4 heure du mat. (2 versions)

Philippe a écrit:Version Prose

il est quatre heure, un café à la main..
Dehors la pluie, déjà octobre... ces p.t..n de jours qu'arrêtent pas d'raccourcir et ce boulot qui me mange, qui mange ma vie...
il est quatre heure du matin, quelle importance?
trois heure dix heure, mille heures qui suintent, qui dégoulinent et plantent leurs aiguilles si
profond dans mon coeur qu'à l'arène des jours monte la poussière de plomb et coule le sang de l'ennui.
Il est quatre heure, il pleut, les jolies gouttes qui dessinent sur la fenêtre des lueurs enfantines, courbent, tordent, essorent mon âme comme une vieille serpillère.
Et me voilà devenu flaque.... Pleine d'eau, reflétant l'univers et la poubelle du voisin, priant à la fois pour continuer d'être, et pour
l'apparition du soleil.
...Éphémère...C'est un joli mot, cela fait penser aux fleurs, aux papillons...Dommage que ça rime avec amer.



Version poème

Quatre heure du mat, tic tac, un café à la main
Dehors la pluie, flic flac, qui allume les rues
Et ces p.t..n de jours, toujours plus courts demain
Éventrés par l'ennui et les larmes en crues

Trois heures, tic, cinq heures tac milles heures, qui, flic flac
Ces aiguilles plantées si profond dans mon coeur
Qu'elles gouttent au plancher, dans l'écarlate flaque
Du présent du passé, et des futures peurs.

Cette p ute d'horloge qui tic tac en salon
Qui dicte, qui acte, ces dictats à la con
Et ma vie qui se plie, aux coups du carillon
Quand il chante, ding dong, les cocus au balcon.

Ces heures qui, fric frac, qui braquent, et cassent le monde
L'or des jours lors des nuit mes joies et mes amours
L'argent qui prend mon temps, et son odeur immonde
Qui snif snif le bonheur, sous l'aile d'un vautour.

Quatre heure du mat, tic tac et je crie, et je craque
Dehors la pluie ,flic floc, et je pleure et je prie
Et là dans mon miroir, je ne vois qu'une flaque
Où tremble dans le temps l'espoir évanoui.


Cannes 2009

Philippe a écrit:Version Prose

il est quatre heure, un café à la main..
Dehors la pluie, déjà octobre... ces p.t..n de jours qu'arrêtent pas d'raccourcir et ce boulot qui me mange, qui mange ma vie...
il est quatre heure du matin, quelle importance?
trois heure dix heure, mille heures qui suintent, qui dégoulinent et plantent leurs aiguilles si
profond dans mon coeur qu'à l'arène des jours monte la poussière de plomb et coule le sang de l'ennui.
Il est quatre heure, il pleut, les jolies gouttes qui dessinent sur la fenêtre des lueurs enfantines, courbent, tordent, essorent mon âme comme une vieille serpillère.
Et me voilà devenu flaque.... Pleine d'eau, reflétant l'univers et la poubelle du voisin, priant à la fois pour continuer d'être, et pour
l'apparition du soleil.
...Éphémère...C'est un joli mot, cela fait penser aux fleurs, aux papillons...Dommage que ça rime avec amer.



Version poème

Quatre heure du mat, tic tac, un café à la main
Dehors la pluie, flic flac, qui allume les rues
Et ces p.t..n de jours, toujours plus courts demain
Éventrés par l'ennui et les larmes en crues

Trois heures, tic, cinq heures tac milles heures, qui, flic flac
Ces aiguilles plantées si profond dans mon coeur
Qu'elles gouttent au plancher, dans l'écarlate flaque
Du présent du passé, et des futures peurs.

Cette p ute d'horloge qui tic tac en salon
Qui dicte, qui acte, ces dictats à la con
Et ma vie qui se plie, aux coups du carillon
Quand il chante, ding dong, les cocus au balcon.

Ces heures qui, fric frac, qui braquent, et cassent le monde
L'or des jours lors des nuit mes joieset mes amours
L'argent qui prend mon temps, et son odeur immonde
Qui snif snif le bonheur, sous l'aile d'un vautour.

Quatre heure du mat, tic tac et je crie, et je craque
Dehors la pluie ,flic floc, et je pleure et je prie
Et là dans mon miroir, je ne vois qu'une flaque
Où tremble dans le temps l'espoir évanoui.


Cannes 2009

Philippe a écrit:Version Prose

il est quatre heure, un café à la main..
Dehors la pluie, déjà octobre... ces p.t..n de jours qu'arrêtent pas d'raccourcir et ce boulot qui me mange, qui mange ma vie...
il est quatre heure du matin, quelle importance?
trois heure dix heure, mille heures qui suintent, qui dégoulinent et plantent leurs aiguilles si
profond dans mon coeur qu'à l'arène des jours monte la poussière de plomb et coule le sang de l'ennui.
Il est quatre heure, il pleut, les jolies gouttes qui dessinent sur la fenêtre des lueurs enfantines, courbent, tordent, essorent mon âme comme une vieille serpillère.
Et me voilà devenu flaque.... Pleine d'eau, reflétant l'univers et la poubelle du voisin, priant à la fois pour continuer d'être, et pour
l'apparition du soleil.
...Éphémère...C'est un joli mot, cela fait penser aux fleurs, aux papillons...Dommage que ça rime avec amer.



