tes mots

Quand ton silence sur le monde se fait noir,
La nuit que tu as cruellement écorchée
Se jette par dépit du haut de ton manoir,
Et ses lambeaux éparpillés sur les rochers
Mouilleront de tes larmes mes mouchoirs.

Quand le silence dans mon âme se fit paix,
Se faufilent dans ton corps des ombres,
Dans ta langue exsangue plantent l’épée,
Décapitent les mots porteurs de mensonge.
Dans l’absurde… les vérités sombrent.

Quand le silence n’est que silence,
Ta bouche se voile, ton corps se dévoile.
Nue, la peur qui te ronge, argenteuse,
Nus, les mots qui cachent ton offense
Sous le mauve de tes lèvres menteuses…

Quand suit l’amour, tu jouis de l’envers;
Tu joues Dame de coeur, aux trèfles tu triches,
Et c’est alors qu’éclosent et se nichent
Dans le cœur en friche de pauvres sots,
Douillets, polis, tes jolis mots…

Moi, comme un sot, j’ai cru en tes mots.
Tes mots en couleurs, en senteurs et en chair
M’ensorcellent dans le noir, me font taire.
Et quand le jour m’écrase par ton absence,
Tes mots se morcellent, se dérobent de mes sens.

J’ai bu de tes mots, oui, comme un sot,
J’ai bu le calice jusqu’à la lie,
J’ai bu ta malice et tes vices, j’ai vomi…
J’ai maudit le jour où tu devins mon amie,
Et ce silence qui te recrache dans tous les mots.

Des maux décrits par des mots . . .
Une pure merveille que ce poème !
Des mots si bien choisis, une syntaxe excellente . . . !
J'ADORE !

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amadin a écrit:Quand ton silence sur le monde se fait noir,
La nuit que tu as cruellement écorchée
Se jette par dépit du haut de ton manoir,
Et ses lambeaux éparpillés sur les rochers
Mouilleront de tes larmes mes mouchoirs.

Quand le silence dans mon âme se fit paix,
Se faufilent dans ton corps des ombres,
Dans ta langue exsangue plantent l’épée,
Décapitent les mots porteurs de mensonge.
Dans l’absurde… les vérités sombrent.

Quand le silence n’est que silence,
Ta bouche se voile, ton corps se dévoile.
Nue, la peur qui te ronge, argenteuse,
Nus, les mots qui cachent ton offense
Sous le mauve de tes lèvres menteuses…

Quand suit l’amour, tu jouis de l’envers;
Tu joues Dame de coeur, aux trèfles tu triches,
Et c’est alors qu’éclosent et se nichent
Dans le cœur en friche de pauvres sots,
Douillets, polis, tes jolis mots…

Moi, comme un sot, j’ai cru en tes mots.
Tes mots en couleurs, en senteurs et en chair
M’ensorcellent dans le noir, me font taire.
Et quand le jour m’écrase par ton absence,
Tes mots se morcellent, se dérobent de mes sens.

J’ai bu de tes mots, oui, comme un sot,
J’ai bu le calice jusqu’à la lie,
J’ai bu ta malice et tes vices, j’ai vomi…
J’ai maudit le jour où tu devins mon amie,
Et ce silence qui te recrache dans tous les mots.

dur le monssonge, dur le silence après les mots doux, dur la confiance déchiquetée, dur le mal qui s'installe après un semblant d'amour..............c'est en fait ça l'amour "ou l'amitié" quand c'est superficiel et non pas ancré dans le coeur.............

Nadia a écrit:Des maux décrits par des mots . . .
Une pure merveille que ce poème !
Des mots si bien choisis, une syntaxe excellente . . . !
J'ADORE !

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merci Nadia.

firdaws a écrit:

dur le monssonge, dur le silence après les mots doux, dur la confiance déchiquetée, dur le mal qui s'installe après un semblant d'amour..............c'est en fait ça l'amour "ou l'amitié" quand c'est superficiel et non pas ancré dans le coeur.............[/quote]

en amour, tous les chemins ne mènent pas au coeur...

Bien à toi Firdaws.

La lumiére cache souvent l'immensité des ténébres,
De l'esprit d'autrui elle en est le maître d'algébre,
Ainsi,de ton équation elle en est l'élémént inconnu,
De la féminité une éternelle et surprenante ingénue.

