Phénomènes paranormaux?!

Maisons hantées par des fantômes, poltergeist - mot venant de l'allemand formé de poltern, "faire du bruit", et de geist, "esprit" - comme les lévitations (assiettes et chaises qui volent ou virevoltent) et autres phénomènes inexpliqués... Certaines personnes disent avoir vécu d'étranges phénomènes qui échappent à toute explication rationnelle. Nous avons trouvé quelques témoignages de personnes ayant vécu ce genre d'expérience ésotérique. Que l'on y croit ou non, peu importe, car nous pouvons bien nous amuser à nous faire peur... Bouh !
Maison hantée : la célèbre bâtisse d'Alger de Ras Hamidou



Les Algérois connaissent bien l'histoire de la célèbre maison hantée de Ras Hamidou, surplombant la mer, et dont l'histoire surprenante a très souvent été relatée par les journaux. Plusieurs familles algériennes ont essayé d'habiter cette belle bâtisse algéroise, abandonnée après le départ des pieds-noirs en 1962. Mais aucune n'a pu y rester : à chaque fois qu'une famille a tenté de s'y établir, elle a eu affaire à de redoutables et très hostiles "fantômes" qui ont poussés les gens à quitter les lieux. En effet, dès la nuit tombée, les chaises volaient, une force surhumaine semblait cogner contre les murs et, selon les témoins, les vêtements des habitants voltigeaient dans les pièces comme dans un film d'horreur ! Brrrr, ça fait froid dans le dos ! Les nouveaux habitants étaient terrorisés et ne parvenaient jamais à rester longtemps dans la maison. On comprend pourquoi ! Au fil des années, la maison hantée ne fut ni entretenue, ni démolie. C'est devenu un vestige de l'époque coloniale et nul ne semble vouloir y habiter ni même y toucher, de peur, sans doute, d'être frappé par la malédiction ! Tant mieux, car, tant qu'on les laisse tranquilles, les étranges fantômes de la maison hantée ne nuisent à personne.
Témoignage de Sara (24 ans, Lyon, France).



"Lorsque j'étais enfant, nous habitions avec ma famille une maison datant du 19e siècle, où il régnait une atmosphère étrange, froide. Il s'y déroulait également des choses paranormales : les portes claquaient souvent et avec un bruit de fracas. La nuit, on entendait frapper aux murs, les meubles semblaient craquer dans les pièces voisines; pourtant, lorsqu'on ouvrait la porte et qu'on allumait les lumières, il ne se passait plus rien ! Plus impressionnant encore : le soir avant de nous coucher, nous fermions toutes les portes de la maison et celles des placards à clé, or le matin à notre réveil nous constations que les portes des placards étaient ouvertes et qu'il y avait comme des traces du passage d'une personne... mais cela n'était logiquement pas explicable ! A cette époque, nous avions sans cesse des problèmes graves dans la famille : accidents, blessures, maladies, malchance... Mon grand-père était venu séjourner dans notre maison et il y est décédé quelques jours plus tard. Il avait une maladie du foie avant de venir chez nous, mais c'est quand même dans notre maison qu'il est mort ! Avant de mourir, il nous avait d'ailleurs dit quelque chose comme "il y a un problème dans cette maison, n'y restez pas". Chaque personne qui est venue séjourner dans notre maison a eu un accident par la suite. Il y avait aussi d'autres bizarreries : sans qu'il n'ait plu, notre maison se trouvait parfois inondée avec une eau atteignant 10 cm de hauteur ! Au début, mes parents pensaient qu'ils étaient en train de devenir fous. Jusqu'au jour où un couple d'amis est venu dîner chez nous. Les amis de mes parents ont été traumatisés de voir les chaises voler et cogner les murs ! Ils ont surnommé notre maison "la maison de l'horreur" ! Mes parents ont tout fait pour la vendre au plus vite depuis cet épisode. On a ensuite emménagé dans une maison beaucoup plus calme et les choses sont rentrées dans l'ordre (nous n'étions plus victimes de problèmes à répétition). Quant à la maison de l'horreur, on a appris qu'elle avait été achetée et revendue plusieurs fois. Personne n'arrive à s'y installer longtemps. On raconte qu'un homme s'y était suicidé par pendaison, il y a longtemps. C'est peut-être son esprit qui hante la maison ? En tous cas, je pense que les gens qui se moquent et qui nous prennent pour des fous n'ont jamais mis un pied dans ce genre de maison, c'est sûr !".
Témoignage de S. (44 ans, Belgique).



