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Amal nawar

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Amal nawar Empty Amal nawar

Message par julien Dim 14 Mar - 15:27

Dans l’exil de l’ombre


Par : Amal Nawar
Traduction de l’arabe : Noureddine Mhakkak
Amal nawar Umal_noor
Avec quelle encre je réchauffe la nuit
Et avec quelle parole je saisie le corder de la puit
Là, des océans séparent mon verrier du rêve
Et aucun pont n’existe entre l’air et mon ombre
Je me voie dans le miroir de l’absence
Mon regard surnage et ma mer enfonce
Et ne dévoile de mon palper que l’écume
Et de mon âme que l’huile.
Les bateaux étaient Loin de l’esprit des eaux
El voilà, la pierre s’éclaire par l’aveuglement de son
Secret, La fumée
C’est ce qui reste des jardins de mon envie,
Et le goût du sel sur la langue de chimère.
Le passavant de l’Existence ne s’entend pas
Dans le bruit du silence,
Le corps, lui aussi, se tourne
Et la terre ne se rend compte pas de lui.

Usa 24/02/2005


Dernière édition par julien le Lun 15 Mar - 6:58, édité 1 fois
julien
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Amal nawar Empty Re: Amal nawar

Message par julien Dim 14 Mar - 15:28

Amal Nawar :
Poétesse libanaise Américaine .Naquit en Liban.Elle vit maintenant en Usa. Son premier recueil de poèmes intitulé : « Un tronc sur le bord » a fait couler beaucoup d’encre dans la presse littéraire arabe.
julien
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Amal nawar Empty Ferme ton cœur sur mon amour

Message par julien Lun 15 Mar - 6:59

Ferme ton cœur sur
mon amour




Amel Nawar
(Liban / U.S.A.)

Traduction: Essia Skhiri
Ferme tes yeux pour
que tu m’éclaires
Pour que tu épelles en moi
La source quand elle est
embryon
Ecrite avec l’effacement
Et mes ombres
Ils enveloppent les
sensations de la rivière
Un papillon du feu que la glaise ne
distingue
Ferme tes yeux et fourre du khôl dans ta vision
Je ne suis que
braise bandée avec la prédiction
Et comme la mer
Alors que j’engloutis le
soleil, j’obscurcis
Et si ton visage devient brumeux
Et il suinte du lait
de l’insomnie sur une nuit
Où se heurtent les sens des oiseaux avec
l’aveuglement
Que tu le saches
Tout ce qui t’a assailli de ma vie
N’est
que la soif d’un baiser
Qui a vieilli sur mes lèvres
Pour que de son
vin
Il récupère la jeunesse de ton pinot
Explore dans la branche la sève
des mots
Du sang des forêts arrose mon égarement
Pour que je perçois dans
une pluie
Sonde ce qui verdoie et ce qui est rigide en mes fonds
Imprègne
toi de ma compassion
Jusqu’à ce que ta mémoire soit comparée à mon
oubli
Comme une masse de mouettes, t’expectore le vent
Mes flèches ne
t’atteignent point
Sauf la saveur de l’éther
Ton astre ne s’éteint
jamais
Lorsque tu braques ton soleil sur le mirage
Si tu me vois avec ton
cœur alors tu me vois avec mes yeux
Comme si de moi, tu es tout ce qui est
déclaré
Et moi je suis la sécrète, je suis toujours la dissimulée
Comme si
tu es moi
Alors que je ne suis que mon ombre
Les oiseaux de mes rêves vont
t’obtenir dans mon sommeil
Et tu vas croire que tes pulsations sont leurs
nids
Et que c’est toi qui les as élevés
Et tu es celui qui avec leur
vol
L’air du monde, tu as tissé
Et je vais te voir ne m’apercevant dans le
livre d’hier
Qu’un appât imaginaire d’un hameçon
Je retiens les larmes de
la mer
Et je vais m’épuiser
Comme une eau qui meurt dans l’eau
Et je
vais me croire être survivante
Alors comment meurt celui qui s’imagine être
vivant
Le feu va s’effacer de la mémoire de la cendre
Et ça ne va point
être cendre
Seulement des sentiments qui ignoraient
Comment va s’épanouir
de son souvenir des fleurs
Et tu cueilles la mort de son alentour
Et tu
vas extraire le sens de son exégèse
Le monde est une prison
En dehors des
murailles de ta vision
Je te supplie de m’enfermer dans ton cœur
Pour que
se plante sur mon corps une aile de soie
Je te supplie de me captiver
Pour
que tu libères de mes fonds cette cage
Je te supplie de fermer sur ma
douleur
Les issues des jours
Pour que je me vive seulement avec tes
moyens
Aucun sentiment ne croît en moi qu’avec ton pain
Et avec ma
féminité ne se complète une lune
Sans que je ne me vois la réflexion de ton
esprit
Sans le tournoiement de ton regard et sans ton évasion
Ma vie est
toute une attente
Qui ne s’évalue qu’avec la densité de la poussière
Comme
si je suis la seule vérité dans ton illusion
Du moi dans la mémoire du
soleil
Alors qu’est ce que ça signifie
Que nous vivons dans la prunelle du
monde
D’où se retirent nos grottes
Pour qu’elles se transforment dans nos
fonds
En regards des orphelins
Je te supplie
De fermer sur mon âme tes
portes et tes raisons
Pour que tes sens saisissent l’ardeur intense
Chaque
fois qu’avec tes chaînes tu me brises
De toi suinte une huile sacrée
Je te
supplie et ma supposition
Qu’une aube va s’amasser sous ta peau
Et que tes
doigts vont être sur le spectre clos
C’est le ciel qui se pose sur ton
épaule
Lorsque l’oiseau en toi devient impuissant
Je te supplie et je
pense qu’il
N’y a pas de plus chaleureux qu’un attouchement
Du loin d’un
soleil
Que tu le saches
Que sur un lit très lointain je me
réveillerai
Une plaie rayonnante
Après la douceur d’un rêve incisé
julien
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Amal nawar Empty Une prière pour le rêveur d’une nymphe de la mer