Bien à toi.

CELUI QUI SAIT a écrit:La lumiére cache souvent l'immensité des ténébres,
De l'esprit d'autrui elle en est le maître d'algébre,
Ainsi,de ton équation elle en est l'élémént inconnu,
De la féminité une éternelle et surprenante ingénue.

Bien à toi.

que c'est mathématique!
j'admire!
Merci Poète.
amitiés.

Pas de commentaire! juste que c'est une bonne découverte ta plume.
RAVI du partage.

daniel a écrit:Pas de commentaire! juste que c'est une bonne découverte ta plume.
RAVI du partage.

moi aussi, et merci de ton passage.

amadin a écrit:Quand ton silence sur le monde se fait noir,
La nuit que tu as cruellement écorchée
Se jette par dépit du haut de ton manoir,
Et ses lambeaux éparpillés sur les rochers
Mouilleront de tes larmes mes mouchoirs.

Quand le silence dans mon âme se fit paix,
Se faufilent dans ton corps des ombres,
Dans ta langue exsangue plantent l’épée,
Décapitent les mots porteurs de mensonge.
Dans l’absurde… les vérités sombrent.

Quand le silence n’est que silence,
Ta bouche se voile, ton corps se dévoile.
Nue, la peur qui te ronge, argenteuse,
Nus, les mots qui cachent ton offense
Sous le mauve de tes lèvres menteuses…

Quand suit l’amour, tu jouis de l’envers;
Tu joues Dame de coeur, aux trèfles tu triches,
Et c’est alors qu’éclosent et se nichent
Dans le cœur en friche de pauvres sots,
Douillets, polis, tes jolis mots…

Moi, comme un sot, j’ai cru en tes mots.
Tes mots en couleurs, en senteurs et en chair
M’ensorcellent dans le noir, me font taire.
Et quand le jour m’écrase par ton absence,
Tes mots se morcellent, se dérobent de mes sens.

J’ai bu de tes mots, oui, comme un sot,
J’ai bu le calice jusqu’à la lie,
J’ai bu ta malice et tes vices, j’ai vomi…
J’ai maudit le jour où tu devins mon amie,
Et ce silence qui te recrache dans tous les mots.

Parfois les mots sont plus aiguisés que l'épée.Faut s'en méfier.
Pour le texte c'est génial.

tu as raison, les mots sont des "choses" aiguisées.
et pour preuve ce texte.
Merci de ta lecture.

amadin a écrit:Quand ton silence sur le monde se fait noir,
La nuit que tu as cruellement écorchée
Se jette par dépit du haut de ton manoir,
Et ses lambeaux éparpillés sur les rochers
Mouilleront de tes larmes mes mouchoirs.

Quand le silence dans mon âme se fit paix,
Se faufilent dans ton corps des ombres,
Dans ta langue exsangue plantent l’épée,
Décapitent les mots porteurs de mensonge.
Dans l’absurde… les vérités sombrent.

Quand le silence n’est que silence,
Ta bouche se voile, ton corps se dévoile.
Nue, la peur qui te ronge, argenteuse,
Nus, les mots qui cachent ton offense
Sous le mauve de tes lèvres menteuses…

Quand suit l’amour, tu jouis de l’envers;
Tu joues Dame de coeur, aux trèfles tu triches,
Et c’est alors qu’éclosent et se nichent
Dans le cœur en friche de pauvres sots,
Douillets, polis, tes jolis mots…

Moi, comme un sot, j’ai cru en tes mots.
Tes mots en couleurs, en senteurs et en chair
M’ensorcellent dans le noir, me font taire.
Et quand le jour m’écrase par ton absence,
Tes mots se morcellent, se dérobent de mes sens.

J’ai bu de tes mots, oui, comme un sot,
J’ai bu le calice jusqu’à la lie,
J’ai bu ta malice et tes vices, j’ai vomi…
J’ai maudit le jour où tu devins mon amie,
Et ce silence qui te recrache dans tous les mots.

Le silence ici est belle muse quand même!

le silence du guerrier blessé, abandonné à son triste sort....
non, la muse est plutôt douce... ici, l'épée est tachée de sang...
l'incompréhension.

«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots» (Jean Jaurès)
merci pour ton partage

Merci pour les mots.

Yéfi