joiedevie Forum de Aziza Rahmouni
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

poèmes soufisme

3 participants

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Aller en bas

poèmes soufisme Empty poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:28

Bien-Aimé, par Ibrahims Kone







Qu’attends-tu de moi Oh bien aimé ?
Combien de voies dois-je emprunter pour te voir ?
Combien de sources limpides pour miroirs ?
Ne t’ai-je pas assez aimé ?



Jour et nuit je renonce au repos pour l’espoir
D’entendre le souffle silencieux de ton passage
Le doux murmure étouffé de l’encensoir
Toute fumée devenant un présage



Qu’attends-tu de moi oh invisible désiré ?
Combien d’offrandes dois-je mettre sur l’autel ?
Combien de fois dois-je me rendre à ton autel ?
N’ai-je pas pour toi suffisamment déliré ?



J’ai perdu ceux qui me furent chers
Je me suis sans contrainte sanglé de fers
J’ai renoncé au plaisir du gain
Je me contente nuit et jour de sel et de pain



Dis-moi est- ce parce que je crois mériter une récompense ?
Que ma vie entière ne vaudra jamais un seul regard ?
Que hypocrite je me satisfais de ces ruses de renards ?
Parles, dis moi un mot pour ta majestueuse défense !



Tu ne diras rien puisque là encore ma ruse t’est dévoilée.
Je me suis cru plus intelligent et tu m’as éprouvé.
J’ai cru avoir trompé ta vigilance et de moi tu t’es voilé
Alors je renonce à ta recherche puisque c’est à toi de me trouver.

Ibrahims
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Ibrahims Kone

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:29

Devenir Homme

Viens et prends place parmi ceux qui ont oublié leurs patries
Viens et joins-toi à ceux dont les cœurs, d’Amour sont pétris
Ceux qui de nuit et de jour, dans le silence de leur cœurs
De l’inexistant, invoquent son ineffable nom en chœur



Prends place dans l’assemblé des silencieux
Ceux qui de leurs richesses sont oublieux
Qui ont perdu le sens du toi et moi
Pour se fondre dans un univers sans le moi



Ils ne lisent plus de livres, ils ne regardent plus le ciel
L’univers entier est leur livre, il leur révèle le secret éternel
Ils ne parlent plus de leurs rêves, ils ne parlent plus de l’Eden
A quoi leur sert-il de s’intéresser à ces épiphénomènes ?



Ils ont troqué leurs habits d’ascèse contre des haillons
Ils se sont brûlés à la grande lumière tels des papillons
Ils sont devenus lumières et flammes pour l’éternité
Ils éclairent nos nuits noires et nos froides matinées



C’est eux que tu rencontres balayant la rue du quartier
Tu les vois souvent parmi des brigands ou des financiers
En artisans ou en mendiants tu les verras déguisés
Artistes en herbe ou maestro sur les Champs Elysées



C’est eux l’Homme et nous en sommes les larves
Satisfaits de nos cocons nous oublions ces braves
Seuls ceux qui ont pu briser le joug de ce monde de vipères
Sont dignes de refléter l’image primordiale du Père

Ibrahims


Dernière édition par nisrine nacer le Mer 31 Mar - 20:31, édité 1 fois
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty J’ai compris......

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:30

J'ai compris, par Ibrahims Kone



J’ai compris qu’il vaut mieux se taire quand on veut se faire entendre
Que le silence est une cruche, remplie d’un nectar doux et tendre
Que la patience des braves ne se mesure pas toujours en terme de victoire
Que la vie d’ici bas n’est pas qu’un purgatoire



J’ai compris qu’il vaut mieux sourire en quittant ce monde
Que les larmes sont le signe de l’abandon et du doute
Que le sourire efface la crainte même dans la déroute
Qu’il n’y a rien de meilleur que l’harmonie et la paix profonde



J’ai compris que le temps ne passe pas comme l’on croit
Que c’est nous qui passons dans le temps qui nous tend la main
Que gagner le pain a la sueur de notre front n’est pas une croix
Que la vraie croix est la façon dont nous mangeons ce pain



J’ai compris que la beauté n’est qu’une pale copie de la bonté
Que la parure du cœur vaut mieux que les fards sur le visage
Que les belles paroles ne font pas toujours le sage
Que le sage et le fou sont les deux voix de son immense bonté



J’ai compris que finalement je n’ai rien compris
Que chaque jour révèle que nous n’avons rien appris
Que ma raison n’est pas nécessairement ton tort
Que la vérité n’est pas toujours du coté du plus fort
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Hafiz: j'ai tant appris

