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Bernard De L'Océan

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Bernard De L'Océan Empty Bernard De L'Océan

Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:22

La Nuit Transfigurée.

I
Ce flot de vent d'ombre et d'étoile
Au ciel immense qui se voile
Te fait trahir,
D'une lumière qui lointaine
Baigne tes songes de sirène
Et d'avenir,

II
Lueur de feu qui grève d'ombre
Tes yeux immenses qui font sombre
Dans les soleils,
D'une fontaine de silence
Qu'un froid stellaire étreint d'absence
Tes yeux vermeils.

III
Et la pâleur d'eau où se mire
Un soir étrange qui transpire
D' abolitions,
Jusqu' à penser à la paresse
Que dans un rêve de tristesse
Nous nous faisons,

IV
Songe de nuit et d'amertume
Quand nous de nos ailes sans plume(*),
A parcourir
Ce feu d'étoile qui chancelle,
Nous cherchons la flamme nouvelle
Jusqu' à mourir. . .

V
Ce vent de feu qui monte vite
Et cette lèvre qui m'invite
A t'embrasser,
Dans un voyage dont j'avais
Prévu les chemins que tu sais
Ensorceler,

VI
Ce soir étrange de sommeil
Qui nous conduit dans le soleil
D'ombre étoilée,
Nous ferons somme de langueur
Dans une vague de rumeur,
Transfigurée.
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:22

Avenir.

I
Ta vie est faite d'un sourire.
Ton existence est de sommeil.
C’est une étoile qui te mire,
Comme une larme de soleil.

II
Mon songe est un pays où tel un rêve blême,
Tu te fait de moi, seul, dans les ruines des jours.
Sur les nuits constellées te ferai-je la même?
Le même a comme toi ses ailes de toujours.

III
Et toi forte de ton pouvoir,
Sirène au regard étoilé,
Tu me sauve de mon savoir
Et de mon piège de clarté,

IV
Tu rêvera la nuit sans brume
Où multitude, nous serons
Loin des mirages d'amertume
Vers la lumière de nos fronts
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:22

Transfiguration.

I
Le soir qui vient de la rive,
Qui dans ta clarté s'avive,
Reflète dans tes yeux,
Une lumière où se lève
L'absence étrange qui rêve
La lueur pâle des feux,

II
Que le sombre apte à frémir,
Elève immense soupir,
Quand tes regards sont pareils,
Aux étoiles luminescentes,
Qui s' élancent éblouissantes,
Dans la blancheur des soleils. . .

III
Le vent mobile de l'ombre,
Dans la lumière qui s'ombre
Soulève dans tes cheveux
D'eau constellés de lointaines
Lueurs qui se font sirènes,
Et tes regards dangereux.
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:23

Soleils De Cire.

I
Le ciel est devenu au soleil étoilé
L'ombre de t'admirer.
Sa lumière immobile en rêve de clarté
Souffre de conspirer,

II
Dans les écroulements des rêves de lumières
Les éblouissements
Du soir immensément qui s'ombre de matières
Constellées d'océans.

III
Sur l'immobilité de tout ce qui est sombre,
Ce soleil qui pareil
Au rire immensité, fait l'éternité d'ombre
D'un durable vermeil,

IV
Candeur dans la nuit blême au terme du savoir
Stellaire de soupir,
Conspire infiniment que le vent est vouloir
A l'instant de souffrir,

V
Ces candélabres bleus qui brillent dans l'automne
En veilles de pâleurs
Et que la brise berce immense et monotone
De liquides couleurs. . .

VI
Ils font cet archipel de cire qui s'inspire
D’un sublime soleil,
Qui brille étrangement dans tes regards que mire
Un grand soleil pareil.
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:23

Naufrage.

I
Quand la lumière immobile du ciel
S'élève immense en rêve lumineux,
Que la noirceur étincelante en feux
D'ombre blanchit sous des regards de fiel,

II
Ne maudit plus la pâleur étoilée
Des soleils d'or qui t'enivrent de lune
Et qui te font perdre dans la nuit brune
Car la lumière est l'ombre condamnée.

III
Tu voit venir le temps des ombres vaines
De la lenteur du songe et de la mort
Quand nautonier tu meurs, quand tout s'endort,
Que les nuits bleues te livrent aux sirènes,

IV
Quand le sang noir de ton coeur d'océan,
Bat lentement sous des rives d'étoiles,
Et que la nuit fait phosphorer les voiles
De ton bateau qui sombre sous le vent.
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:23

Meurtrissure.

