons tous les jours en des terres inconnues,
Avançant chaque pas vers l’heure du trépas !
Savons-nous, à l’instant, si le dernier repas
Est celui que l’on prend, au soleil, jambes nues ?

par **gepetto** Dim 1 Aoû - 8:17

TITEFEE a écrit:
Nous vivons tous les jours en des terres inconnues,

13 !!

J'ai aperçu quelques "e" muets "intempestifs"... Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce que tu as fait, Fée...

par magda Dim 1 Aoû - 16:49

aucun de vos mots n'est muet pour moi
ils sont tous écho de la pensée en émoi
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
et pour gepeto: merci de votre bien veillance je vous fais un tendre bisou amicale.

par TITEFEE Lun 2 Aoû - 1:38

gepetto a écrit:
TITEFEE a écrit:
Nous vivons tous les jours en des terres inconnues,

13 !!

J'ai aperçu quelques "e" muets "intempestifs"... Quoiqu'il en soit, j'ai bien aimé ce que tu as fait, Fée...

et bien plus que cela cher ami.; en le relisant je découvre comme à chaque fois que c'est publié toutes les imperfections qui me sautent aux yeux alors !!

des vers de 13 pieds, un mot coupé à l'hémistiche
Un Pourtant qui a avalé sa majuscule
Un hiatus flagrant ...

etc... etc...
alors maintenant que je l'ai à nouveau sous les yeux je vais corriger ce poème non sans te remercier chaleureusement de ton oeil généreux et précis.

L’on est plein de projet mais cela semble loin,
Alors nous emplissons ce moment solitaire
D’un moment de bonheur, à l’abri du solaire,
Avec la paix des lieux pour unique témoin.

Le vieux noyer se meurt, agonisant supplice
Un rameau s’est couché en rendant grâce à Dieu,
La foudre l’a mordu de sa griffe de feu ,
Pourtant sous lui des fleurs ont ouvert leur calice.

Nous sommes comme lui, sans penser à demain,
Alors que ce chrono peu à peu nous dévore,
Et au dernier des jours ; même en disant « encore »,
Nous prendrons résignés notre ultime chemin.

Buvons dès aujourd'hui, même jusqu’à la lie,
Le vin fou de la vie et nos cœurs enflammés
Se gorgeront d’amour comme des affamés
En oubliant la chair par le temps avilie.

Nous vivons tous les jours des heures inconnues
Avançant chaque pas vers l’heure du trépas
Savons-nous à l’instant si le dernier repas
Et celui que l’on prend, au soleil, jambes nues ?

par Contenu sponsorisé

Comme une parenthèse.

Comme une parenthèse.

Re: Comme une parenthèse.

Re: Comme une parenthèse.

Re: Comme une parenthèse.

Re: Comme une parenthèse.