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:32


J'ai tant appris



J'
Ai
Tant
Appris de Dieu
Que je ne peux plus
Me
Prétendre
Chrétien, Hindou, Musulman,
Bouddhiste, Juif.
La Vérité a tant partagé de sa Substance
Avec moi
Que je ne peux plus me prétendre
Homme, femme, ange
Ou même pure
Ame.
L'Amour est devenu
Si complètement l'ami de Hafiz
Qu'il s'est transformé en cendres
Et m'a libéré
De tous les concepts et images
Que mon esprit ait jamais connus.
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:34

J'étais un instrument désaccordé, par Arif al-Zeitun



J'étais un instrument désaccordé
Dont les cordes entremêlées sonnaient faux

Comme les voix discordantes d'un tintamarre

Je vibrais constamment et sans volonté

Je suis devenu une harpe qu'Il manipule

Au fil de Ses réglages les sons se font cohérents

Gagnant par Sa maîtrise un peu d'éclat de Sa beauté

Chaque corde de moi trouve son écho propre

Dans une résonance spécifique

Elles jadis dissonantes

Chaque composante contribue aux accords

Aux arpèges aux contrepoints

Qu'Il joue sur moi dès qu'Il le souhaite

Mon âme est une harpe sur laquelle Il joue parfois

Les sons produits me mènent à l'extase

Jamais seul je ne peux

Faire vibrer mes cordes comme Il le fait

Durant des lustres je pensais

Maîtriser les sons qui sortaient de moi

J'y voyais des messages et comme un but

But obscur pour moi dedans la dissonance

Puis Il a dénoué mon être et joué quelques sons

Donnant un sens à la note un sens au son

Comme avant je chante mais sur Ses airs

Quand Il ne joue pas je suis plus proche des hommes

La musique est si belle qu'il faut bien qu'elle cesse

Où je ne saurais plus dans quel monde je suis

Me rapprochant de Lui par mon souvenir

Je cherche à sentir Sa présence

Je ne La sens alors

Que dans la vanité de mon être

Que dans les choses du monde qui s'exhibent

Et que personne ne semble voir

Que dans la piètre qualité de ma musique intérieure

Là j'invoque Son nom

Et je Le prie

J'étais un instrument désaccordé

Dont les cordes entremêlées faisaient des noeuds

Un instrument qui se construit sous Sa Miséricorde

Lentement

Vibrant selon Sa volonté
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:36

Je suis le témoin de Celui, par Arif al-Zeituni



Je suis le témoin de Celui Qui Secourt Providentiellement
Je suis Son serviteur

Combien de signes mon Bien-Aimé m'a-t-il envoyés
Avant que je ne Le reconnaisse ?
Moi, l'infime
Moi, le misérable
Moi, que veut donc dire "moi" ?

L'Amour est un mystère
Dont les bras portent secours et assistance et subsistance
C'est dans Ta vérité que je veux cheminer
Dans les traces de Tes traces
Dans l'ombre de Ta lumière

Je suis un survivant, un sauvé, un rescapé
Par Celui Qui Détermine
Je lui dois de n'être pas mort
Comme je lui dois d'être mort
Avant d'être mort
Avant d'entrer à Son service

O Détenteur De Toutes Les Vérités
Guide-moi sur la Voie de Tes envoyés !
Fais-moi respirer la poussière de leurs pas !
Donne-moi encore des jours lumineux comme celui-ci !
Que je puisse Te louer plus pieusement chaque jour !
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:37

L'homme de Dieu, par Ibrahims Kone




Il était majestueux et superbe dans sa tenue blanche
Du haut de l’autel il parlait aux fidèles
Le doigt pieusement levé vers le ciel
Le chapelet pendu au cou, le coran serré contre la hanche



Il leur parlait de l’enfer, du purgatoire et du châtiment
Du coin de l’œil il observait la peur qui sévissait
Sur les visages exsangues de la foule qui frémissait
Satisfait, il étouffait sous ce chaleureux sentiment



C’était un bel homme qui sans doute irait au paradis
Sa barbe enduite de henné pendait jusqu’à la poitrine
La blancheur de ses habits reflétait comme une vitrine
La lumière vive du soleil qui aveuglait les plus hardis



C’était un homme très proche de Dieu
Une marque noire sur son front dégarnis
Trahissait les nombreuses prières de jour et de nuit
Et faisait de lui en ce lieu l’être le plus pieux



« Je vous dis en vérité » disait- il
« Dieu est très dur en châtiment et rancunier... »
« Sauf pour moi bien sûr » pensait-il
Puisque les offrandes affluaient dans le panier



Son Dieu dont l’un des noms est pourtant miséricorde
Prenait des allures d’un singulier solitaire
Qui selon son humeur refuse ou accorde
Le pardon d’un péché innocent ou volontaire.

