LA ROUTE

daniel a écrit:

Prendre une route de nuit Avaler des bandes kilométriques comme des doses de morphine qui pénètrent un corps malade Il y a les courtes et rapprochées Mitraillette d'extase Il y a les courtes et éloignées Va et vient incessant entre reins de femme Et il y a les continues Un son, sans fin doux et langoureux Des courbes parfaites Méandres lentes Sur ce chemin noir les lucioles roulantes sont reines Arrivée dans une petite ville fumée brûlante des viandes de bêtes bouillantes Hommes et femmes lumineux de vie Vieillard pédalant à vélo perdu de solitude Faibles lumières illicites qui discutent tout bas Court répit de vie, la route revient vite Noire et blanche éblouissante et rouge feu Silhouettes dans la nuit d'arbres maigrichons tordus par le vent Les arbres d'ici poussent tordus. Une carriole trainée par un âne Les arbres sont des autostoppeurs tranquilles avec des barbes pointues. Les arbres poussent tordus et en bande Ils sont endormis, peut être morts Seuls quelques uns prennent vie. C'est un phare qui fait soleil derrière eux.

daniel a écrit:

Prendre une route de nuit Avaler des bandes kilométriques comme des doses de morphine qui pénètrent un corps malade Il y a les courtes et rapprochées Mitraillette d'extase Il y a les courtes et éloignées Va et vient incessant entre reins de femme Et il y a les continues Un son, sans fin doux et langoureux Des courbes parfaites Méandres lentes Sur ce chemin noir les lucioles roulantes sont reines Arrivée dans une petite ville fumée brûlante des viandes de bêtes bouillantes Hommes et femmes lumineux de vie Vieillard pédalant à vélo perdu de solitude Faibles lumières illicites qui discutent tout bas Court répit de vie, la route revient vite Noire et blanche éblouissante et rouge feu Silhouettes dans la nuit d'arbres maigrichons tordus par le vent Les arbres d'ici poussent tordus. Une carriole trainée par un âne Les arbres sont des autostoppeurs tranquilles avec des barbes pointues. Les arbres poussent tordus et en bande Ils sont endormis, peut être morts Seuls quelques uns prennent vie. C'est un phare qui fait soleil derrière eux.

rayane a écrit:

daniel a écrit:

Prendre une route de nuit Avaler des bandes kilométriques comme des doses de morphine qui pénètrent un corps malade Il y a les courtes et rapprochées Mitraillette d'extase Il y a les courtes et éloignées Va et vient incessant entre reins de femme Et il y a les continues Un son, sans fin doux et langoureux Des courbes parfaites Méandres lentes Sur ce chemin noir les lucioles roulantes sont reines Arrivée dans une petite ville fumée brûlante des viandes de bêtes bouillantes Hommes et femmes lumineux de vie Vieillard pédalant à vélo perdu de solitude Faibles lumières illicites qui discutent tout bas Court répit de vie, la route revient vite Noire et blanche éblouissante et rouge feu Silhouettes dans la nuit d'arbres maigrichons tordus par le vent Les arbres d'ici poussent tordus. Une carriole trainée par un âne Les arbres sont des autostoppeurs tranquilles avec des barbes pointues. Les arbres poussent tordus et en bande Ils sont endormis, peut être morts Seuls quelques uns prennent vie. C'est un phare qui fait soleil derrière eux.

LA ROUTE
LE VOYAGE
LE CHANGEMENT
LES ÊTRES AIMENT BOUGER
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Dad Allaoua a écrit:Bonsoir Daniel

la route, le titre de votre poème est très significatif, trouver sa voie est la clé de réussite en toute chose, sauf en amour cette voie nous conduit dans l'abysse de la souffrance
Bonne soirée
Amicalement
Allaoua

julien a écrit:

daniel a écrit:

Prendre une route de nuit Avaler des bandes kilométriques comme des doses de morphine qui pénètrent un corps malade Il y a les courtes et rapprochées Mitraillette d'extase Il y a les courtes et éloignées Va et vient incessant entre reins de femme Et il y a les continues Un son, sans fin doux et langoureux Des courbes parfaites Méandres lentes Sur ce chemin noir les lucioles roulantes sont reines Arrivée dans une petite ville fumée brûlante des viandes de bêtes bouillantes Hommes et femmes lumineux de vie Vieillard pédalant à vélo perdu de solitude Faibles lumières illicites qui discutent tout bas Court répit de vie, la route revient vite Noire et blanche éblouissante et rouge feu Silhouettes dans la nuit d'arbres maigrichons tordus par le vent Les arbres d'ici poussent tordus. Une carriole trainée par un âne Les arbres sont des autostoppeurs tranquilles avec des barbes pointues. Les arbres poussent tordus et en bande Ils sont endormis, peut être morts Seuls quelques uns prennent vie. C'est un phare qui fait soleil derrière eux.

*Merci pour ce voyage en vers.

BIR TAM TAM a écrit:Bonsoir daniel,
Dans ce voyage merveilleux de nuit,
tu fais le guide talentueux... C'est agréable de
voyager sur tes vers, merci.
Amitiés
BTT

Nadej-isis a écrit:Les arbres sont des autostoppeurs tranquilles avec des barbes pointues.
Les arbres poussent tordus et en bande
Ils sont endormis, peut être morts
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ces images me plaisent
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moi quand j'étais petite je croyais que la lune nous suivait partout lors de nos voyages qu'ont faisait toujours de nuit pour éviter la chaleur du jour