Passé Destructeur

A nouveau doit couler le miel
retrouver le soleil présent
jamais éteint jamais absent.
Se retourner dans le lit du poème
se laisser aller à l'errance
est chose belle et triste
car on ne se rendort plus.
Alors créons des forces vives
inventons-les
forçons-les au besoin
dans le dire et dans le faire
les sculpter à bout de bras
à bout de nerfs
et laisser s'échapper sa joie
en larmes vers un ciel nouveau

Une déception de plus, un préjugé de moins.
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Nadia a écrit:

Passé Destructeur

S’ouvre devant moi les griffes du passé,
Déchirant mon cœur déjà boursouflé
Par tant de larmes étouffées
Retenues par simple fierté.
Ces mois les plus sombres
Reviennent me noircir de leur ombre.
Ils me remplissent de haine et d’amertume
Achevant mes forces qui lentement se consument.
Mes blessures se rouvrent,
Suintant leur fiel qui sournoisement recouvre
Les quelques moments dérobés au bonheur,
Assassinés comme de coupables erreurs.
Le sommeil n’est plus mon refuge
Que j’appréciais comme subterfuge
De mes angoisses les plus tenaces,
Qui rampent en moi comme lourdes menaces
Paralysant tous mes raisonnements logiques,
Lacérant ainsi mes projets idylliques.

Si bien écrit
Ce cri.

On voudrait dormir
Pour échapper aux souvenirs
Loin de tout ça partir
On sait pourtant qu'on ne peut fuir.

Laisse le temps
Chasser les tourments
Car lentement
Tu seras mieux, vraiment.

Bisous

JB

yann Venner a écrit:A nouveau doit couler le miel
retrouver le soleil présent
jamais éteint jamais absent.
Se retourner dans le lit du poème
se laisser aller à l'errance
est chose belle et triste
car on ne se rendort plus.
Alors créons des forces vives
inventons-les
forçons-les au besoin
dans le dire et dans le faire
les sculpter à bout de bras
à bout de nerfs
et laisser s'échapper sa joie
en larmes vers un ciel nouveau

Ton commentaire si bien écrit me redonne déjà de la force. Merci !
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yefimia a écrit:Une déception de plus, un préjugé de moins.
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Je préfère ne pas avoir de préjugé. Les déceptions, elles, finiront poussières, comme le temps...
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Mici a écrit:
Si bien écrit
Ce cri.

On voudrait dormir
Pour échapper aux souvenirs
Loin de tout ça partir
On sait pourtant qu'on ne peut fuir.

Laisse le temps
Chasser les tourments
Car lentement
Tu seras mieux, vraiment.

Bisous

JB

Du temps, je ferai mon ami,
Pour que les souvenirs me sourient.
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