I
Mes lèvres saignent.
On me regarde, O lune absente.
Les ombres baignent
La fleur sève qui se tourmente
Et qui écoule,
Immense nuit d'ombre et de feu,
Comme une houle
La fraîcheur pâle du ciel bleu.

II
Mes lèvres saignent.
Le vent s'amuse et fait souffrir,
Les fleurs que plaignent
Des avalanches de soupir,
Quant l'immuable
Dans un finissement vermeil,
Fait sur le sable
Briller la pourpre du sommeil.
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:24

La Chanson Du Justicier.

I
Je suis la menace majeure,
Celui qu'on ne rappelle pas.
Je suis moi même et je demeure
Les destinées de vos trépas.

II
Vous! les personnes criminelles
Qui voulez tout déposséder
Je veux détruire vos marelles
Pour vous empêcher de jouer.

III
Les Ben Laddens et les Charognes
Craignez moi si vous le pouvez,
Car je vous chercherai des cognes.
Avec moi vous en trouverez.

IV
L'un persécute en Palestine,
Et l'autre tue les innocents.
Qui sera premier en vitrine?
A Qui vais-je casser les dents?

V
Peut-être à toi vieux Pinnochet
Pour saccager l'humanité,
Milosevic pour ton hochet
De mort, de monstruosité?

VI
Vous les Pol Pots, vous les Hitlers,
Vous finirez brutalement
Dans les noirceurs de vos hivers
En rendant votre sang méchant.

VII
Je suis la menace majeure.
Ne riez pas! je vous aurai!
Vous assassinez à mon heure.
A vos heures, je vous tuerai.

VIII
Vous! qui tentez de me convaincre
Que mes voisins sont dangereux,
Mon seul désir est de vous vaincre,
De vous coucher comme des gueux.

IX
Vous qui jouez la contredanse
De l'infernal ne jouez plus!
Soyez certain que ma vengeance
Aura la force d'un obus.

X
Avec mon fusil à lunette
Je sais que je vous détruirai
Et vous ferez la pirouette
De mort quand je vous percerai.

XI
Oui Je suis un danger majeur.
J'ai la puissance des savants
Et je ferai votre malheur
Pour protéger les innocents.

XII
Je suis la menace majeure.
Je suis fatigué des méchants
Persécuteurs et Je demeure
Celui qui brisera ces gens,

XIII
Avant qu' ils tuent mon voisin Juif
Ou mon collègue Musulman;
Je ne peux pas rester passif
Quant on brutalise un passant.

XIV
J'ai la patience du tonnerre
Et tôt ou tard je vous perdrai
Quand je vous jetterai par terre
Dans une guerre sans forfait.

XV
Vous! les Le Pens et Khomeinis
Et vous les sacrés Talibans
Qui endommagez nos pays,
Persécutez tant qu'il est temps!

XVI
Vous! les Sarkos et Politiques
Aux idéologies usées
Qui détruisez nos républiques
Et sévissez sous nos huées;

XVII
Oh vous les expulseurs d'amants
Vous les sinistres tortionnaires
Qui tyrannisez les enfants
Allez pourrir sur vos calvaires!

XVIII
Et vous les flics et les Paskuas
Pour qui tuer est un métier,
Vous! Parasites d'ici bas:
Allez vous faire emprisonner!

XIX
Requins! Vous aurez eu vos heures
A inventer l'insanité
Quand nous les menaces majeures
Nous sauverons l'humanité.

XX
Quand tous ces fléaux seront morts
Enfin nous pourrons respirer,
Laver le monde de leurs torts
Et je pourrai me reposer,

XXI
Au ciel ou en enfer, qu'importe!
j'aurai accompli mes desseins,
Et puis j'aurai claqué la porte
Pour enfermer les assassins!
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:24

L'Anti-Mort.

I
Non! Rester à jamais dans le temps immobile
Dans les grands mouvements de la nuit constellée?
Ce siècle sera noir si l'on reste servile;
Nous ne le pouvons pas quant tout n'est que pensée.

II
Quand le ciel immuable, étrange comme un rêve,
Eblouit nos grands yeux remplis d'immensité,
Et que le ranimé sans cesse se relève.
Resterions nous mortels pour n'avoir pas été?

III
Combat! Le ciel blanchit. L'océan se soulève.
Nageons à pleine rame et finissons vainqueurs.
Un mouvement s'élance en vague de la grève.
La nuit nous sauvera de toutes les langueurs.

IV
Vivons! La mort s'épuise en conflits singuliers.
Bien sûr nous l'attendons et nous n'avons pas peur
Car nos ordinateurs calculent les guerriers
Aux sabres sur-réels qui tuerons le malheur.
Rita-kazem
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:25

La Mort Du Papillon De Nuit.

