sans titre

Je connais une meuf,

Elle vit ke de teufs même aux soirées nazes
L’attitude reine d’un regard incarnate
Là dans son domaine parmi ses acrobates
Elle moove ses seufs sous les effets de tazes

À croire son cœur neuf dans des bras d’mecs d’occases
Tremblante hors d’haleine telle une névropathe
Remuant sur scène sexpérant kon la matte
Elle fait son tit beuf de trip en plein extase

Bien sur, qu’un s’amène même de beauté rase
Qu’il fut Woody Allen dans un esprit de base
Elle lui dit mon reuf, viens là que je t’attrape !

L’obscur met sa gène loin de ceux qui la gazent
Avec sa dégaine de pétasse en bourgeoise,
De tout son gloss en bluff que ses lèvres réchappent !

Kan j’dis k’je la connaît c’est que je suis videur
D’une boite de nuit pour tous les papillons
Venant finir leur vie aux lueurs des lampions
Dans leurs brasses d’effets surnageant leurs sueurs

Même ses potes gay lui ont été tombeur
Quand avec leurs amis le cul plein d’ambitions
Elle les draguait, si ! Leur promettant son fion
Au cas où ne trouvaient leur duo performer

Dans les chiottes ainsi je la voyais en pleurs
Quand de trop vite jouis sur son trou en chou-fleur
Tout son corps réclamait d’autres marteau-pilon

Pour calmer l'envie son jouet masturbateur
L’accompagne depuis partout à toutes heures
Même où elle posait, sur sites d’écrivaillons !