Repositionnement 1

Le temps nargue..sublimer ne saurait m'être d'aucun secours. C'est l'amer qui l'emporte dans ce duel où je suis impliqué à mon insu.. le pire qui puisse m'arriver, c'est d'être impliqué dans une mascarade temporelle où le destin se délecte de mes débattements... C'est drôle! drôle et amère cette descente aux enfers!! Soit..j'y descends.. par fatalité, par volonté..qu'importe..La trappe, je connais,je m'y précipite..j'y arriverai avant moi.. c'est une question de temps? non pas du tout. C'est une affaire de l'être qui conjure le non-être.. la dimension de l'éjection, quoi! du déraillement délibérément et systématiquement redimensionnée pour esquiver l'engrenage et bloquer le mécanisme broyeur

C'est fini les vieilles pulsions qu'on disait humaines, elles ont rompu leur frein et entamé la descente.
Mes yeux ne sont plus faits pour voir, alors je les ai refermés sur moi comme le ver à soie dans son cocon.. désormais, c'est par ma foi et mon âme que je vois.. les deux meules qui me broient! quoique j'aie cuirassé mon cœur pour faire face au Malin qui, avec une habileté consommée, mêle la vérité aux mirages pour me confondre.. Ah, s'il pouvait me confondre!.. s'il pouvait m'empêcher de foncer sur les dilemmes éternels..ces redoutables hérissons!!x
Je n'ai plus aucune confiance aux grandes idées qui tracassent les jeunes.. ce n'est qu'une éruption passagère, une incommodité épidermique qui, avec le temps, dégénère en une grossesse nerveuse!!x
Je sais marcher dans la nuit, moi!.. et parce que je marche dans la nuit , je sais des horreurs innommables dont personne n'ose parler, car la grande spécialité des gens de maintenant c'est la pusillanimité et l'obéissance.
Alors, j'attends.. non je n'attends pas.. je crève pour trouver mon chemin au sein de la nuit, avec plus d'impatience que l'insomniaque qui attend l'aube...

Le courage ne serait-il pas de ne pas se laisser tenter à l'abandon du défaitisme ?
La révolte : offrir du positivisme à outrance, malgré tout environnement sinistre et cafardeux?

au fil des mots, merci pour le passage... il y a bien sûr une suite
amicalement