SANS… DETOUR

le fond du poète qui refait surface...
La recherche de sa propre vérité.
Ou du moins une simple signification aux gestes qui se répètent chaque jour...
Un poète peut-être enchainé dans ses mots plus que dans son réel.
Il ne voit pas les mots...

kacem_loubay a écrit:SANS… DETOUR

…Mes mots se sont envolés
Plus moyen de les reprendre
La scène est vide
Et le décor est le même

Fallait-il reprendre le même parcours… ?
Rechercher les mêmes personnages
Recueillir les mêmes signes
Quand le fleuve déménage

Ainsi je me retrouve sans souvenirs
Les bribes d’un recueil
Où les lignes semblent s’égarer
Entre les rides jaunies du temps

J’essaie de poursuivre une ombre
De calculer les pulsations d’une horloge
Qui couvre mon silence
De la même cadence

Qui suis-je en fin de compte… ?
Un poète mots dits sans délire
La fièvre quitte ma demeure
Et sur le pas de la porte
Je lacère les lambeaux de l’… écrit

© kacem loubay
Mercredi 14 Octobre 2009
22 H 52
Khénifra – Maroc
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Le poète de l’autre rive
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au détour de ton encrier
on croise les mots poétiques
merci pour le partage kacem
amitié sincère
David

des mots délicats perlés en vers sincères
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] merci pour le partage

Bonjour Amadin, Davidof, Nadia Ibrahimi

...Des fois on a l'impression qu'on tourne en rond.
Un manège qui ne fait que vivre les mêmes séquences,
avec des sons d'un treuil rouillé dans un puits asséché.
L'image qu'on tient à voir, la nôtre ne donne pas les
mêmes caractéristiques, déformée, avec des bosses,
un regard vidé de sa substance. Le texte publié, commenté
le même jour par Amadin... et déterré de sa tombe par
Davidof puis repris par Nadia. Je ne sais que dire, je pense
que je suis en quelque sorte responsable de mes virées,
de mes fuites, de mes recherches, de mes longues traversées
dans le désert des mots. Auto - accusation dérisoire quand
les textes semblent prendre d'autres tournures, quand est
plus au moins loin de s'imprégner et de traduire la dure réalité
d'être un être errant dans l'érangeté d'une vie solitaire. Crier
c'est créer un espace avec ses sons modulés qui ricochent les
parois d'une demeure. Nulle quiétude, un semblant de quai où
je calque mes délires constants et des fois INABORDABLES.

Mes amitiés de l'autre rive

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Bonjour kacem
C'est toujours un plaisir de croiser tes mots
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