Version poème

Quatre heure du mat, tic tac, un café à la main
Dehors la pluie, flic flac, qui allume les rues
Et ces p.t..n de jours, toujours plus courts demain
Éventrés par l'ennui et les larmes en crues

Trois heures, tic, cinq heures tac milles heures, qui, flic flac
Ces aiguilles plantées si profond dans mon coeur
Qu'elles gouttent au plancher, dans l'écarlate flaque
Du présent du passé, et des futures peurs.

Cette p ute d'horloge qui tic tac en salon
Qui dicte, qui acte, ces dictats à la con
Et ma vie qui se plie, aux coups du carillon
Quand il chante, ding dong, les cocus au balcon.

Ces heures qui, fric frac, qui braquent, et cassent le monde
L'or des jours lors des nuit mes joieset mes amours
L'argent qui prend mon temps, et son odeur immonde
Qui snif snif le bonheur, sous l'aile d'un vautour.

Quatre heure du mat, tic tac et je crie, et je craque
Dehors la pluie ,flic floc, et je pleure et je prie
Et là dans mon miroir, je ne vois qu'une flaque
Où tremble dans le temps l'espoir évanoui.


Cannes 2009

daniel a écrit:
les deux versions sont fortes et me paraissent sincères.
merci Philippe pour le partage & bonne journée

miss Béa a écrit:
Bonjour,

Besoin de travailler,
Envie évanouie dans la nature,
eh oui, se réveiller est dur !!!
Et en plus, pas de baume au coeur
Quand celui-ci pleure,
Mais il faut garder espoir
Pour s'échapper du noir,
Fuir cette routine
Qui te mine
Et repartir du bon pied
Le coeur léger
Même à 4h du mat...

Bisou

Béa

Philippe a écrit:Version Prose

il est quatre heure, un café à la main..
Dehors la pluie, déjà octobre... ces p.t..n de jours qu'arrêtent pas d'raccourcir et ce boulot qui me mange, qui mange ma vie...
il est quatre heure du matin, quelle importance?
trois heure dix heure, mille heures qui suintent, qui dégoulinent et plantent leurs aiguilles si
profond dans mon coeur qu'à l'arène des jours monte la poussière de plomb et coule le sang de l'ennui.
Il est quatre heure, il pleut, les jolies gouttes qui dessinent sur la fenêtre des lueurs enfantines, courbent, tordent, essorent mon âme comme une vieille serpillère.
Et me voilà devenu flaque.... Pleine d'eau, reflétant l'univers et la poubelle du voisin, priant à la fois pour continuer d'être, et pour
l'apparition du soleil.
...Éphémère...C'est un joli mot, cela fait penser aux fleurs, aux papillons...Dommage que ça rime avec amer.



Version poème

Quatre heure du mat, tic tac, un café à la main
Dehors la pluie, flic flac, qui allume les rues
Et ces p.t..n de jours, toujours plus courts demain
Éventrés par l'ennui et les larmes en crues

Trois heures, tic, cinq heures tac milles heures, qui, flic flac
Ces aiguilles plantées si profond dans mon coeur
Qu'elles gouttent au plancher, dans l'écarlate flaque
Du présent du passé, et des futures peurs.

Cette p ute d'horloge qui tic tac en salon
Qui dicte, qui acte, ces dictats à la con
Et ma vie qui se plie, aux coups du carillon
Quand il chante, ding dong, les cocus au balcon.

Ces heures qui, fric frac, qui braquent, et cassent le monde
L'or des jours lors des nuit mes joieset mes amours
L'argent qui prend mon temps, et son odeur immonde
Qui snif snif le bonheur, sous l'aile d'un vautour.

Quatre heure du mat, tic tac et je crie, et je craque
Dehors la pluie ,flic floc, et je pleure et je prie
Et là dans mon miroir, je ne vois qu'une flaque
Où tremble dans le temps l'espoir évanoui.


Cannes 2009

Philippe a écrit:

miss Béa a écrit:
Bonjour,

Besoin de travailler,
Envie évanouie dans la nature,
eh oui, se réveiller est dur !!!
Et en plus, pas de baume au coeur
Quand celui-ci pleure,
Mais il faut garder espoir
Pour s'échapper du noir,
Fuir cette routine
Qui te mine
Et repartir du bon pied
Le coeur léger
Même à 4h du mat...

Bisou

Béa

Bonjour gentille Miss
Merci pour ton joli commentaire.
Je te rassure tout de suite , je suis "du matin"! J'me lève toujours très tôt et il est extrêmement rare que je sois cafardeux.
Quand cela m'arrive j'me dépêche d'écrire ce que je ressens, ça c'est la version prose, Puis après à tête reposée, je travaille assez longtemps sur l'idée pour en faire un poème, et cela me prend des heures, étalées sur des jours, voir des semaines!! Autant dire que lorsque j'ai fini l'ensemble, il y a belle lurette que j'ai changé d'humeur.
Pour traduire des impressions en mots, il faut 1/ les avoir ressenties, et 2/ s'en détacher suffisamment pour intellectualiser et coucher sur le papier un texte que n'importe qui peut s'approprier.
Passer de Soi à L'autre, c'est cela pour moi l'écriture.
Un poème est un miroir qui renvoi au lecteur ses propres sentiments, et non ceux du poète.

Bon j'espère que tu vois ce que je veux dire, j'ai toujours l'impression d'être un peu brouillon dans mes explications!!!



Bises Miss