Je suis très sensible et j'ai vécu plusieurs expériences paranormales dans ma vie. Je n'en parle qu'à des personnes de confiance, de peur qu'on me prenne pour une folle ! L'une de mes premières expériences ésotériques remonte à l'époque où je venais de quitter mon mari. Je dormais seule, dans une chambre que je louais à une femme qui dormait juste à côté. Une nuit, je me réveille en sueur et jette un œil à mon réveil, il était trois heures du matin. Au moment où j'allais me rendormir, j'aperçois au plafond une silhouette sombre qui s'approche de moi et traverse ma chambre. Le lendemain, j'apprends avec effroi que la propriétaire est décédée dans la nuit, vers trois heures du matin ! Quelques années plus tard, alors que j'habite une autre maison où je me sens mal, il m'arrive de me sentir épiée, surtout lorsque je regarde la télévision le soir. Une nuit, je me réveille brusquement et je vois la silhouette d'un pendu juste au dessus de mon lit. Deux semaines plus tard, je vais dîner chez mes voisins, à qui je confie que je ne me sens pas à l'aise dans ma maison. Au fil de la conversation, ils m'apprennent qu'un homme s'y était suicidé six ans auparavant ! Je trouve tout cela étrange et angoissant. J'ai l'impression d'avoir un sixième sens mais que je ne maîtrise pas.
Témoignage de Laure (37 ans, Normandie, France).



"J'ai vécu des expériences médiumniques : j'ai eu des visions que je suis incapable d'expliquer par la raison. L'expérience qui m'a le plus marquée est l'histoire de la vieille abbaye. Un jour, il y a dix ans de cela, je vais visiter une ancienne abbaye avec un ami. En pénétrant dans la bâtisse, une terrible angoisse m'étreint. Des gens sont coincés ici, je ressens leur colère, ils hurlent dans ma tête ! Il me semble que cet endroit a été incendié, j'ai une vision avec des flammes. La souffrance que je ressens est si forte que j'ai le front en sueur, je veux quitter les lieux sur-le-champ ! Mon ami me regarde avec des yeux exorbités et croit que je blague. J'aurais réagi de la même façon à sa place. Je finis par le convaincre de partir et le soir même je rêve de l'abbaye : elle est bombardée pendant une guerre, des gens courent et certains sont tués. Je vois un homme, un Allemand, qui tient une sorte de toile de peinture. En faisant des recherches, j'ai appris que l'abbaye avait effectivement été bombardée en 1944 et qu'elle avait brûlé. Récemment, mon ami m'a montré un article disant que des travaux de restauration de l'abbaye avait été entamés et qu'un tableau ainsi que des ossements humains y avaient été retrouvés... Cela m'a laissée sans voix ! Plus tard, lorsque je me suis inscrite aux Beaux-Arts, installés dans une vieille bâtisse, un ancien couvent précisément, j'ai connu une expérience similaire à la précédente. Pour aller en cours, je devais passer par un large couloir avec une vue donnant sur un beau jardin. En le traversant, je ressentais la même chose que dans l'abbaye : un malaise que je ne pouvais expliquer. En me renseignant sur l'histoire de la bâtisse, j'ai découvert qu'autrefois des moines venaient rendre visite aux nonnes du couvent, et pas toujours pour se recueillir ! Lors de fouilles, un grand nombre d'ossements de nouveau-nés avaient été découverts dans le fameux jardin !".

L'Histoire est pleine de visions. Des visions qui ont amené de grands hommes à faire de grandes choses et des méchants à en perpétrer d'infâmes. Des visitations par des êtres immatériels ont amené Jeanne d'Arc à combattre pour la France. Et également l'Éventreur du Yorkshire à tuer des prostituées ! Un chercheur obstiné peut détecter des visions de toutes sortes —'anges, démons, villes, monstres, cieux, enfers, elfes, fées, soucoupes volantes, saints, amants, morts et mourants et bien d'autres choses encore.


La plupart sont uniques : on les voit une fois, rarement plus. Elles se rapportent à la personne qui les voit, ou au lieu où elles sont vues, ou à une combinaison de circonstances particulières qui ne risquent pas de se reproduire de sitôt. Fascinantes certes, mais trop variées pour qu'on en puisse tirer quelque conclusion logique. La vision la plus fréquemment rapportée dans le monde occidental depuis plus de huit cents ans est celle de la Vierge Marie, mère du Christ. Il y a quelques variations de détails, âge, vêtements, accessoires ou compagnons, mais l'ensemble des descriptions est remarquablement cohérent. Le sont aussi les rapports de guérison et de prophétie qui accompagnent ces visions.

