La femme au miroir-Claude Yves BAILLY

La femme au miroir



Tu es là, assise au bord de ta vie,
Comme on se pose devant un scrabble,
Songeuse devant un bonheur qui te fuie,
T'hésites à étaler tes lettres sur la table.

Tu te dis roseau mais tu penses au chêne.
Pour toi, la fable n'est qu'affabulation.
Tes maux ne sont pas ceux de Lafontaine,
Ni ta douleur, le fruit de ton imagination.

Seule face à toi-même,
Envie de traverser le miroir,
De l'autre côté, quelqu'un qui t'aime,
Tu le sais, mais tu restes seule dans le noir.

Tu te retrouves dans ce face à face,
Avec l’image de tes pensées,
Quand tu te regardes dans la glace,
Se réfléchit ton désir d'être aimée.

Ce bonheur dont tu as jeté les clés,
Quand tu le rencontres, tu l’évites,
Parce qu’un jour l’amour t’a blessée,
Alors dans ta vie tu ne veux plus qu’il s’invite

Iness a écrit:La femme au miroir



Tu es là, assise au bord de ta vie,
Comme on se pose devant un scrabble,
Songeuse devant un bonheur qui te fuie,
T'hésites à étaler tes lettres sur la table.

Tu te dis roseau mais tu penses au chêne.
Pour toi, la fable n'est qu'affabulation.
Tes maux ne sont pas ceux de Lafontaine,
Ni ta douleur, le fruit de ton imagination.

Seule face à toi-même,
Envie de traverser le miroir,
De l'autre côté, quelqu'un qui t'aime,
Tu le sais, mais tu restes seule dans le noir.

Tu te retrouves dans ce face à face,
Avec l’image de tes pensées,
Quand tu te regardes dans la glace,
Se réfléchit ton désir d'être aimée.

Ce bonheur dont tu as jeté les clés,
Quand tu le rencontres, tu l’évites,
Parce qu’un jour l’amour t’a blessée,
Alors dans ta vie tu ne veux plus qu’il s’invite