Ibrahims
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:42

L'oasis, par Arif al-Zeituni



L'homme et la femme sont des voyageurs

Perdus dans le désert

A la recherche d'une oasis

Toujours ils seront voyageurs

Parfois sédentaires

Il existe de nombreuses oasis

Gorgées d'eau et de palmes

Des oasis connues d'un seul couple

Qui laisse la fontaine intérieure

Louer l'amour et le Très Haut

Il arrive que l'oasis s'assèche

Se pose alors le problème de partir

Reprendre son bagage

Pour aller fonder une autre oasis

Partir à nouveau dans le désert de sable

Si l'aridité envahit les cœurs

Peu sont prêts à abandonner leur lopin

Ils ne veulent pas voir qu'ils piétinent

Le cadavre d'un amour disparu

Dans l'amertume et l'aigreur des cœurs secs

Ils deviennent fantômes

Trouvent des compromis

Vénérent des idoles

Pleurant parfois sur leur sort

Mais ils ont tourné le dos à Dieu

II.

L'homme est la fontaine de l'oasis

La femme est la fontaine de l'oasis

Chaque être humain est une fontaine d'amour

Qui cherche une aire de repos

Pour ensemencer et croître

Ami ne laisse pas l'oasis en toi s'assécher

Amie ne laisse pas ton cœur devenir reg

Que Dieu vous guide vers des chemins nouveaux

Que vous suiviez la source de l'Amour

Ne voyez pas la vie là où elle n'est plus

III.

L'amour part mais l'Amour est toujours là

L'amant s'en va mais l'Amant reste auprès de nous

L'aube est celle d'un monde à reconstruire

Pour que sur les cendres d'avant

Une oasis venue de nous venue de Lui renaisse


IV.

Homme femme voyageurs

Vous avez ces oasis en vous

En votre oasis est une fontaine

Cette fontaine coule parce qu'Il le veut

Laisser l'eau amoureuse s'écouler

Marchez dans les sables et dans les tempêtes

Traversez des déserts comme Moussa le fit jadis

Brûlez vos corps à la flamme du soleil

Mais gardez vive cette oasis en vous

Pour semer sur le lieu de l'amour

V.

Amour tu es Amour tu es avec moi

Amour tu nourris la source vitale en moi

Source de Vie et d'Amour

Ruisseau d'extase vin suave

J'aime l'oasis où je te vénère
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:43

L'ombre et le fou, par Ibrahims Kone





Un fou me parla d’un ton hilare et plein de sottises
Il parlait de fous comme s’il n’en était pas un
Me parlait-il ou s’adressait- il a son ombre toute grise ?
Son regard plein de malice, était un rien commun



« Regarde, dit–il à sa compagne immobile
Nous avons marché si souvent dans le sable
Nous nous sommes couchés si souvent sur les étables
Ces fous nous sourient en nous jetant des projectiles,



Pourquoi suis-je sale, saignant et fatigué à présent
Et toi tu restes grise et sans tâche pleine de vitalité ?
Pourquoi as tu choisi de me suivre dans ce monde de rivalité ?
La folie dresse les fous contre moi et tu ne le ressens



Il dressa l’oreille et éclata soudain en sanglots
« Tu as raison mon amie ici chacun à son lot
Tu as choisi de m’aimer et de me suivre sans condition
Alors Dieu t’a épargné la souffrance et la contrition



Oh Amour, est- ce donc là ton symbole ?
Plus vrai plus beau que toutes les paraboles
Aimer, Aimer, ne faire qu’aimer l’être aimé
Sachant que l’on ne récolte que ce qu’on a semé »

Ibrahims
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:44

Le compte à rebours, par Ibrahims Kone



Lorsque tout se tait autour de toi,
Que le rossignol ne se pose plus sur ton toit,
Que les rayons de soleil te donnent froid,
Alors s’installent dans ta vie le vide et l’effroi.



Lorsque le soleil devient sombre en plein jour,
Que les étoiles obscurcissent ton séjour,
Que tu ne distingues plus les rires dans la cour,
Alors s’installe au fond de toi le compte à rebours.



Tic-tac, tic-tac la montre ou la pendule,
Le temps n’a que faire des vils incrédules.
Il te happe comme l’épervier le poussin.
Et s’envole avec ta mémoire à dessein.