Le nombre des apparitions se chiffre par milliers, et augmente sans cesse. En étudiant huit cas séparés, les uns célèbres, d'autres moins, survenus en Europe et aux États-Unis depuis cent cinquante ans, nous pouvons obtenir une impression d'ensemble de ce sujet fascinant.

Dans notre monde occidental, il s'agit de Satan, d'un Démon ou du Diable qui est censé s'être emparé de certaines des ressources physiques et/ou mentales d'un individu pour le contraindre à des actes auxquels il n'adhère généralement pas, dont il ne se souviendra pas et qu'il réprouve dans son état normal. On ajoute que la nature du phénomène exige pour se départager de la pathologie la production de phénomènes d'ordre parapsychiques.


Les états du possédé


On distingue un état de calme et un état de crise. L'état de crise se traduit par des contorsions, des éclats de rage, des paroles impies et blasphématoires. Pendant la période de calme, tout est généralement oublié et le comportement redevient bien adapté, voire très pieux.
Mis à part sa signification théologique particulière et les éventuels phénomènes parapsychiques qui lui seraient associés, la crise de possession ne se distingue pas d'une crise d'hystérie.
Pour les théologiens, le diagnostic différentiel entre maladie mentale et possession diabolique, ne se fait que sur l'existence de phénomènes paranormaux. Ce qui, auparavant était considéré comme le signe certain de l'authenticité d'une possession ne peut plus aujourd'hui passer pour tel sans plus ample examen.

Les symptômes de la possession


Selon les théologiens, il existe des signes permettant de porter le diagnostic de possession. Le Rituel Romain énonce trois symptômes essentiels parmi d'autres qui auraient une valeur analogue:
- Parler ou comprendre une langue inconnue (glossolalie).
- Découvrir les choses éloignées et secrètes (voyance).
- Faire montre d'une force inexplicable par l'habitus physique de la personne considérée (psychokinèse).
Les gestes pieux mettent le possédé dans une rage folle et le conduisent à blasphémer horriblement. L'amnésie de la possession est fréquente, et souvent constante.
Les marques du diable, pour l'Eglise du Moyen Age, ne se limitaient pas aux trois signes, aujourd'hui mentionnés par le Rituel Romain; on donnait même la préséance à d'autres symptômes tels que la lévitation et surtout des zones d'anesthésie, des points du corps anormalement insensibles (il s'agit, pour le neurologue moderne, d'un symptôme de lèpre à son début, de certaines maladies neurologiques ou d'un phénomène de nature hystérique.


Réaction d'un sujet "possédé" :
"Un psychiatre m'adressa Serge, dix neuf ans. Prostré sur sa chaise, il regardait fixement le ciel en émettant des grognements. Je commençai mon exorcisme. Soudain les grognements s'accentuent, Serge tourne sa tête vers moi et me "fusille" d'un regard meurtrier, les yeux exorbités striés de filets de sang, l'écume aux lèvres. Il se lève et les mains en avant, se précipite sur moi en criant avec rage, cherchant à m'étrangler. Je saisis ma fiole d'eau bénite et je l'asperge. Il s'arrête net et se roule par terre en écumant de rage. Il se redresse brutalement, me fixe dans les yeux. Il se précipite vers moi pour me mordre. Deuxième aspersion d'eau bénite, il s'écroule à terre comme foudroyé. Je ne lui laisse pas le temps de se relever. Crucifix en main gauche, je saisis de la main droite mon épée d'exorcisme et je commence le rituel d'exorcisme. Au bout d'une heure de ce combat, l'entité du mal qui possède Serge est plus excitée que jamais. Je concentre toute mon énergie sur les mots du rituel et je trace sur son front l'esquisse d'un signe de croix avec le crucifix. Il hurle, empoigne avec ses deux mains mon avant-bras. Je lâche le crucifix, mais de l'épée que je tiens de la main droite, je touche son poignet. Il lâche mon bras et se recule, stupéfait. Je prononce les paroles du rituel. Mon épée tient momentanément en respect le possédé. Une paix s'installe en moi, ma voix s'affermit. Tout devient plus facile, comme si une force supérieure se manifestait à travers moi. Après huit heures de combat éreintant, je le laisse, rejoignant mon domicile pour dormir. Le lendemain, je ressens des douleurs dans tout le corps, et j'ai l'impression qu'une partie de mon énergie vitale me manque. Nous arrivons alors aux tests ultimes. Il est capable d'accepter une hostie consacrée sans la vomir ou la recracher. Il supporte l'eau bénite, il accepte les onctions d'huile et récite en même temps que moi les prières usuelles. Je trouve dans son regard une expression amicale, sans aucune lueur provenant d'une autre présence en lui."