Hussaine Murdane:Dernier gala
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Hussaine Murdane:Dernier gala
Dernier
gala
Hussaine Murdane
Dans un bol de miel, l'abeille s'est noyée.
Elle ne songe plus au plaisir
de butiner...
Tous les jardins du monde
S'épanouissent autour de tes
lèvres
Alors ne me prive pas du plaisir
De m'asseoir entre tes cils
La
seule poésie qui m'enchante
Naît à chaque instant au fond de tes yeux.
Ne me dis pas que je suis épris de toutes les
couleurs ,
Je ne m'attarderai pas sur ta joue éclatante,
Mes ailes se sont
blotties
A la fenêtre de soie de ta poitrine d'enfant.
ô village virginal
Quand va s'ouvrir la porte verte
Pour
recueillir le voyageur maudit?
Dans mon coeur s'est brisée la boule de
cristal
Et j'ai besoin de tes lèvres
Pour retirer les éclats de mes
multiples
blessures
Pour l'amour j'ai rédigé mille requêtes,
Mais je n'ai
signé
Que celle qui t'était destinée
ô plume d'opium,
ô intarissable
coffret de musc.
Viens vite avant que ne s'échappe le matin
Car sur ton
bras orné de parfum,
Je veux un dernier gala pour honorer le chant.
Tous sont partis
Il ne reste dans le café obscur
Que mon
visage triste
Entre et disperse tes étoiles
Dans la nuit morte.
Je viens vers toi
La source en moi s'est tarie
Et la rouille
s'est répandue dans mon sang
Laisse-moi approcher
de la pluie entre tes
doigts,
Pour que s'humecte la pierre sèche de ma
bouche
Ah!
Les
roses ne poussent pas en enfer
Et Je t'aime
Je rêve de consigner mon
dernier soupir
Sur ton épaule frêle.
Trauit par : (Jamel Eddine Bencheik)
Le
poems arabe moderne
Anthologie etabie er presntee
Par Abdul
Kader ElJanabi
Preface de Bernard Noel
Maisonneuve & Larose,
1999
15, rue Victor-Cousin
75005 Paris (France)
www.maisonneuve-et-larose.com
gala
Hussaine Murdane
Dans un bol de miel, l'abeille s'est noyée.
Elle ne songe plus au plaisir
de butiner...
Tous les jardins du monde
S'épanouissent autour de tes
lèvres
Alors ne me prive pas du plaisir
De m'asseoir entre tes cils
La
seule poésie qui m'enchante
Naît à chaque instant au fond de tes yeux.
Ne me dis pas que je suis épris de toutes les
couleurs ,
Je ne m'attarderai pas sur ta joue éclatante,
Mes ailes se sont
blotties
A la fenêtre de soie de ta poitrine d'enfant.
ô village virginal
Quand va s'ouvrir la porte verte
Pour
recueillir le voyageur maudit?
Dans mon coeur s'est brisée la boule de
cristal
Et j'ai besoin de tes lèvres
Pour retirer les éclats de mes
multiples
blessures
Pour l'amour j'ai rédigé mille requêtes,
Mais je n'ai
signé
Que celle qui t'était destinée
ô plume d'opium,
ô intarissable
coffret de musc.
Viens vite avant que ne s'échappe le matin
Car sur ton
bras orné de parfum,
Je veux un dernier gala pour honorer le chant.
Tous sont partis
Il ne reste dans le café obscur
Que mon
visage triste
Entre et disperse tes étoiles
Dans la nuit morte.
Je viens vers toi
La source en moi s'est tarie
Et la rouille
s'est répandue dans mon sang
Laisse-moi approcher
de la pluie entre tes
doigts,
Pour que s'humecte la pierre sèche de ma
bouche
Ah!
Les
roses ne poussent pas en enfer
Et Je t'aime
Je rêve de consigner mon
dernier soupir
Sur ton épaule frêle.
Trauit par : (Jamel Eddine Bencheik)
Le
poems arabe moderne
Anthologie etabie er presntee
Par Abdul
Kader ElJanabi
Preface de Bernard Noel
Maisonneuve & Larose,
1999
15, rue Victor-Cousin
75005 Paris (France)
www.maisonneuve-et-larose.com
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
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