Tic-tac, tic-tac encore un dernier « tac » et c’est la fin.
Heureux celui sentant la fin à lui venir,
S’est mis à l’ouvrage pour ne pas frémir.
Que puis-je moi le passant, si ce n’est d’y souscrire ?

Ibrahims
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:45

Le vent de l'âme, par Arif al-Zeituni



Je sens sur ma peau le vent de l'âme, semblable au vent doux et frais de la fenêtre donnant sur les monts. Il m'entoure et me parfume, il emplit ma sensibilité comme un vase. Il est présence dans moi mais aussi présence autour de moi, comme si j'étais à la fois le contenant et le contenu.

Je sens sur mes tempes le vent de l'âme. Ce vent m'est cher, car il est l'amour. Il est là, il est merveilleusement là, immobile, mais il bouge aussi comme les branches du mimosa, touffes jaunes agitées dans une mer invisible. Il est l'amour de l'amour, l'amour derrière l'amour. Derrière ce vent de lumière, rien que lui.

Je sens sur mon visage le doux vent de l'âme et ses fraîcheurs. Ami, que ne partages-tu cette douce sensation ? Tu es là, insensible aux volutes nacrées, aux arabesques invisibles, aux parfums enroulés dans les passages du vent. Parfois, on voit le vent sans le sentir, parfois on le sent sans le voir. Parfois aussi, on ne le voit pas ni ne le sent, mais il est là, frémissant doucement dans un pli de lumière.

Je sens sur ma bouche le baiser du vent de l'âme, le baiser sans bouche, le parfum nuancé du monde qui m'entoure. Qu'il est doux de bruisser sous ce vent, qu'il est doux d'être un arbre dans ton monde, qu'il est merveilleux de sentir ton souffle vivifiant et créateur !
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 20:47

Les vagues du temps, par Arif al-Zeituni



I.

Dans ma retraite d'ours solitaire

Je parle à Dieu et je te parle

J'ai pris le temps de penser, de sentir

De parler avec moi-même et de parler avec Lui

Et de te parler

Les choses sont plus claires à présent


Il fut un temps où je fuyais

Il fut un temps où j'étais seul

Il est un temps de transformation

Un temps dont j'ai besoin

Un temps scandé par les vagues de ma proximité à Dieu

Tantôt si proche tantôt si lointain


Dans ma retraire monacale

Je ris de moi et puis du monde

Je ris de ce grand parchemin ouvert que je suis

Et qui n'est lu que par Lui

Les autres étant hermétiques aux symboles gravés

Et toi étant comme la marée

Tantôt si proche tantôt si lointaine


Il fut un temps où je te trouvai

Un temps béni de Dieu où je trouvai

Celle que j'avais si longtemps cherchée

Un temps dont j'avais besoin

Un temps scandé par le flux et le reflux

De ma passion pour Lui


Quand je regarde la mer

Je me dis que je suis peut-être le seul à regarder

Ces vagues-là s'échouer devant mes yeux

Que d'autres vagues les suivront

Jamais identiques que je ne verrai pas

Et qu'il y aura encore des vagues à cet endroit

Quand Il m'aura rappelé vers lui


Je suis serein et interrogatif

Je n'ai pas tout réglé certes non

Au contraire de toi dont le centre de gravité

Est stabilisé

Le mien oscille

Mais je le vois

Je sais que je naviguerai en eaux troubles

Pendant quelques temps encore


II.

