Petit tango en dissonance

au fil des mots a écrit:

La valse des soupçons
Faux pas de hauts talons
Le temps en ennemi
Leur donne enfin crédit
Le banquier généreux
Ne fit aucun aveu.
Les questions retenues par peur des représailles
Tu m’avais prévenue, des noces d’épouvantail.

L’oracle me bouda
Cadence de coups bas
Successions de mirages
Je n’ai vu le présage
De ces années maudites
Mes larmes interdites
Mon cœur qui se lézarde, au soleil du mensonge
Tu m’avais mise en garde, l’amour ne fut qu’un songe.

magda a écrit:["au fil des mots

Nous sommes tous bien plus clairvoyants pour les autres que pour nous même "]
c'est vrai !!!!!
j'aime votre écriture sage, où chaque vers est pensé.
on ne résiste à ce langage qui nous touche et nous parle.

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BIR TAM TAM a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Merci chère Monique pour ce beau poème,
je retiens surtout les deux derniers vers.

Bonne journée
BTT

cristopher-cris a écrit:je passe en coup de vent te dire ravi de ton retour poétique et te faire un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Admin a écrit:

"Les soupçons dans les pensées sont comme les chauve-souris parmi les oiseaux."
j'aime ta muse, ma douce plume ...et ce sujet me plait bien !!!
parce-que de là me vient plein de soucis ...
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marie la rebelle a écrit:magnifique poème ! j'aime beaucoup ces lignes chargé de ressentis, de pensées, de réflexion.
je fini mon mot par cette citation:
on dit:"Le soupçon détruit l'amour."
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] bonne journée AFDM.

au fil des mots a écrit:Merci beaucoup Richard .

J'ai le sentiment que ce don qu'est l'amour fait si peur au jour d'aujourd'hui , que la peur d'être quitté, d'être trahi prend le dessus sur le désir de prendre le bonheur par la main, et de faire un bout de chemin à ses côtés , de se dire qu'on y a tous droit , même s'il n'est pas toujours facile ...

au fil des mots a écrit:

La valse des soupçons
Faux pas de hauts talons
Le temps en ennemi
Leur donne enfin crédit
Le banquier généreux
Ne fit aucun aveu.
Les questions retenues par peur des représailles
Tu m’avais prévenue, des noces d’épouvantail.

L’oracle me bouda
Cadence de coups bas
Successions de mirages
Je n’ai vu le présage
De ces années maudites
Mes larmes interdites
Mon cœur qui se lézarde, au soleil du mensonge
Tu m’avais mise en garde, l’amour ne fut qu’un songe.