MER
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MER
La puissance de la mer.
Les rafales qui
rongent la côte.
Le dessin : les hanches de la falaise, couche après
couche, qui contournent un mouchoir de ciel.
Le ciel, humide, ciel de
mer, de brumes et d’écume.
L’horizon se noie dans les dents de l’Ecosse ;
La cornemuse tient tête à l’étendue des quatre vents.
La mer - dans les yeux - qui enroule la partition écrite de
l’invisible.
Dans ses jupes, des horizons broyés, des soleils avortés.
Engloutis.
Un long cri pour seule couleur : carnaval sonore des fonds damassés.
Un cri, lent, comme un tissu qui se déchire.
Le corps mue.
L’eau se mêle au sable, en sillons.
La grotte enfouit l’arc-en-ciel de la langue.
Quelques pas effacent le sable
Des fleurs d’aubépine prises aux mailles de la danse puissance
De mots emportées
Le regard noué à l’ombre de la mer
Ajuste la respiration au cimetière utérin
Apaisante infinité_lessive de ce ciel de laine
Adentro.
Les rafales qui
rongent la côte.
Le dessin : les hanches de la falaise, couche après
couche, qui contournent un mouchoir de ciel.
Le ciel, humide, ciel de
mer, de brumes et d’écume.
L’horizon se noie dans les dents de l’Ecosse ;
La cornemuse tient tête à l’étendue des quatre vents.
La mer - dans les yeux - qui enroule la partition écrite de
l’invisible.
Dans ses jupes, des horizons broyés, des soleils avortés.
Engloutis.
Un long cri pour seule couleur : carnaval sonore des fonds damassés.
Un cri, lent, comme un tissu qui se déchire.
Le corps mue.
L’eau se mêle au sable, en sillons.
La grotte enfouit l’arc-en-ciel de la langue.
Quelques pas effacent le sable
Des fleurs d’aubépine prises aux mailles de la danse puissance
De mots emportées
Le regard noué à l’ombre de la mer
Ajuste la respiration au cimetière utérin
Apaisante infinité_lessive de ce ciel de laine
Adentro.
tamima- Nombre de messages : 706
Date d'inscription : 01/05/2010
rychar- Nombre de messages : 5906
loisirs : écriture, vélo,musique,
Humeur : rêveur
Date d'inscription : 17/03/2010
Re: MER
deux lectures, je ne me sens pas prêts pour un commentairetamima a écrit:La puissance de la mer.
Les rafales qui
rongent la côte.
Le dessin : les hanches de la falaise, couche après
couche, qui contournent un mouchoir de ciel.
Le ciel, humide, ciel de
mer, de brumes et d’écume.
L’horizon se noie dans les dents de l’Ecosse ;
La cornemuse tient tête à l’étendue des quatre vents.
La mer - dans les yeux - qui enroule la partition écrite de
l’invisible.
Dans ses jupes, des horizons broyés, des soleils avortés.
Engloutis.
Un long cri pour seule couleur : carnaval sonore des fonds damassés.
Un cri, lent, comme un tissu qui se déchire.
Le corps mue.
L’eau se mêle au sable, en sillons.
La grotte enfouit l’arc-en-ciel de la langue.
Quelques pas effacent le sable
Des fleurs d’aubépine prises aux mailles de la danse puissance
De mots emportées
Le regard noué à l’ombre de la mer
Ajuste la respiration au cimetière utérin
Apaisante infinité_lessive de ce ciel de laine
Adentro.
je reviendrais déchiffrer les vers
pour le plaisir du partage.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
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