joiedevie Forum de Aziza Rahmouni
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les adieux

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au fil des mots
daniel
kimannzo
Philippe
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les adieux Empty les adieux

Message par Philippe Jeu 4 Mar - 6:36


Homage à J.Brel pour "Orly"


Un œil sur la montre, et le cœur dans la poche
J'allais à la rencontre, sans peur et sans reproche
D'un labeur que je montre au cuir de ma sacoche
Les pauvres je suis contre, oui je sais, c'est moche.....

…………………………………………………

Se pressent dans la gare, des bouffées d'existences
Aux cadences barbares des trains en partance
Au milieu des clochards, de mille mains qui dansent
Deux êtres se séparent, suprêmes de silence.

Avec au fond du cœur des nœuds de certitudes
Ils parlent de bonheur, comme par habitude
Ils se moquent de l'heure et de la multitude
Ils s'étreignent de peur, D'infinie solitude

Je les regarde seuls, au milieu de la foule
Comme autour d'un linceul autour d'eux elle s'écoule
D'un prévisible deuil, je sens monter la houle
Ils sont deux à l'écueil, Sur un bateau qui coule

Leur larmes qui affleurent , et leurs mains qui se nouent
Prés du marchand de fleur, des sanglots les secouent
Ils sont d'un même pleur, Plantés au même clou
Pétale de douleur, qui flotte sur la boue.

Puis tout s'est arrêté, autour d'eux c'est la pause,
Comme si de rien n'était, me voilà sous hypnose
Rien n'a jamais été, Ni les gens ni les choses
Face à l'absurdité, la vie se décompose

Et puis ils se séparent, éclatés de tristesse
Et leurs yeux qui s'égarent, Sont vidés de promesses
Au milieu de la gare, c'est deux morts qui se laissent
Dans le cœur un poignard, l'âme à jamais en laisse

Puis ils se ré-enlacent Redeviennent l'instant
D'un tout petit espace La flamme des amants
Dernier moment de grâce, jusqu'au dernier moment
Puis dans un volte face, s'abandonnent au temps

Le sillon de silence, se comble sous leur pas
Je les vois qui s'élancent, comme vers leur trépas
Et dans la foule immense, qui n'en fait qu'un repas
Se dissout l'espérance d'un retour sur leurs pas.

..................................................................................

D'un coup Le bruit revient, L'adieu est consommé
Je ne ressens plus rien, ces deux là m'ont vidé
Je vais prendre mon train, comme à l'accoutumée
Je ne désire plus rien que d'être ainsi aimé



Cannes 2008
Philippe
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les adieux Empty Le manque ...

Message par kimannzo Jeu 4 Mar - 7:16

... et l'absence sont des insultes à l'amour .... ce texte me parle, ce poème m'a touchée ! merci Phil de ce sublime paratge. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] kimannzo
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les adieux Empty Re: les adieux

Message par daniel Jeu 4 Mar - 8:28

Philippe a écrit:
Homage à J.Brel pour "Orly"


Un œil sur la montre, et le cœur dans la poche
J'allais à la rencontre, sans peur et sans reproche
D'un labeur que je montre au cuir de ma sacoche
Les pauvres je suis contre, oui je sais, c'est moche.....

…………………………………………………

Se pressent dans la gare, des bouffées d'existences
Aux cadences barbares des trains en partance
Au milieu des clochards, de mille mains qui dansent
Deux êtres se séparent, suprêmes de silence.

Avec au fond du cœur des nœuds de certitudes
Ils parlent de bonheur, comme par habitude
Ils se moquent de l'heure et de la multitude
Ils s'étreignent de peur, D'infinie solitude

Je les regarde seuls, au milieu de la foule
Comme autour d'un linceul autour d'eux elle s'écoule
D'un prévisible deuil, je sens monter la houle
Ils sont deux à l'écueil, Sur un bateau qui coule

Leur larmes qui affleurent , et leurs mains qui se nouent
Prés du marchand de fleur, des sanglots les secouent
Ils sont d'un même pleur, Plantés au même clou
Pétale de douleur, qui flotte sur la boue.

