Jaloux,

jélas a écrit:

Jaloux,



L’ignorance conduit les âmes dans un certain oubli,
C’est un mal qui nous ronge et nous détruit.
Les carapaces naïves et protectrices,
Sont des apparences souvent trop fades pour ne pas dire lisses.
Dans l’ivresse ordinaire des insomnies familières,
On tremble et on craint jusqu’au petit matin.
Alors…nous retenons des cris étouffés, car nous sommes fiers,
Puis on trouve ça dégradant, lâche et même malsain.
La maladresse est une sorte de maladie incurable,
Pour peu qu’on se souvienne, les plaies cicatrisent en marques disgracieuses.
Nous les cultivions déjà petits…puisque nous étions friables,
Fragile alors que nos attitudes paraissaient au mieux…vicieuses.
Au regard de nos peurs qu’on noyait dans des chagrins,
On se couvrait d’un par-dessus que personne ne voulait porter,
Nos larmes en pertes, lorsque nous ne possédions rien,
Qu’un souvenir lointain d’une brèche mal refermée !
L’impatience, la jalousie nous rongeaient…et encore aujourd’hui,
L’omnipotence de nos malaises n’est qu’obsession,
Hantise et infirmité face à la saveur d’un morceau de vie,
Pour lors…on supplie qu’on nous rende un brin d’égard, un peu de compassion.
Plus que de la naïveté, notre bêtise est un syndrome naturel,
Qu’on se cache derrière des persiennes, camouflant des peines,
Nos regards peuvent blesser et dans nos têtes c’est le bordel,
Car jaloux…évidemment, jaloux…malheureusement…déficience humaine,


C’est ainsi que nous sommes et que nous souffrons.



JL

Suis jalouse de ta plume féconde! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Au plaisir de te relire jélas

jélas a écrit:

Jaloux,



L’ignorance conduit les âmes dans un certain oubli,
C’est un mal qui nous ronge et nous détruit.
Les carapaces naïves et protectrices,
Sont des apparences souvent trop fades pour ne pas dire lisses.
Dans l’ivresse ordinaire des insomnies familières,
On tremble et on craint jusqu’au petit matin.
Alors…nous retenons des cris étouffés, car nous sommes fiers,
Puis on trouve ça dégradant, lâche et même malsain.
La maladresse est une sorte de maladie incurable,
Pour peu qu’on se souvienne, les plaies cicatrisent en marques disgracieuses.
Nous les cultivions déjà petits…puisque nous étions friables,
Fragile alors que nos attitudes paraissaient au mieux…vicieuses.
Au regard de nos peurs qu’on noyait dans des chagrins,
On se couvrait d’un par-dessus que personne ne voulait porter,
Nos larmes en pertes, lorsque nous ne possédions rien,
Qu’un souvenir lointain d’une brèche mal refermée !
L’impatience, la jalousie nous rongeaient…et encore aujourd’hui,
L’omnipotence de nos malaises n’est qu’obsession,
Hantise et infirmité face à la saveur d’un morceau de vie,
Pour lors…on supplie qu’on nous rende un brin d’égard, un peu de compassion.
Plus que de la naïveté, notre bêtise est un syndrome naturel,
Qu’on se cache derrière des persiennes, camouflant des peines,
Nos regards peuvent blesser et dans nos têtes c’est le bordel,
Car jaloux…évidemment, jaloux…malheureusement…déficience humaine,


C’est ainsi que nous sommes et que nous souffrons.



JL

....joliment écrit jélas.

ce sont les caractères propres à l'homme.
Parfois ils deviennent des fléaux...
L'ignorance crée un savoir parallèle.
c'est plus attirant.

Un poème difficile, pesant, sorti tout droit d’une profonde méditation.



Amicalement



Yefi

sarah a écrit:

jélas a écrit:

Jaloux,



L’ignorance conduit les âmes dans un certain oubli,
C’est un mal qui nous ronge et nous détruit.
Les carapaces naïves et protectrices,
Sont des apparences souvent trop fades pour ne pas dire lisses.
Dans l’ivresse ordinaire des insomnies familières,
On tremble et on craint jusqu’au petit matin.
Alors…nous retenons des cris étouffés, car nous sommes fiers,
Puis on trouve ça dégradant, lâche et même malsain.
La maladresse est une sorte de maladie incurable,
Pour peu qu’on se souvienne, les plaies cicatrisent en marques disgracieuses.
Nous les cultivions déjà petits…puisque nous étions friables,
Fragile alors que nos attitudes paraissaient au mieux…vicieuses.
Au regard de nos peurs qu’on noyait dans des chagrins,
On se couvrait d’un par-dessus que personne ne voulait porter,
Nos larmes en pertes, lorsque nous ne possédions rien,
Qu’un souvenir lointain d’une brèche mal refermée !
L’impatience, la jalousie nous rongeaient…et encore aujourd’hui,
L’omnipotence de nos malaises n’est qu’obsession,
Hantise et infirmité face à la saveur d’un morceau de vie,
Pour lors…on supplie qu’on nous rende un brin d’égard, un peu de compassion.
Plus que de la naïveté, notre bêtise est un syndrome naturel,
Qu’on se cache derrière des persiennes, camouflant des peines,
Nos regards peuvent blesser et dans nos têtes c’est le bordel,
Car jaloux…évidemment, jaloux…malheureusement…déficience humaine,


C’est ainsi que nous sommes et que nous souffrons.



