ibn-arabie
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ibn-arabie
la pleine lune se lève
dans la sombre nuit des cheveux.
la rose arrose
le blanc narcisse.
c'est une jeune fille souple
par qui les beautés sont troublées.
sa lumière éclatante
surpasse celle de la Lune.
elle est plus éblouissante
que clarté de soleil,
et d'une forme
a toute autre incomparable
la voûte de la lumière
demeure sous ses talons.
son diadème
est au-delà des sphères.
si la forme de la jeune fille
pénètre dans la conscience,
l'imagination l'altère.
et qu'en est il avec la vue ?
jeu subtil,
sa seule mention la fait disparaitre.
elle est insaisissable,
hors de portée du regard.
la décrire serait l'expliciter.
mais elle est si sublime...
tout qualificatif
implique une restriction !
et s'il tenait vraiment
à lui donner une forme,
il ne cesserait d'en revenir
aux traces qu'elle laisse.
si celui qui la recherche
faisait reposer les montures,
il ne pourrait calmer
la chevauchée des pensées.
elle procure le repos
à qui brûle d'amour pour elle,
le ravissant alors
au-delà de l'humaine condition
car elle demeure inquiète
que son essence limpide
ne se mélange à la fange
souillant l'eau du bassin.
dans la sombre nuit des cheveux.
la rose arrose
le blanc narcisse.
c'est une jeune fille souple
par qui les beautés sont troublées.
sa lumière éclatante
surpasse celle de la Lune.
elle est plus éblouissante
que clarté de soleil,
et d'une forme
a toute autre incomparable
la voûte de la lumière
demeure sous ses talons.
son diadème
est au-delà des sphères.
si la forme de la jeune fille
pénètre dans la conscience,
l'imagination l'altère.
et qu'en est il avec la vue ?
jeu subtil,
sa seule mention la fait disparaitre.
elle est insaisissable,
hors de portée du regard.
la décrire serait l'expliciter.
mais elle est si sublime...
tout qualificatif
implique une restriction !
et s'il tenait vraiment
à lui donner une forme,
il ne cesserait d'en revenir
aux traces qu'elle laisse.
si celui qui la recherche
faisait reposer les montures,
il ne pourrait calmer
la chevauchée des pensées.
elle procure le repos
à qui brûle d'amour pour elle,
le ravissant alors
au-delà de l'humaine condition
car elle demeure inquiète
que son essence limpide
ne se mélange à la fange
souillant l'eau du bassin.
Rita-kazem- Nombre de messages : 4254
Date d'inscription : 18/02/2010
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