ILLUSION

si seulement les animaux pouvaient s'exprimer, et nous, les comprendre,
Ils hurleraient de terreur,
A cause de l'homme, de se qu'il fait subir à ses semblables..

J'ai beaucoup aimé ton poème, plus particulièrement :
"J'ai traversé la terre entière
Les mystères de la matière
Echappé à toutes les guerres
Aux cavaliers de feu de fer"

Et je rajouterai, en brouillon :

J’en ai usé de mes fers,
À galoper sur vos terres,
Étrangement découpé..
J’en ai fait de ses sauts,
Au dessus de vos larmes
Formant des rivières.
Je fut blessé par vos armes,
Lors de guerres,
J’ai pitié de vos âmes,
Mais ne suis qu'un animal
Qui galope libre et fière..

Merci Layla, cela fait plaisir d'être bien lu et bien compris.

Yann, beaux sont tes poèmes, mais ils sont trop nombreux en ce moment pour qu'on puissent les apprécier....les gouter, les disséquer...laisses nous reprendre notre souffle...j'aime aller folâtrer dans tous les jardins, et cueillir là une rose, là un brin de thym, et là des brassées de genêts dans les mots de chacun

Très beau commentaire TITEFEE! Un petit répit pour t'apprécier à ta juste valeur! Tes poèmes sont si beaux, ton language est pénétrant, un voyage entre les mots! Merci!

Merci, pour ces coms qui me font galoper len-te-ment -de plus belle.

Je ne suis ni cheval, ni cavalier.
Je pense que l'oeuvre d'art que l'on essaie de créer est d'une infinie solitude.
Seul l'amour peut la saisir, la garder, être juste envers elle.

Dans la critique, donnez toujours raison à vos sentiments. Laissez à vos jugements leur développement propre, silencieux. Le temps, ici, n'est pas une mesure.
Etre artiste, c'est ne pas compter, c'est croître comme l'arbre qui ne presse pas sa sève, qui résiste, confiant, aux grands vents du printemps, sans craindre que l'été ne puisse pas venir. Et l'été vient.

Patience est tout. Même si l'on piaffe quelquefois !
Aller en soi-même, être seul comme l'enfant est seul...
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Je crois que Rainer Maria RIKE a dit à peu près ces mots-là. Jeune poète qui ne veut pas blanchir...mais noircir sa page, tranquille

Merci FIRDAWS pour cet élégant commentaire.
Le créateur doit être tout un univers pour lui-même, tout trouver en lui-même et dans cette part de la Nature à laquelle il s'est joint.
Peupler sa solitude, et croire avec modestie qu'une oeuvre d'art - un poème - est bonne quand elle est née d'une nécessité.
Efforçons-nous d'aimer nos questions elle-mêmes, comme un livre écrit dans une langue étrangère. Ne cherchons pas les réponses immédiates ; créons, un point c'est tout.

Tout a été dit
Je partage l'avis de Layla et j'admire la suite qu'elle donne a t'on poème.
Trop, n'est jamais trop, il sufit de prendre le temps. Si ce n'est aujourd'hui, la lecture se fera demain.

Chevauchons tous à notre allure, le regard en avant jugulant le passé et sus à l'avenir, toujours neuf lui.
Merci et au plaisir.