Je pense parfois à des personnes

Refusant leur destin leur sort de serviteur

L'unique sort qui est le mien

Ils se construisent un enfer

Ils nagent dans l'eau méphitique

Ils s'y complaisent

J'ai été jadis proche d'eux

Mais une Main m'a secouru


Ils raillent Dieu mais sont si mesquins

Dès qu'ils ont compris que l'autre était différent

Dure loi de ce bas monde

Loi que j'accepte tout en tentant

De ne pas trop m'y exposer volontairement


Là encore la conscience est fraîche

Fille de Sa lumière

Fille de Sa grandeur

Miracle


Ils me parlent pour me convaincre

Mais ils ne peuvent pas me convaincre

Mon cœur a été touché par Lui

Par Sa magnificence

Comment ma raison pourrait se plier

A leur raisonnements

Alors qu'ils ne veulent que m'asservir

Que me faire partager

Leur esclavage


L'athée se proclame libre

Enchaîné qu'il est à sa tête

Enchaîné qu'il est par de plus intelligents que lui

Ma chaîne est d'or car elle me lie à Lui

Elle est faite d'amour

Elle brille d'une lueur pure

Elle est évidente pour ceux qui savent

Mystérieuse ou folle pour les autres


Que m'importent les jouets matériels de ceux-là

Leur confort de vie leur petitesse d'âme

Dussé-je attendre que Dieu me parle encore toute ma vie

Je le ferai avec joie

Je n'appartiens pas aux enfers qu'ils vivent


Aller vers Dieu

O orgueilleux que j'étais

C'est être capable un jour d'écouter son cœur

Ce n'est pas un choix

Aller vers Dieu n'est pas immédiat

N'est pas volonté

C'est Lui qui décide

Et plus rien alors n'a le même sens

Quand Sa lumière vous touche


Ceux qui ne donnent pas de leçons

Que Dieu ait pitié d'eux

Sans doute gardent-ils dans leur humilité

Une place pour Lui

Même sans le savoir


Ceux qui donnent de grandes leçons

Ne veulent qu'enchaîner les autres à leur joug

Pour se sentir moins seuls

Dans le vide de leur non existence

Qu'ils gardent leurs modèles froids


Mon chemin est tracé

Il est solitaire peut-être

Dans le monde matériel

Mais il est sans retour


III.

La mer œuvre de Dieu

Incompréhensible de par sa taille énorme

Luisante de mille beautés

Est juste une goutte de la bonté de Dieu donné à nos regards


Elle nous montre les déchaînements de l'âme humaine

Je suis et fut méditerranéen

C'est cette mer ma patrie terrestre

Toute distance m'éloigne du berceau des prophètes

Comme les montagnes disparaissent au loin à l'horizon


Cette mer est là avec ses flux et reflux

Stable comme mon âme

Tintant au diapason de Dieu

Agitée parfois d'inexplicables remous

Balayée soudain de tempêtes rieuses

Adepte du calme des risées


Cette mer devant toi est une photo de moi

Sa vie excède de loin la mienne

Et le soleil brillera en elle

Longtemps après ma mort

Sa beauté est merveilleuse

Ses profondeurs insondables

Mais toi seule peux voir cela

Car tu sais la regarder


Toi tu as tout senti de moi

Tu es la plus inoubliable

Tu t'es parfois trompé sur les causes

Mais jamais sur le ressenti


Je chante désormais sur cette mer azur

Terres de mon destin terrestre

Les louanges de Dieu de m'avoir guidé là

En ce soir si modeste où mon âme

Chante Sa gloire


La peur s'est envolée

Le présent est là

Je n'ai pas de futur pas de passé

Je n'ai qu'un guide

C'est Toi le grand Miséricordieux


Je suis ton serviteur
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:45

Obscure lumière, par Ibrahims Kone



Sur la voie du silence ma science s’animait
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut



Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin



Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre



Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:47


Quand les nuages se disloquent, par Arif al-Zeituni



Je vivais auparavant sous une chape de nuages

J'ai un jour vu brièvement la pureté du ciel bleu

J'ai cherché le chemin du pays sans nuées

Je l'ai trouvé ici avec Toi

Mon pays n'a pas changé

Mais les nuages se sont disloqués

Sous la force de Ton amour

Je vois désormais les autres sous leurs nuées

Regardant sans espoir le ciel si sombre

Je regarde vers Toi où la lumière est si vive

Et dissout les voiles successifs

Tout était là

Tu étais là car Tu es là

nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Seigneur

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:49

Seigneur, par Ibrahims Kone




Tu es lumière et toute lumière n’en est qu’un pâle reflet
Tu es vie et toute vie n’en est qu’un simple souffle
Tu es Amour et tout amour n’en est qu’un simple effet
Tu es unique par toi-même et tout est double par un couple

Seigneur,

De ta Lumière provient toute lumière
De ta Vie survient toute vie
De ton Amour la paix fait son lit
De ton souffle subside l’humanité entière

Seigneur,

Tu es le début de toute limite
Tu es la fin de toute immensité
Tu es la demeure des ermites
Tu es la source de la densité

Seigneur,

Comment pourrais-tu exister, toi qui es existence ?
Comment pourrais-tu être bon, toi qui es bonté ?
Comment pourrais-tu être grand toi qui es immensité ?
Comment pourrais-tu connaître toi qui es connaissance ?

