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Poème sur le mois: Juin

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Poème sur le mois: Juin Empty Poème sur le mois: Juin

Message par Iness Sam 19 Juin - 9:24





JUIN



J’aime bien le mois de juin


C’est celui des cerises


Des longues journées sans fin


Aux douces soirées exquises





Très tôt dès le matin


Tous les oiseaux devisent


Et tard quand la nuit vient


Certains encore s’avisent





C’est temps des examens


Où les sérieux révisent


Et leurs moments malsains


Des attentes indécises





C’est tendres gazons coussins


Où la rosée irise


Les beaux serments divins


Des amants qui se bisent





Et puis au mois de juin


On pense à ses valises


Car très bientôt revient


L’heure des vacances promises





09/06/07


Robert casanova


Iness
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Poème sur le mois: Juin Empty Victor Hugo:Nuits de juin...

Message par Iness Sam 19 Juin - 9:42

Nuits de juin...


L'été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l'oreille aux rumeurs entrouverte,
On ne dort qu'à demi d'un sommeil transparent.

Les astres sont plus purs, l'ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l'aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.









Poème sur le mois: Juin Photohugo3

Victor Hugo (1802-1885)

Iness
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Poème sur le mois: Juin Empty Juin

Message par Iness Sam 19 Juin - 9:45

C'est le mois de l'été et le temps du regain,
C'est l'odeur du tilleul et la senteur des foins,
C'est le jour le plus long, la douceur des matins,
C'est le mois du bonheur, le tendre mois de Juin !

Il gardera pour moi, la couleur de l'amour,
C'est en ce mois béni, que j'ai trouvé un jour,
La fraîcheur de tes lèvres et ta peau de velours,
Et ce doux souvenir, m'en restera toujours,

C'est le mois de la joie, où sont nés nos enfants,
Dans la douce chaleur, du Printemps finissant,
C'est le temps des cerises et de l'oiseau piaillant,
L'heure de clore l'école et de flâner aux champs !

C'est en mille couleurs que la Nature explose,
Embaumée du parfum et de l'odeur des roses,
Dame chenille finit, sa métamorphose,
Tandis que le lézard, au mur chaud fait la pause !

C'est l'heure des fruits rouges, achevant de mûrir,
Quand le petit ruisseau, n'en finit pas de bruire,
C'est le chant de la vie, la chanson des plaisirs,
Qui nous berce des joies, de l'été à venir !

C'est en ce mois divin, qu'un jour j'ai rencontré,
Tout au fond de tes yeux, l'azur d'un ciel d'été,
J'y ai plongé les miens, et je m'y suis noyé,
Certain de rester là, jusqu'à l'éternité !

Et des mois de l'année, c'est le mois le plus beau,
Puisqu'il m'a accordé, le plus grand des cadeaux,
J'y ai trouvé, un jour, le plus pur des joyaux,
J'y ai soudé mon cœur, à ton cœur tendre et chaud !

Mais ironie du sort, oh cruel destin,
Tes yeux se sont fermés, ton regard s'est éteint,
Mais il me restera, ces jours du mois de Juin,
Où l'amour a uni, nos âmes et nos destins !

Les heures et les jours passent et chaque année j'attends,
Que l'automne et l'hiver, fassent place au Printemps,
Pour que ton souvenir, si grand, si fort pourtant,
Se fortifie encore aux jours de Juin venant !

Du petit nid douillet, qu'était notre maison,
Tu as fais un palais, plus grand que l'horizon,
Chaque jour de l'amour, tu chantais la chanson,
Et mon cœur sans le tien, ne vit plus qu'en prison
*****
poème prit sur (jepoeme)
Iness
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Poème sur le mois: Juin Empty Juin-Jean-Antoine Roucher

Message par sandrine jillou Dim 18 Juil - 11:55

JUIN



Oh! Qui m' applanira ces formidables roches,
Qui de l' Etna fumant hérissent les approches,
Ces gouffres, soupiraux des gouffres de Pluton,
Où mourut Empédocle et que franchit Platon!
Debout sur ces hauteurs, où l' homme en paix méprise
La foudre, qui sous lui roule, gronde et se brise;
D' où la Sicile, au loin sur trois fronts s' étendant,
Oppose un triple écueil à l' abyme grondant:
D' où l' oeil embrasse enfin les sables de Carthage,
La Grèce et ses deux mers, Rome et son héritage,
Je veux voir le soleil de sa couche sortir,
De sa brillante armure en héros se vêtir,


Et traînant les gémeaux à son char de victoire,
Monter sous le cancer au faîte de sa gloire.
Un dieu m' exauce; un dieu m' emporte vers Enna:
Je vole, je parviens au sommet de l' Etna.
La nuit, en ce moment, dans les plis de ses voiles
Se cache, et sur ses pas entraînant les étoiles,
Elle fuit devant l' aube au visage d' argent,
Que ramène en ce mois un char plus diligent.
Tout-à-coup les forêts, n' aguère abyme informe,
Qu' enveloppoit la nuit de sa robe uniforme,
Semblent, ainsi qu' au jour où naquit l' univers,
Éclore, et s' ombrager de leurs panaches verds.
La scène s' agrandit; la mer s' étend, s' allonge;
Dans son immensité l' horizon se prolonge;
L' orient va r' ouvrir son palais de vermeil,
Il l' ouvre; et tout armé s' élance le soleil.
Te voilà donc, guerrier, dont la valeur terrasse
Les monstres, qu' en son tour le zodiaque embrasse,
Infatigable Hercule, enfant du roi des dieux,
Qui par douze travaux règnes au haut des cieux!


Te voilà!... qu' en ce jour, ô prince de l' année,
La terre, de ton oeil par-tout environnée,
Adore de ton char le cours triomphateur,
Et pleine de tes dons chante son bienfaiteur!
Oh! Tu méritois bien ce pur tribut d' hommages,
Que te paya long-tems la sagesse des mages,
Eux, qui près de l' Hydaspe, en longs habits de lin,
Attendoient ton réveil, l' encensoir à la main,
Et saluant en choeur ta clarté paternelle,
Chantoient: gloire au très-haut! Sa course est éternelle.
Qu' il est beau ton destin! Présent à tous les lieux,
Soleil! Tu remplis seul l' immensité des cieux;
De l' aurore au midi, du couchant jusqu' à l' ourse,
Tu pousses tes exploits: rien ne borne ta course.
Que dis-je? Eh! Ton pouvoir est bien plus grand encor,
Dieu des airs! Tu régis l' harmonieux accord
De la céleste armée au sein du vide errante;
C' est toi qui l' y suspends: ta force pénétrante
L' écarte, et tour-à-tour la ramenant vers toi,
En contraint tous les corps à t' escorter en roi.
Tu les enrichis tous, mais la terre jalouse
sandrine jillou
sandrine jillou

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loisirs : écrire, courir, vélo.
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