JL

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Merci Sarah pour tes lectures fidèles et amicales, il n'y a bien que ma plume de libre et partageuse !

Bonne journée à toi

Jérôme

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jélas a écrit:

Jaloux,



L’ignorance conduit les âmes dans un certain oubli,
C’est un mal qui nous ronge et nous détruit.
Les carapaces naïves et protectrices,
Sont des apparences souvent trop fades pour ne pas dire lisses.
Dans l’ivresse ordinaire des insomnies familières,
On tremble et on craint jusqu’au petit matin.
Alors…nous retenons des cris étouffés, car nous sommes fiers,
Puis on trouve ça dégradant, lâche et même malsain.
La maladresse est une sorte de maladie incurable,
Pour peu qu’on se souvienne, les plaies cicatrisent en marques disgracieuses.
Nous les cultivions déjà petits…puisque nous étions friables,
Fragile alors que nos attitudes paraissaient au mieux…vicieuses.
Au regard de nos peurs qu’on noyait dans des chagrins,
On se couvrait d’un par-dessus que personne ne voulait porter,
Nos larmes en pertes, lorsque nous ne possédions rien,
Qu’un souvenir lointain d’une brèche mal refermée !
L’impatience, la jalousie nous rongeaient…et encore aujourd’hui,
L’omnipotence de nos malaises n’est qu’obsession,
Hantise et infirmité face à la saveur d’un morceau de vie,
Pour lors…on supplie qu’on nous rende un brin d’égard, un peu de compassion.
Plus que de la naïveté, notre bêtise est un syndrome naturel,
Qu’on se cache derrière des persiennes, camouflant des peines,
Nos regards peuvent blesser et dans nos têtes c’est le bordel,
Car jaloux…évidemment, jaloux…malheureusement…déficience humaine,


C’est ainsi que nous sommes et que nous souffrons.



JL

ma plume est jalouse de la tienne [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

chayma a écrit:

jélas a écrit:

Jaloux,



L’ignorance conduit les âmes dans un certain oubli,
C’est un mal qui nous ronge et nous détruit.
Les carapaces naïves et protectrices,
Sont des apparences souvent trop fades pour ne pas dire lisses.
Dans l’ivresse ordinaire des insomnies familières,
On tremble et on craint jusqu’au petit matin.
Alors…nous retenons des cris étouffés, car nous sommes fiers,
Puis on trouve ça dégradant, lâche et même malsain.
La maladresse est une sorte de maladie incurable,
Pour peu qu’on se souvienne, les plaies cicatrisent en marques disgracieuses.
Nous les cultivions déjà petits…puisque nous étions friables,
Fragile alors que nos attitudes paraissaient au mieux…vicieuses.
Au regard de nos peurs qu’on noyait dans des chagrins,
On se couvrait d’un par-dessus que personne ne voulait porter,
Nos larmes en pertes, lorsque nous ne possédions rien,
Qu’un souvenir lointain d’une brèche mal refermée !
L’impatience, la jalousie nous rongeaient…et encore aujourd’hui,
L’omnipotence de nos malaises n’est qu’obsession,
Hantise et infirmité face à la saveur d’un morceau de vie,
Pour lors…on supplie qu’on nous rende un brin d’égard, un peu de compassion.
Plus que de la naïveté, notre bêtise est un syndrome naturel,
Qu’on se cache derrière des persiennes, camouflant des peines,
Nos regards peuvent blesser et dans nos têtes c’est le bordel,
Car jaloux…évidemment, jaloux…malheureusement…déficience humaine,


C’est ainsi que nous sommes et que nous souffrons.



JL

....joliment écrit jélas.

Un grand merci chayma, un thème difficile n'est-ce pas?

Bien à toi

Jérôme

amadin a écrit:ce sont les caractères propres à l'homme.
Parfois ils deviennent des fléaux...
L'ignorance crée un savoir parallèle.
c'est plus attirant.

C'est le côté naïf qui peut l'être....
Merci Amadin pour ces lignes déposées là !

Jérôme

yefimia a écrit:Un poème difficile, pesant, sorti tout droit d’une profonde méditation.



Amicalement



Yefi

Remuer la m....pour en sortir...un peu mieux!

Merci Yefimia pour cette lecture, merci

Mes amitiés

Jérôme

Ma muse feignante est jalouse de tienne active et si inspirante! [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les maux des êtres, les défauts des personnalités; les lacunes de comportement, des sujets en un sujet
Le défi des poètes devant l'encre est fort .