Seigneur,

Ceux qui te cherchent ne savent où te trouver
Ceux qui te trouvent ne savent quand ils t’ont cherché
Car tu es le chemin sur lequel ils t’ont recherché
Et tu seras toujours le regard qui pense t’avoir retrouvé
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty silence

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:50

Silence, par Ibrahims Kone



Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que j’observe de ce miroir



Ce long silence tel un serpent venimeux
Qui m’enveloppe et me couvre de son vide épineux
Un vide d’où s’élève des rumeurs absentes
Rumeurs assassines, cupides et impertinentes



Cette ombre sombre du nombre des pénombres
Flottante, sifflante, ondulante dans les décombres
Les décombres d’une vie sans vie moite et folle
Une folie qu’elle traîne chaque jour en colle



Ce calme plat des jours sans soleil
Jour ou couché sur le roc je cherche le sommeil
Ce doux sommeil que j ai perdu depuis longtemps
J’attends que le noir vienne arrêter le temps



Et le noir ce grand tout des âmes errantes
L’âme de mon père, de son père et celles parentes
Silence, ombre, calme, noir
Voici ce que je serai jusqu’au soir
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:51

Sur les traces des saints, par Arif al-Zeituni


Au nom de Dieu, le Clément, le Miséricordieux

I.

Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints

Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes

Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs

Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs

Les souffrances infligées à l'homme de bien

II.

Je vois le Chaytan

Paré des atours de caricatures de saints

Je le vois déformer subtilement la beauté

Je le vois distordre la réalité

Or la beauté est Une

Une goutte de mal en l'homme vient la pervertir

La pureté est Une

Une goutte de mal en l'homme vient la ternir

Le Chaytan est malin

Il s'insère dans le coeur des créatures

Et l'éteint

La plupart ne s'en rendent pas compte

Et ne voient que la paille dans l'oeil de l'homme de bien

Tant de créatures parlent de la perte des valeurs

Mais elles sont souvent hypocrites

Car tant d'entre elles ont perdu le sens même des {mots}

Comment pourraient-elles parler de valeurs ?

III.

Dieu, Tu m'as montré le chemin des montagnes

Des sommets toujours plus durs à surmonter

Merci de Ta miséricorde

Merci de Tes signes

Car ils ont pour moi autant d'enseignements sans équivalent

Peu à peu les questions me viennent

Les mêmes que celles que se posèrent ceux qui empruntèrent la Voie

La certitude progressivement m'emplit

Moi, le misérable, l'imparfait, le ridicule

Que suis-je pour mériter une poussière de Ta clémence ?

Permets-moi, ô Dieu, de goûter encore Tes lumières

De boire à Ta source si subtile et si fabuleuse

De lire en moi ce que Tu veux bien me découvrir

De communier encore avec Tes traces omniprésentes dans le monde

IV.

Garde-moi des chemins de Chaytan

Car caché au plus profond du {nafs}

Il revient sous une forme toujours nouvelle

Je sais maintenant que le Chaytan est aussi Ton serviteur

Et qu'il est un moyen dans Tes épreuves

Il est l'intime de notre ego

Sans Iblis l'orgueilleux

Point de voie pour l'homme pieu

Point de bien sur la voie

Chaytan indique toujours une mauvaise route

Tout en sachant que l'inverse de la route qu'il montre

Est aussi une mauvaise route

Pour perdre les idiots comme les intelligents

Et dans les cieux et sur la terre,

Que de signes auprès desquels les gens passent,

En s'en détournant !


Car la seule bonne route est la voie de Dieu

V.

Sur les traces des saints, je vois la grandeur des saints

Sur les traces des saints, je vois l'immensité des prophètes

Sur les traces des saints, je vois les conflits intérieurs

Sur les traces des saints, je vois les conflits extérieurs

Sur les traces des saints, je me fies à Ta grandeur

Toi le Tout-Connaissant, le Créateur

Je Te recommande les créatures qui m'ont fait du mal en conscience de cause

Tu les connais mieux que moi qui les découvre avec le temps

Et je Te demande de Les pardonner dans leurs erreurs

Et de me pardonner de ma naïveté

Sur la trace des saints, Tu es mon guide

Qui peut rêver d'un meilleur phare pour sortir du brouillard ?

Pour lever un à un quand Tu me l'ordonneras

Quelques uns de Tes voiles ?

Je suis et suivrai la destinée que Tu m'as tracée

O Miséricordieux, j'implore Ton pardon pour mes erreurs
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty murmure

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:52

Un murmure, par Ibrahims Kone



Pourquoi es tu si triste et désemparée belle Dame ?
Du fond de ton cœur l’amertume te tire–t– elle des larmes ?
La joie et la félicité ont elle été emportées par l’orage ?
Les hypocrites ont-ils fini par te faire ombrage ?



Pourquoi es tu si sombre et pleine de regret ?
As-tu oublié les jours où la joie dévoile ses secrets ?
Serait-ce un de ces jours où tout te semble égal,
Où la lumière s’éteint et le silence s’installe ?