Puis tout s'est arrêté, autour d'eux c'est la pause,
Comme si de rien n'était, me voilà sous hypnose
Rien n'a jamais été, Ni les gens ni les choses
Face à l'absurdité, la vie se décompose

Et puis ils se séparent, éclatés de tristesse
Et leurs yeux qui s'égarent, Sont vidés de promesses
Au milieu de la gare, c'est deux morts qui se laissent
Dans le cœur un poignard, l'âme à jamais en laisse

Puis ils se ré-enlacent Redeviennent l'instant
D'un tout petit espace La flamme des amants
Dernier moment de grâce, jusqu'au dernier moment
Puis dans un volte face, s'abandonnent au temps

Le sillon de silence, se comble sous leur pas
Je les vois qui s'élancent, comme vers leur trépas
Et dans la foule immense, qui n'en fait qu'un repas
Se dissout l'espérance d'un retour sur leurs pas.

..................................................................................

D'un coup Le bruit revient, L'adieu est consommé
Je ne ressens plus rien, ces deux là m'ont vidé
Je vais prendre mon train, comme à l'accoutumée
Je ne désire plus rien que d'être ainsi aimé



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( j'aime pas les a-dieu)
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Message par au fil des mots Jeu 4 Mar - 10:21

Ah les adieux ...mots souvent lancés par l'impulsion des humeurs, attachés à une corde, que parfois l'on prend en main ou qu'on laisse filer entre les doigts .

Des allers et retours
des fâchés , des faux tours
on s'en va et on revient
on ne sait jamais très bien.


Dernière édition par au fil des mots le Jeu 4 Mar - 14:08, édité 1 fois
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Message par miss Béa Jeu 4 Mar - 12:26

Bonjour Philippe,

Ce poème est magnifique, de tendresse,
D'émoi, d'amour et particulièrement de tristesse.
Ton regard sur eux est empli autant d'admiration
D'un si intense amour, que de grande désolation
Devant une si douloureuse séparation.

Bizzz

Béa
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les adieux Empty Re: les adieux

Message par davidof Jeu 4 Mar - 14:50

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] un bonjour un aurevoir
des allers dex retours
le chemin de la vie n'est pas que de rose drapé
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Message par sarah Jeu 4 Mar - 15:16

Philippe a écrit:
Homage à J.Brel pour "Orly"


Un œil sur la montre, et le cœur dans la poche
J'allais à la rencontre, sans peur et sans reproche
D'un labeur que je montre au cuir de ma sacoche
Les pauvres je suis contre, oui je sais, c'est moche.....

…………………………………………………

Se pressent dans la gare, des bouffées d'existences
Aux cadences barbares des trains en partance
Au milieu des clochards, de mille mains qui dansent
Deux êtres se séparent, suprêmes de silence.

Avec au fond du cœur des nœuds de certitudes
Ils parlent de bonheur, comme par habitude
Ils se moquent de l'heure et de la multitude
Ils s'étreignent de peur, D'infinie solitude

Je les regarde seuls, au milieu de la foule
Comme autour d'un linceul autour d'eux elle s'écoule
D'un prévisible deuil, je sens monter la houle
Ils sont deux à l'écueil, Sur un bateau qui coule

Leur larmes qui affleurent , et leurs mains qui se nouent
Prés du marchand de fleur, des sanglots les secouent
Ils sont d'un même pleur, Plantés au même clou
Pétale de douleur, qui flotte sur la boue.

Puis tout s'est arrêté, autour d'eux c'est la pause,
Comme si de rien n'était, me voilà sous hypnose
Rien n'a jamais été, Ni les gens ni les choses
Face à l'absurdité, la vie se décompose

Et puis ils se séparent, éclatés de tristesse
Et leurs yeux qui s'égarent, Sont vidés de promesses
Au milieu de la gare, c'est deux morts qui se laissent
Dans le cœur un poignard, l'âme à jamais en laisse

Puis ils se ré-enlacent Redeviennent l'instant
D'un tout petit espace La flamme des amants
Dernier moment de grâce, jusqu'au dernier moment
Puis dans un volte face, s'abandonnent au temps

Le sillon de silence, se comble sous leur pas
Je les vois qui s'élancent, comme vers leur trépas
Et dans la foule immense, qui n'en fait qu'un repas
Se dissout l'espérance d'un retour sur leurs pas.

..................................................................................

D'un coup Le bruit revient, L'adieu est consommé
Je ne ressens plus rien, ces deux là m'ont vidé
Je vais prendre mon train, comme à l'accoutumée
Je ne désire plus rien que d'être ainsi aimé



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Un partage de vers bien savourés. Tout le plaisir est pour nous.
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sarah
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Message par nisrine nacer Jeu 4 Mar - 20:52

juste vous lire
est un plaisir
je n'ai de comentaire
mais je laisse un bisou pour me faire pardonner
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nisrine nacer
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