LES SABLES D'OLONNE

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là où l'enfance laisse des traces !

Je suis là, sur la côte sauvage
Où les rochers retiennent la mer,

Je suis revenue ....

Rien n'a changé : la dune, la plage,
Le phare dit encore son mystère,

Le lieu me salue !

Les rais d'un printemps neuf s'amusent
Sur le dos des vagues silencieuses,

Et je me souviens

De ce temps où déjà ma muse
Rendait ma plume bien ambitieuse

Au gré des matins,

Quand , sur le rocher de guingois
Qui se disait " roche aux mouettes",

Je lâchais mes mots...

Rosine, Titouan, Claire et françois,
Armés de seaux et d'épuisettes,

Se lançaient à l'eau...

Il est loin le temps des copains,
De l'insouciance et de leurs rires,

Je chantais déjà...

Sont tous passés mes lendemains
sans effacer tous leurs délires,

Je n'oublierai pas !

Ces premiers jours de mai libèrent sa fraîcheur,
J' abandonne mes treize ans,

Je dois repartir !

Il s'est logé là, dans mon coeur,
Une goutte de bonheur d'avant,

Un beau souvenir ...

Mon âme glisse sur ce décor...
Un dernier regard sur la mer ...
Salut ! l'enfance et ses trésors
Retour à la vie ordinaire ....

Et je m'en vais !


kimannzo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

kimannzo a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

là où l'enfance laisse des traces !

Je suis là, sur la côte sauvage
Où les rochers retiennent la mer,

Je suis revenue ....

Rien n'a changé : la dune, la plage,
Le phare dit encore son mystère,

Le lieu me salue !

Les rais d'un printemps neuf s'amusent
Sur le dos des vagues silencieuses,

Et je me souviens

De ce temps où déjà ma muse
Rendait ma plume bien ambitieuse

Au gré des matins,

Quand , sur le rocher de guingois
Qui se disait " roche aux mouettes",

Je lâchais mes mots...

Rosine, Titouan, Claire et françois,
Armés de seaux et d'épuisettes,

Se lançaient à l'eau...

Il est loin le temps des copains,
De l'insouciance et de leurs rires,

Je chantais déjà...

Sont tous passés mes lendemains
sans effacer tous leurs délires,

Je n'oublierai pas !

Ces premiers jours de mai libèrent sa fraîcheur,
J' abandonne mes treize ans,

Je dois repartir !

Il s'est logé là, dans mon coeur,
Une goutte de bonheur d'avant,

Un beau souvenir ...

Mon âme glisse sur ce décor...
Un dernier regard sur la mer ...
Salut ! l'enfance et ses trésors
Retour à la vie ordinaire ....

Et je m'en vais !


kimannzo [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

ne t'en vas pas
le partage est paisible
sur le pas de la poésie
il pousse à s'ouvrir
à dire les désirs comme les délires
du coeur et ceux de l'esprit

le chemin de la vie est rose épineuse on l'aime bien même si des fois c'est dur d'aller de l'avant
merci pour le partage de ce paysage et de ces souvenirs