Prête-moi ton ouïe que j’y murmure ces paroles
Simples et banales, elles te sembleront drôles
Pourtant c’est elles qui me permettent te rires
Lorsque je me sens vide et sans aucun avenir



Regarde cette lumière, c’est le sourire du soleil
Respire cette fraîcheur, c’est l’halène du vent
Puis porte ton regard sur le beau soleil au levant
Et enivre-toi du souffle du vent au réveil



Plus jamais on ne te verra en pleurs
Puis jamais la tristesse n’envahira ton cœur
Car jamais plus tu ne te sentiras malheureuse
Puisqu’il en faudra si peu pour te rendre heureuse.
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty une pensée

Message par nisrine nacer Mer 31 Mar - 21:53

Une pensée, par Ibrahims Kone





Je regarde dans le vide une mélancolie dans l’âme
C’est à toi que je pense, tu es devenue ma source
Chaque mot de toi me transporte de joie dans la grande ourse
Et tes moments de tristesse me déchirent comme une lame



Tu es mon vin, ma vraie consolation
Tu es l’Amour, le secret de mon imagination
Tu es l’Amie Amante, l’objet de mes désirs
Tu es le silence dans lequel je soupir



Donne moi ta douleur que je la porte à ta place
Prend toutes mes joies, n’en laisse aucune trace
Donne-moi tes craintes les plus insupportables
Prends donc mes joies les plus agréables



Si tu étais le feu, je serais le bois
Si tu étais la corde, je serais le pendu
Si tu étais la rigueur, je serais la loi
Si tu étais l’immensité, je serais l’étendue



Pour mourir en toi et vivre par toi
Etre Imbécile et heureux à la fois
Est-ce donc de l’Amour ou de la fusion
Seul le silence enlèvera cette confusion.

Ibrahims
nisrine nacer
nisrine nacer

Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty message

Message par Rita-kazem Jeu 1 Avr - 22:28

A toi je pourrai dire ces mots dont le sens est plein d’ivresse
Dans ton sommeil je suis la sentinelle qui veille sans paresse
A ton réveil, je suis le miroir qui te transmet l’image de la vie
Je te suis pas à pas dans les décombres de tes joies et de tes envies



A toi je pourrai murmurer ces mots tristes et insensés
Dans les recoins de tes souvenirs je suis le soldat sans désir
A ton chevet je suis la mélodie, des demeures encensées
Je te suis pas à pas dans les méandres de tes extases et de tes délires



Regarde la porte grande ouverte du destin
Elle t’invite sans aucun doute au grand festin
Celui où seuls ceux qui sont amoureux peuvent prendre place
Et de leur repas il ne restera aucune trace



Vole hors de cette cage où tu t’es enfermé dans la confusion
Les barres ne sont réelles que pour ceux qui voient
Devient aveugle et tu verras qu’elles ne sont qu’illusion
Et la réalité de la liberté plus jamais ne sera pareille pour toi.

Ibrahims
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty méditations

Message par Rita-kazem Jeu 1 Avr - 22:28

Tout est silence dans cette vie et personne ne s’en aperçoit
Un sourire, un regard, un mot, un geste, une absence qui déçoit
Tout nous fuit et s’évanoui dans un vide plat sans âme
Et le plaisir semble si éphémère qu’on n’en a peur
Chaque fois qu’il faut dire au revoir nos cœurs sont en larme
Tout est silence dans cette vie et personne n’en pleure



Tout ce qui s’est arrêté un jour se couchera nous dit-on
Le vieux chêne, la montagne, les animaux tous sans exception
Rendrons compte au temps qui passe dit ce dicton
Un arbre sans feuillage, une ombre sans projection
Une mélodie silencieuse, des larmes sans joie ni tristesse
Une foi sans dieu, une vieillesse sans ride, une jeunesse sans allégresse
Tous ce qui s’est arrêté un jour se couchera quand la mort caresse



Quel choix nous reste t-il si ce n’est de vivre pleinement ?
Lorsque le fleuve refuse la mer il s’appellera sale lagune
Et tout ce qui ne vieilli pas dégoûtera certainement
Des jours avec, des jours sans, c’est la vie sans rancune aucune
Un fauteuil, un écueil, un cercueil, un deuil puis le silence
C’est toujours ainsi la naissance, la vie, la mort suprême sentence.