I
Le temps lent et monotone,
Dans le silencieux automne,
D'un immense soleil d'or,
En larme en aiguille, bleu
Dans l'ombre couleur de feu,
Pèse à la mer qu' il endort.

II
Son long torrent d'amertume,
Dans l'ombre couleur de brume,
En pâle scintillement,
D'une lueur inouïe,
Fait d'une larme de pluie,
Briller comme un diamant,

III
L'ocean bleu pale et livide
Vague comme un papillon vide,
Qui sous l'azur fait une fleur
Sur la lumière que ternit
L'immensité noire de nuit
De ce feu pâle de couleur.

IV
Dan l'eau d'argent qui la flétrit,
Une forme frêle frémit,
Pourpre remue avec lenteur.
On dirait comme une anémone,
La couleur du ciel la couronne,
Laisse une tache de pâleur,

V
Qui doucement comme un rêve de pierre
Etrangement d'une grande lumière,
Faisant rougir sa forme dans le vent;
Immensément d'une grande tristesse,
Immensément se lève et puis se baisse
Dans un sublime et large mouvement.

VI
Pâle on dirait sur l'océan une ombre,
Qui phosphorant comme une blancheur sombre,
En s'épanchant lente à s'épanouir,
Dans la lumière immense et violette
De la mer, fait la frêle marionnette
D'un papillon profond comme un soupir.

VII
Triste et multiplié dans les prismes du rêve,
Que fait en s'épanchant l'onde qui le soulève
Sur des cercles de nuit et d'immobilité,
Il ferme lentement dans l'eau rouge de sang
Sa grande aile de vie et d'éblouissement
Dans une naturelle et plastique unité.

VIII
Et l'immensité noire et sombre des soleils,
Fait rire rouge d'eau les étranges vermeils
Des pourpres papillons mourant comme les fleurs:
En circulation d'onde pâle d'écume,
Lentement, lentement, dans l'ombre se consume,
L'océan qui remue en vagues de rumeurs.

IX
Tout doucement dans un grand crépuscule
On voit brûler sur le jour qui recule,
En larme d'or son aile immensité,
Qui sous le ciel immense de couleur,
Voici pleurer éblouissante pleur,
En multitude à ce feu de clarté.

X
Pâle et sanglant, fixe, bleu sur le sable,
On voit briller sa mort inéluctable,
Dans l'océan s'inonder de soupir,
Comme un voilier d'ambre pâle de brume
Qui sous les feux de la nuit se consume
D'ombre de vie sous l'étrange mourir.

XI
L'immense nuit monte et s'avance,
Dans un sanglot lent de silence,
Large comme un océan noir,
Et feuillolante comme un feu,
Fait phosphorer dans le flot bleu,
Un papillon, chargé de soir,

XII
Qui devient éblouissement,
En lumineux scintillement
Bleu et semblable à l'infini,
Comme une goutte s'évapore,
Sous le soleil qui la colore,
Dans sa lumière s'abolit.

XIII
Au ciel brûlant comme un rêve,
En vent étrange il s'élève,
En rose d'obscurité,
Tel une ombreuse pâleur,
D'une immuable splendeur
Immense d'éternité.

XIV
Pâle de vie et de mort,
Fuyant dans le vide d'or
En anémone de nuit,
D'une étincelle d'argent
Dans le ciel de l'océan
Immense sur l'ombre fuit. . .
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Message par Rita-kazem Ven 30 Avr - 20:25

Néda.

I
Ses grands yeux d'argent noirs qui miraient les étoiles
Se sont éteints au jour devant l'immensité.
Comme deux papillons qui ferment leurs deux voiles
Au soleil du printemps avant de s'envoler.

II
Sans carte et sans compas sur l'eau illuminée,
Flottante à la dérive au but sempiternel,
Elle va vers la mer d'une autre destinée
Sous les tourbillons bleus du cosmos et du ciel.

III
O pâle Néda blanche et ton soupir de rêve,
C'est que la mort voudrait déjà te retenir,
Quand la vague du temps cruelle te soulève
Vers un autre avenir ou l'on te fait mourir.

IV
C'est que tu demandais la liberté de vivre
Sans chaîne et sans prison, sans avoir à souffrir
Ces extrêmes démons et leur religion ivre
De carnage, d'horreur, de haine et de martyr.

V
Mais Dieu en te guidant dans ses paradis frêles,
A l'Islam de lumière au rêve constellé,
Te fait la Jeanne d'Arc des mosquées éternelles
Comme un ange perdu, et soudain retrouvé.



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