Message par julien Lun 15 Mar - 7:00

Une prière pour le
rêveur




d’une nymphe de la mer

Amal Nawwar
(Liban / U.S.A.)
Amal nawar Amal-NawwarÔ toi
Une
étoile lointaine
Qui trempe son cœur
Dans l’eau de mon âme
Prends
moi comme on prend les rivières
Dans l’humage d’un cœur
Comme l’arbre
quand il prend un arbre
Avec une volupté
Qui pénètre le vent
Comme
une lampe
Qui veille
Ton chagrin déplore
Avec son huile
Prends moi

Je suis une terre égorgée
Avec une anémone d’un horizon
L’exil de
verrier sépare nos baisers.
Ô toi
Ô l’âme des arbres dans les baisers
Prends mon envie des sens
des pierres
Se mélange en elle le sang du soleil
Avec le sang du noir

Ô pleur ramassé dans mes seins
Avant qu’il soit ta larme
Pressure mon
cœur
De la faim de ton cœur
Et ma mer de la bouche de la source,
Et
prends un corps qui illumine du sombre de ton corps
Et si un fil de poussière
se tremble dans la lumière de ta mémoire
Mon froid sera ta chaleur
Et le
tremblement du fil sera mon envie dans l’air.
Ô toi
Ô l’âme de l’eau dans la tristesse
Mon visage doux, fais le
jaillir, il sera la tendresse de ta peau.
Ô toi
Ô l’âme du feu dans la
neige
Ma bouche est charbon
Et mes doigts se soulèvent avec l’anxiété du
sommeil
Allume par moi les forêts de ton silence.
Ô toi
Ô l’âme de
la terre dans l’ombre
Ma volonté est la céphalée des rochers
Affouille moi
comme une pierre dans ton toucher
Et poudre mes sens dans les chants de tes
pas.
Ô toi
Ô l’âme de l’air dans le rameau
Rouge fort est mon
sang
Mets tes plumes dans ma bouche
Et rends moi un ciel sur le miroir de
ton sommeil.
Ô toi
Ô l’âme de l’amour dans le brouillard
Rends l’amour, une partie
de la poussière
Rends le, une feuille orageuse dans un trottoir
Un oiseau
qui blesse avec ses plumes le sommeil
Une prière qui se lève d’une flûte de
la mer
Un moment qui surabonde de son verre le temps
Fais le, vivre avec
les habits du brouillard
Avec sa peau
Car moi avec mes sentiments, ma
peau se déchire
Et de la richesse de mon âme, la peine naît.

Traduction de l’arabe: Noureddine Mhakkak
julien
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Amal nawar Empty De l’âge des glaces

Message par julien Lun 15 Mar - 7:01

De l’âge des
glaces




Poème d’Amal Nawwar
Traduit de l’arabe par
Monsif Ouadai Saleh

Amal nawar Amal-NawwarDans le cristal
errante en toi je t’ai vu
de la fenêtre de ton passé
Je convoite ton
ciel
j’ai vu avant de naître
embryon azuré
mon cœur nager dans tes
entrailles.
Si je n’étais brin de paille
habitant ta voix lointaine
gazelle
sacrifiée aux gémissements du fer
mes oiseaux n’auraient pas frémi
à la
résonance de ton nom
comme s’ils étaient la mort
pénétrée de
nostalgie.
Je t’aime
depuis que les marteaux en échos
se sont écoulés sur ta
joue
depuis que le soleil t’a emporté dans sa sénescence
fouillant les
âmes soufflées en toi par la vase
depuis que les astres
et toutes mes
directions
le nord dans ta main
t’ont enveloppé
j’étais dans ton néant
alors que tu n’étais
que simple azur de probabilité
mes pulsations en toi
coquille de l’âge glaciaire
nos baisers furent conçus diamant.
Je t’aime
ne m’interroge pas sur la longévité de ma mort
ni la durée
de ma vie
la verdure du feu habite désormais la mémoire du vent
lis-moi
entre deux feux
imprègne tes plumes de l’essence de mes
profondeurs
souviens-toi…
noyé tu étais dans la braise de mes
sources
planant de ciel en ciel.

Je t’aime
avant que soit surgi
de ton sommeil l’encre éveillé
et avant tous les gisements et toutes les
essences
j’étais petite
et je bois le lait des tes fruits
immatures
par un fil je fais voltiger tes idées
combien de fois nous avons couru dans les arcanes des rues
derrière nous
les papillons du sel et de l’eau
le pain de nos tourments nous le portons
ardent dans nos corps
comme si nous les avions sacrifiés à l’océan
nos
cœurs sont devenus des paniers suspendus.
Je t’aime
peu importe si je t’ai vécu dans une vie ou dans une mort
je
suis un rêve sans rivages
et mes vagues foncent à reculons.
julien
julien

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Amal nawar Empty Re: Amal nawar

Message par Admin Lun 15 Mar - 8:24

julien a écrit:Une prière pour le
rêveur




d’une nymphe de la mer

Amal Nawwar
(Liban / U.S.A.)
Ô toi
Une
étoile lointaine
Qui trempe son cœur
Dans l’eau de mon âme
Prends
moi comme on prend les rivières
Dans l’humage d’un cœur
Comme l’arbre
quand il prend un arbre
Avec une volupté
Qui pénètre le vent
Comme
une lampe
Qui veille
Ton chagrin déplore
Avec son huile
Prends moi

Je suis une terre égorgée
Avec une anémone d’un horizon
L’exil de
verrier sépare nos baisers.
Ô toi
Ô l’âme des arbres dans les baisers
Prends mon envie des sens
des pierres
Se mélange en elle le sang du soleil
Avec le sang du noir

Ô pleur ramassé dans mes seins
Avant qu’il soit ta larme
Pressure mon
cœur
De la faim de ton cœur
Et ma mer de la bouche de la source,
Et
prends un corps qui illumine du sombre de ton corps
Et si un fil de poussière
se tremble dans la lumière de ta mémoire
Mon froid sera ta chaleur
Et le
tremblement du fil sera mon envie dans l’air.
Ô toi
Ô l’âme de l’eau dans la tristesse
Mon visage doux, fais le
jaillir, il sera la tendresse de ta peau.
Ô toi
Ô l’âme du feu dans la
neige
Ma bouche est charbon
Et mes doigts se soulèvent avec l’anxiété du
sommeil
Allume par moi les forêts de ton silence.
Ô toi
Ô l’âme de
la terre dans l’ombre
Ma volonté est la céphalée des rochers
Affouille moi
comme une pierre dans ton toucher
Et poudre mes sens dans les chants de tes
pas.
Ô toi
Ô l’âme de l’air dans le rameau
Rouge fort est mon
sang
Mets tes plumes dans ma bouche
Et rends moi un ciel sur le miroir de
ton sommeil.
Ô toi
Ô l’âme de l’amour dans le brouillard
Rends l’amour, une partie
de la poussière
Rends le, une feuille orageuse dans un trottoir
Un oiseau
qui blesse avec ses plumes le sommeil
Une prière qui se lève d’une flûte de
la mer
Un moment qui surabonde de son verre le temps
Fais le, vivre avec
les habits du brouillard
Avec sa peau
Car moi avec mes sentiments, ma
peau se déchire
Et de la richesse de mon âme, la peine naît.

Traduction de l’arabe: Noureddine Mhakkak
j'aime bien ces écrits et sa façon de dire ses plaies de femme arabe
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loisirs : peinture/dessin/lecture/et bien d\'autres....
Humeur : joyeuse, le plus souvent.
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Amal nawar Empty Re: Amal nawar

Message par Iness Lun 15 Mar - 8:53

julien a écrit:Ferme ton cœur sur
mon amour




Amel Nawar
(Liban / U.S.A.)

Traduction: Essia Skhiri
Ferme tes yeux pour
que tu m’éclaires
Pour que tu épelles en moi
La source quand elle est
embryon
Ecrite avec l’effacement
Et mes ombres
Ils enveloppent les
sensations de la rivière
Un papillon du feu que la glaise ne
distingue
Ferme tes yeux et fourre du khôl dans ta vision
Je ne suis que
braise bandée avec la prédiction
Et comme la mer
Alors que j’engloutis le
soleil, j’obscurcis
Et si ton visage devient brumeux
Et il suinte du lait
de l’insomnie sur une nuit
Où se heurtent les sens des oiseaux avec
l’aveuglement
Que tu le saches
Tout ce qui t’a assailli de ma vie
N’est
que la soif d’un baiser
Qui a vieilli sur mes lèvres
Pour que de son
vin
Il récupère la jeunesse de ton pinot
Explore dans la branche la sève
des mots
Du sang des forêts arrose mon égarement
Pour que je perçois dans
une pluie
Sonde ce qui verdoie et ce qui est rigide en mes fonds
Imprègne
toi de ma compassion
Jusqu’à ce que ta mémoire soit comparée à mon
oubli
Comme une masse de mouettes, t’expectore le vent
Mes flèches ne
t’atteignent point
Sauf la saveur de l’éther
Ton astre ne s’éteint
jamais
Lorsque tu braques ton soleil sur le mirage
Si tu me vois avec ton
cœur alors tu me vois avec mes yeux
Comme si de moi, tu es tout ce qui est
déclaré
Et moi je suis la sécrète, je suis toujours la dissimulée
Comme si
tu es moi
Alors que je ne suis que mon ombre
Les oiseaux de mes rêves vont
t’obtenir dans mon sommeil
Et tu vas croire que tes pulsations sont leurs
nids
Et que c’est toi qui les as élevés
Et tu es celui qui avec leur
vol
L’air du monde, tu as tissé
Et je vais te voir ne m’apercevant dans le
livre d’hier
Qu’un appât imaginaire d’un hameçon
Je retiens les larmes de
la mer
Et je vais m’épuiser
Comme une eau qui meurt dans l’eau
Et je
vais me croire être survivante
Alors comment meurt celui qui s’imagine être
vivant
Le feu va s’effacer de la mémoire de la cendre
Et ça ne va point
être cendre
Seulement des sentiments qui ignoraient
Comment va s’épanouir
de son souvenir des fleurs
Et tu cueilles la mort de son alentour
Et tu
vas extraire le sens de son exégèse
Le monde est une prison
En dehors des
murailles de ta vision
Je te supplie de m’enfermer dans ton cœur
Pour que
se plante sur mon corps une aile de soie
Je te supplie de me captiver
Pour
que tu libères de mes fonds cette cage
Je te supplie de fermer sur ma
douleur
Les issues des jours
Pour que je me vive seulement avec tes
moyens
Aucun sentiment ne croît en moi qu’avec ton pain
Et avec ma
féminité ne se complète une lune
Sans que je ne me vois la réflexion de ton
esprit
Sans le tournoiement de ton regard et sans ton évasion
Ma vie est
toute une attente
Qui ne s’évalue qu’avec la densité de la poussière
Comme
si je suis la seule vérité dans ton illusion
Du moi dans la mémoire du
soleil
Alors qu’est ce que ça signifie
Que nous vivons dans la prunelle du
monde
D’où se retirent nos grottes
Pour qu’elles se transforment dans nos
fonds
En regards des orphelins
Je te supplie
De fermer sur mon âme tes
portes et tes raisons
Pour que tes sens saisissent l’ardeur intense
Chaque
fois qu’avec tes chaînes tu me brises
De toi suinte une huile sacrée
Je te
supplie et ma supposition
Qu’une aube va s’amasser sous ta peau
Et que tes
doigts vont être sur le spectre clos
C’est le ciel qui se pose sur ton
épaule
Lorsque l’oiseau en toi devient impuissant
Je te supplie et je
pense qu’il
N’y a pas de plus chaleureux qu’un attouchement
Du loin d’un
soleil
Que tu le saches
Que sur un lit très lointain je me
réveillerai
Une plaie rayonnante
Après la douceur d’un rêve incisé
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Amal nawar Empty Re: Amal nawar

Message par Rita-kazem Mar 16 Mar - 12:56

Amal nawar 781991 MERCI POUR TOUS CES PARTAGES
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Amal nawar Empty Re: Amal nawar

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