Ibrahims
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty obscure lumière

Message par Rita-kazem Jeu 1 Avr - 22:29

Sur la voie du silence ma science s’animait
L’obscure tendresse pour moi dans le silence consumait
Et le ciel sans nuage comme un adage apparut
Et l’illusion de l’amour brusquement disparut



Alors comme une feuille morte dans la savane
Ma source lumineuse semblait être en panne
Et armé de torche éteinte je me dirigeai très loin
Espérant rencontrer Dame réalité à quelque coin



Brusquement elle vint à ma rencontre la joie au cœur
Et me dit que la vie ne valais pas que l’on eu peur
Car la feuille de l’arbre mort est une feuille morte d’un arbre
La valeur de la noire obscurité est que pour la lumière elle est sabre



Et des larmes apparurent sur cette face radieuse
Et la lune sur les feuilles émettait des ondes mélodieuses
Et ce mélange acoustique me faisait vibrer si fort
Que ma seule espérance à cet instant fut la mort.

Ibrahims
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Ode à mon ami

Message par Rita-kazem Jeu 1 Avr - 22:30

Mon ami est toujours auprès de moi

Combien de fois mon ami m'a-t-il montré le droit chemin ?

Mon ami est le plus bienveillant

Combien de fois mon ami m'a-t-il sauvé des griffes du mauvais sort ?

Mon ami est le plus parfait

Combien le souffle de mon ami est pur !

Mon ami est le plus subtil

Combien de créatures l'ont oublié alors qu'il est là !

Mon ami est le plus doux

Il m'a tant donné que j'ai eu du mal à posséder autant

Il m'a tant donné qu'il m'a fallu apprendre à laisser

Il m'a tant donné que j'ai souffert de ne pas savoir prendre

Mon ami emplit mon cœur lorsque je le sens

Parfois je délaisse mon ami, imparfait que je suis

Lui ne me délaisse jamais, lui est toujours là

Mais je ne puis pas toujours le voir

Honte sur moi, que mon ami m'excuse

Quand j'ai perdu mon ami

C'est le grand vide de l'âme

La brûlure intérieure

Je prie pour qu'il revienne

Je pleurs de tout mon être

Quand je retrouve mon ami

Je m'abandonne à sa présence

Je souris sous son regard miséricordieux

Je me soumets à sa volonté dans l'extase

Mon ami est si contraignant

Il est le gardien des clefs des cœurs

Il en a scellé certains

Qui jamais ne s'ouvriront

C'est la loi de mon ami

Elle touche les proches comme les lointains

La grâce soit sur mon ami de m'avoir épargné cela !

Mon ami est le plus puissant

Ses desseins sont inconnus

Mon ami est plein de gloire

Son royaume inclut toute chose

Mon ami est généreux

Mon ami prodigue les difficultés à la juste mesure

Mon ami est la justice

O mon ami, fais-moi une place auprès de ton ombre

Guide-moi vers le sentier de tes amis

Fais que je ne me perde pas comme certains se perdent

Fais que ma vie serve au bien

Fais que je suive ton chemin de lumière

Fais que ma vie soit un de tes sourires
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Pardon

Message par Rita-kazem Jeu 1 Avr - 22:31

Dieu de mon cœur éternel berger des vivants
Je me tiens sur l’autel de mes trente et cinq ans
Et je t’offre ce cantique venant du profond de mon cœur
Dans l’espoir que mon âme ressentira quelque bonheur



Dieu des temps où je n’étais pas de ceux ou ma mère
Seule supportait la douleur de ma venue sur terre
Ecoute cette prière qui sourde de mon âme contrite
Toi qui n’as été enfanté, toi qui n’as aucune patrie



Accordes-moi la chance d’accomplir tes désirs
Permets-moi de supporter l’injustice sans soupirs
Donne-moi la force de prier quand je pense à crier
Aide-moi à être médecin quand je veux être guerrier



Je sais que tu lis en moi mes aspirations
Et je sais que tu es miséricordieux et plein de compassions
Je vais poursuivre ma vie car tu m’en as fais don
Et pour le mal que j’ai fais à mes semblables j’implore ton pardon

Ibrahims
Rita-kazem
Rita-kazem

Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Quatrains d'al-Zeituni

Message par Nadej-isis Lun 5 Avr - 13:46







Si je pouvais prendre de mon passé

Tout le bon que j’ai un jour su

Je ferais honneur à l’inspiration de mon Maître

Pour suivre patiemment les épreuves suivantes
Nadej-isis
Nadej-isis

Nombre de messages : 958
Date d'inscription : 15/03/2010

Revenir en haut Aller en bas

poèmes soufisme Empty Re: poèmes soufisme

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 2 1, 2  Suivant

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum