Armand SYLVESTRE: le renouveau
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Armand SYLVESTRE: le renouveau
Sous les premiers soleils, comme une coupe pleine,
La verdure déborde au penchant des chemins.
Le printemps a jeté des roses dans la plaine ;
Ami, nous reviendrons des roses plein les mains.
Aux beaux jours sont promis de plus beaux lendemains.
Dans l'azur transparent qu'attiédit son haleine,
Avril a réveillé l'abeille et le phalène :
On entend bourdonner alentour des jasmins.
Ainsi, rien n'était mort ! Tout renaît, ô merveille !
Aux mondes d'autrefois le monde s'appareille :
Ami, reconnais-tu cette vieille chanson ?
La chanson qui viendra, jamais la vaudra-t-elle ?...
- Et dans l'air qu'emplissait l'espérance immortelle,
Monte le souvenir, comme une floraison !
Albert MERAT
L'ARCHE
Le grand cintre de l'arche encadre un clair tableau.
En attendant Avril et pour la bienvenue
Des fleurs, le ciel sourit et le froid s'atténue.
Au premier plan, la rive en pente douce, et l'eau.
Peinte légèrement du bout d'un frais pinceau,
Profilant sur l'azur sa silhouette nue,
Une île, avec des airs de baigneuse ingénue,
Sort du fleuve, et les joncs lui font un frais berceau.
Le froid soleil d'hiver, qui ne fait rien éclore,
Glisse sur les coteaux dans sa pourpre incolore,
Comme un hôte ennuyé prompt à gagner le seuil.
Mais la tonnelle semble attendre sur la berge,
Et j'entends clairement pétiller dans l'auberge
La friture dorée et le vin d'Argenteuil.
La verdure déborde au penchant des chemins.
Le printemps a jeté des roses dans la plaine ;
Ami, nous reviendrons des roses plein les mains.
Aux beaux jours sont promis de plus beaux lendemains.
Dans l'azur transparent qu'attiédit son haleine,
Avril a réveillé l'abeille et le phalène :
On entend bourdonner alentour des jasmins.
Ainsi, rien n'était mort ! Tout renaît, ô merveille !
Aux mondes d'autrefois le monde s'appareille :
Ami, reconnais-tu cette vieille chanson ?
La chanson qui viendra, jamais la vaudra-t-elle ?...
- Et dans l'air qu'emplissait l'espérance immortelle,
Monte le souvenir, comme une floraison !
Albert MERAT
L'ARCHE
Le grand cintre de l'arche encadre un clair tableau.
En attendant Avril et pour la bienvenue
Des fleurs, le ciel sourit et le froid s'atténue.
Au premier plan, la rive en pente douce, et l'eau.
Peinte légèrement du bout d'un frais pinceau,
Profilant sur l'azur sa silhouette nue,
Une île, avec des airs de baigneuse ingénue,
Sort du fleuve, et les joncs lui font un frais berceau.
Le froid soleil d'hiver, qui ne fait rien éclore,
Glisse sur les coteaux dans sa pourpre incolore,
Comme un hôte ennuyé prompt à gagner le seuil.
Mais la tonnelle semble attendre sur la berge,
Et j'entends clairement pétiller dans l'auberge
La friture dorée et le vin d'Argenteuil.
Iness- Nombre de messages : 834
Date d'inscription : 18/02/2010
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