un conte de faits pas croyables !

Bestiole-Vinie, un conte de faits pas croyables !

Dans le chaud printemps d’une douce nuit marine
Une plage paradisiaque m’offrit ses bras
J’y réfugiai mon corps et mon cœur en croix
Quémandant le souffle d’une brise opaline

Je slalomai entre les jeunes fêtards noctambules
Jetai ça et là un œil attendri, mouillé
Submergé par des pensées nostalgiques, fouillées
Mon âme et mes pieds nus chahutés par le sable bulle

Soudain je la vis, de dos, face au grand bleu
Telle une sirène échappée d’un zoo sous-marin
La comparaison s’arrête là : elle a pieds et mains
Les premiers dans le sable, les secondes dans ses cheveux

Les lecteurs bavards :
On a compris, il s’agit de Bestiole-Vinie
Epargne-nous tes descriptions moyenâgeuses
On veut du saignant, papy à l’âme gâteuse
Pas du larmoyant, genre Paul et Virginie !

Comment savez-vous qu’il s’agit de Bestiole ?
Le titre ? Zut, j’aurais dû le mettre à la fin
Laissez-moi conter, c’est mon histoire, nom d’un chien !
Arrêtez donc vos conneries et vos fariboles !

Si vous continuez à me chambrer, je pars
Joiedevie vous mettra à la porte du site
Vous aurez bonne mine, en candidats presbytes
A l’errance dans le net, déboussolés, hagards !

Je continue : j’apostrophai la belle sirène
Qui se retourna, son sourire me transperça
Son regard m’enveloppa de son aura
Sa voix, ah ! Sa voix, rauque, telle celle de Chimène !