deux coeurs

Dans un monde indifférent
Un couple souriants
Pensait aux souvenirs heureux.

Sur le chemin de l'amour
Se trouve toujours
La foi, l'espérance et la sérénité.

Nous irons enlacés deux lunes ivres
Dans le silence moite d'une nuit
Serons amants fougueux pressés de vivre
A l'écart du temps qui fuit

Désir à fleur d’œil
Dans le silence complice.

Rires mêlés
En sonate limpide
À l’orée des caresses.

Froissement furtif
Des peaux électriques
Dans la pudeur des draps.

Tu es tendre, tu es douce, tu es belle, ô belle rose
Laissons nos corps épanouis se sourire, en bonne dose
Laissons nos coeurs se parler à l’oreille,s'évader du morose
Ils ont tant de choses tendres à se dire, san penser à faire pause.

claire de lune, je suis ravie de ce beau com qui fait chaud au coeur

le dessin comme la poésie nous extrait du temps qui passe et pourtant le temps qu'on leur consacre n'est pas perdu, il est excitation joyeuse, ou angoisse de la création selon son bon vouloir.

j'aime beaucoup ta façon de dessiner....d'esquisser avec tendresse et le brin de nostalgie dans les yeux de tes modèles transparait.

Tout fruit ou tout fuit ? Les deux sont jolis et quelquefois le hasard objectif, nous fait écrire un mot pour un autre. Il n'y a pas que JE qui est un autre...L'instant de paix est un très beau dessEin...

LES YEUX FERMES POUR S'ABSORBER ET UNE BELLE DANS LA PAIX SOURIANTE REVANT DU GESTE SUIVANT,EXCELLENT,PEINTRE,PEINTURE ET SUJET,MOHAMED

A yann Venner

Je partage tout a fait l'opinion de notre administratrice

Merci de nous faire connaître des poèmes d'un autre monde, d'une autre époque.

Le poète fait petit à petit gagner l’onirisme sur la rencontre réelle avec la femme. Enfin, cette rencontre de l’onirisme et de la poésie donne naissance à un poème quasi hypnotique.
**
j'admire ta façon de lire et de commenter
au plaisir VENNER

A PROPOS DU POEME DE R. DESNOS
Au cœur des nuits, les amants rêvent de celles qu’ils aiment, et s’ils sont poètes, ils recueillent leurs rêves dans leurs vers. Depuis les origines de la poésie lyrique amoureuse, le rêve de la femme aimée constitue un topos récurrent. Le rêve aiguise le désir, offre à l’amant un espace où réaliser l’union impossible, mais, pour apaisant qu’il soit, reste secondaire par rapport à la conquête de la femme aimée. Dans son recueil Corps et Biens, publié en 1930, Robert Desnos reprend ce topos du rêve de la femme aimée, dans un poème en prose intitulé « A la mystérieuse : j’ai tant rêvé de toi ». La thématique du rêve et du sommeil est particulièrement chère à Desnos, comme d’ailleurs à tous les surréalistes : il partage avec ses amis Breton, Aragon, Eluard… la fascination pour le pouvoir de l’inconscient. Tous se livrent à des expériences diverses pour explorer le continent mystérieux de l’onirisme, et Breton salue à plusieurs reprises les dons exceptionnels de medium de Desnos, par ailleurs sujet au somnambulisme. De fait, l’onirisme est au cœur de ce poème, et infléchit ainsi considérablement le topos lyrique traditionnel.
Comment ce poème d’amour paradoxal organise-t-il l’effacement progressif de la femme réelle, pour faire triompher le sujet rêvant, et le rêve sur la vie ?
Le poème est d’abord structuré par un mouvement de désincarnation progressif. Le poète fait petit à petit gagner l’onirisme sur la rencontre réelle avec la femme. Enfin, cette rencontre de l’onirisme et de la poésie donne naissance à un poème quasi hypnotique.

Le début du poème de DESNOS, mort en camp de concentration à TEREZIN, ( Tchéquie actuelle).

"J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.
Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivant
Et de baiser sur cette bouche la naissance
De la voix qui m'est chère?

J'ai tant rêvé de toi que mes bras habitués
En étreignant ton ombre
A se croiser sur ma poitrine ne se plieraient pas
Au contour de ton corps, peut-être.
Et que, devant l'apparence réelle de ce qui me hante
Et me gouverne depuis des jours et des années,
Je deviendrais une ombre sans doute.
O balances sentimentales.

J'ai tant rêvé de toi qu'il n'est plus temps
Sans doute que je m'éveille.
Je dors debout, le corps exposé
A toutes les apparences de la vie
Et de l'amour et toi, la seule
qui compte aujourd'hui pour moi,
Je pourrais moins toucher ton front
Et tes lèvres que les premières lèvres
et le premier front venu."

Merci SOUZ de cette espérance : frisson éternel de tous les jours futurs.

j'aime jouer du noir sur blanc
faire sortir les trois dimension avec un serne
sans avoir besoin d'autres outils que le crayon

Un rêve tant de fois exploité,
Qu'il en devient presque réalité,
Je sens le souffle de sa bouche,
Je voudrais tant qu'il me touche.