Le vent

le vent semble t'inspirer...
...

tamima a écrit:le vent voyageur
trottant les rues et les mers
orageux, de mauvaise humeur
giflant les matins délavés

le vent tinte les cloches
sonnant les temps couverts
dansant dans les forêts
s'acharnant sur les feuilles

le vent messes de la nature
il fuse en rires dans l'air
diffusant ses envolés,
entre ciel et terre.

des vers dignes d'un authentique hiver! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

un souffle fort plaisant
j'ai bien aimé

rychar a écrit:le vent semble t'inspirer...
...

j'aime le sentir autour de moi à essayer de me dénuder(LOL)
Merci pour la lecture.

Rita-kazem a écrit:

tamima a écrit:le vent voyageur
trottant les rues et les mers
orageux, de mauvaise humeur
giflant les matins délavés

le vent tinte les cloches
sonnant les temps couverts
dansant dans les forêts
s'acharnant sur les feuilles

le vent messes de la nature
il fuse en rires dans l'air
diffusant ses envolés,
entre ciel et terre.

des vers dignes d'un authentique hiver! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

ils datent de l'hiver dernier..................Merci pour la lecture

au fil des mots a écrit:un souffle fort plaisant
j'ai bien aimé

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] d'aimer mes petits mots.

un souffle paisible dans l'oasis des mots.merci du partage

Le vent,cette force intarissable de la nature qui nous montre,chaque que notre orgueil nous rend aveugles et prétentieux,que nous sommes si frêles et si fragiles comme des brindilles, devant la puissance de la nature.
Très beau poème que j'applaudis vivement!
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marwa a écrit:un souffle paisible dans l'oasis des mots.merci du partage

Un merci infini pour ta lecture. à bientôt pour d'autres partages

Mostafa a écrit:Le vent,cette force intarissable de la nature qui nous montre,chaque que notre orgueil nous rend aveugles et prétentieux,que nous sommes si frêles et si fragiles comme des brindilles, devant la puissance de la nature.
Très beau poème que j'applaudis vivement!
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"des brindilles, devant la puissance de la nature" une belle expression !
on croit que la nature nous appartient
que ses fleurs, leurs parfum
nous sont belle et bien
donné pour rien
on croit que le vent est notre serviteur
mais il se retourne, en mauvaise humeur
contre nous, sans qu'on puisse rien y faire!

J'ai tellement aimé ton poème sur le vent que j'ai envie de partager avec toi ce poème du belge Emile Verhaeren,intitulé aussi "Le vent".J'espère qu'il te plaira:

Le vent



Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre ;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.

Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d'oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre ! -
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église.
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.

Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L'avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.

Bonjour poète Mostafa
j'apprécie infiniment ton partage, j'aime aussi Emile Verhaeren (Fleur fatale) surtout
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Mostafa a écrit:J'ai tellement aimé ton poème sur le vent que j'ai envie de partager avec toi ce poème du belge Emile Verhaeren,intitulé aussi "Le vent".J'espère qu'il te plaira:

Le vent



Sur la bruyère longue infiniment,
Voici le vent cornant Novembre ;
Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent
Qui se déchire et se démembre,
En souffles lourds, battant les bourgs ;
Voici le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Aux puits des fermes,
Les seaux de fer et les poulies
Grincent ;
Aux citernes des fermes.
Les seaux et les poulies
Grincent et crient
Toute la mort, dans leurs mélancolies.

Le vent rafle, le long de l'eau,
Les feuilles mortes des bouleaux,
Le vent sauvage de Novembre ;
Le vent mord, dans les branches,
Des nids d'oiseaux ;
Le vent râpe du fer
Et peigne, au loin, les avalanches,
Rageusement du vieil hiver,
Rageusement, le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Dans les étables lamentables,
Les lucarnes rapiécées
Ballottent leurs loques falotes
De vitres et de papier.
- Le vent sauvage de Novembre ! -
Sur sa butte de gazon bistre,
De bas en haut, à travers airs,
De haut en bas, à coups d'éclairs,
Le moulin noir fauche, sinistre,
Le moulin noir fauche le vent,
Le vent,
Le vent sauvage de Novembre.

Les vieux chaumes, à cropetons,
Autour de leurs clochers d'église.
Sont ébranlés sur leurs bâtons ;
Les vieux chaumes et leurs auvents
Claquent au vent,
Au vent sauvage de Novembre.
Les croix du cimetière étroit,
Les bras des morts que sont ces croix,
Tombent, comme un grand vol,
Rabattu noir, contre le sol.

Le vent sauvage de Novembre,
Le vent,
L'avez-vous rencontré le vent,
Au carrefour des trois cents routes,
Criant de froid, soufflant d'ahan,
L'avez-vous rencontré le vent,
Celui des peurs et des déroutes ;
L'avez-vous vu, cette nuit-là,
Quand il jeta la lune à bas,
Et que, n'en pouvant plus,
Tous les villages vermoulus
Criaient, comme des bêtes,
Sous la tempête ?

Sur la bruyère, infiniment,
Voici le vent hurlant,
Voici le vent cornant Novembre.

un
et le vent cornant de novembre hurle jusqu'à nous

benino

Le vent vaniteux
Il admire sa force
Rentre dans sa chaumière
Il prie à sa manière
Soufflant dans son roseau....

marie la rebelle a écrit:Le vent vaniteux
Il admire sa force
Rentre dans sa chaumière
Il prie à sa manière
Soufflant dans son roseau....

pour lui faire éloge:
il sème, il chante, il fécond, il transporte, il fait danser les dunes des airs de tango, il valse avec les arbres...
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