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GESTUELLE DE… L’ECRIT
par kacem_loubay Lun 25 Mai - 8:39
GESTUELLE DE… L’ECRIT
…De la lenteur de la nuit
Je regarde le fond de ce miroir
Où les étoiles viennent se jeter
Les unes après les autres
De la nuit je cherche une lueur
Une simple lueur quoique fugitive
Pour éclairer le fond d’un cœur
Visité par l’écho de l’oubli
Et de l’oubli j’écarte les stores
Des mille feuilles griffonnées
Quelque part sur une terre d’exil
Où je vis en solitaire
De la solitude j’efface les rides
Qui surmontent un front basané
Par les morsures du soleil
Sur une terre lézardée
De la terre je hume toutes les odeurs
Accumulées en strates sur les troncs d’arbres
Où vivent à l’écart quelques fragments
Des séquelles de la mémoire des années
Et la mémoire versatile
Se découvre à l’orée de l’aube
Quand l’aube pointe de ses doigts
Sur le clavier d’une clairière au bord de l’eau
Ainsi ma plume renoue avec le passé
Se débride de l’oisiveté des pensées
Crisse comme un treuil rouillé
Avant de reprendre le convoi des mots
Et les mots quittent l’hibernation
Plongent dans la source de l’inspiration
Où mes muses se réconcilient
Dans la rumeur de l’éphémère…
kacem loubay
Dimanche 24 Mai 2009
00 h 05
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
…De la lenteur de la nuit
Je regarde le fond de ce miroir
Où les étoiles viennent se jeter
Les unes après les autres
De la nuit je cherche une lueur
Une simple lueur quoique fugitive
Pour éclairer le fond d’un cœur
Visité par l’écho de l’oubli
Et de l’oubli j’écarte les stores
Des mille feuilles griffonnées
Quelque part sur une terre d’exil
Où je vis en solitaire
De la solitude j’efface les rides
Qui surmontent un front basané
Par les morsures du soleil
Sur une terre lézardée
De la terre je hume toutes les odeurs
Accumulées en strates sur les troncs d’arbres
Où vivent à l’écart quelques fragments
Des séquelles de la mémoire des années
Et la mémoire versatile
Se découvre à l’orée de l’aube
Quand l’aube pointe de ses doigts
Sur le clavier d’une clairière au bord de l’eau
Ainsi ma plume renoue avec le passé
Se débride de l’oisiveté des pensées
Crisse comme un treuil rouillé
Avant de reprendre le convoi des mots
Et les mots quittent l’hibernation
Plongent dans la source de l’inspiration
Où mes muses se réconcilient
Dans la rumeur de l’éphémère…
kacem loubayDimanche 24 Mai 2009
00 h 05
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
kacem_loubay- Nombre de messages : 574
loisirs : Lecture et Ecriture poétique
Humeur : Au Beau Fixe
Date d'inscription : 04/10/2008 -
Re: GESTUELLE DE… L’ECRIT
par Admin Lun 25 Mai - 8:48
En lisant ton poème j’ai pensé à ces notes de piano que j’aime écouter quand le mot « solitude » se dessine dans mon cœur... je ne trouve pas meilleurs com à te dédier...
Admin- Nombre de messages : 6730
loisirs : peinture/dessin/lecture/et bien d\'autres....
Humeur : joyeuse, le plus souvent.
Date d'inscription : 10/01/2008 -
Re: GESTUELLE DE… L’ECRIT
par Nadia Lun 25 Mai - 11:21
Vraiment je trouve ça absolument magnifique !
J'adore !
au plaisir
:jdv7:
J'adore !
au plaisir :jdv7:
Nadia- Nombre de messages : 362
loisirs : Lecture, dessin, musique, et bien sûr, écriture.
Humeur : Impulsive ou très discrète
Date d'inscription : 19/05/2009
Re: GESTUELLE DE… L’ECRIT
par kacem_loubay Lun 25 Mai - 16:54
Très Chère Aziza
…Sans être un vrai mélomane « Cette partition au piano… »
Cette solitude qui s’écarte, s’éloigne, se joue des sentiments.
Une sorte d’évasion à travers « cette autre gestuelles des
mains caressant, voltigeant, fleurant les touches du clavier
démontre à quel point la poésie et la musique font une vraie
symbiose. Nos sens ne peuvent que s’épanouir dans la
dimension du printemps… J’ajoute un « DO RE MI… »
DO RE MI...
Do ré et les mille accents
Les mille mesures en cavalcade
Quand les doigts dansent
Sur les divers claviers
Sur les différents instruments
Que les notes circulent
Librement dans tout l'univers
Les frontières sont abolies
Les couleurs n'ont plus de traces
Les origines n'ont aucune considération
Seules les notes sublimes
Lient tous les hommes de la planète
Do ré mi et la nuit étoilée
Et les toiles qui sont peintes
Quand la musique épouse la poésie
Que les mains qui caressent la lyre
Où ceux qui soufflent dans le saxophone
Où ceux qui jouent de la simple cornemuse
Tous adorent et exposent les airs magiques
Et nous donnent la sensation du bien être
Près d'une source aux eaux cristallines
Où au bord de la mer aux vagues en délire
Dans les palaces, les hôtels de luxe
Dans le désert où les dunes voyagent
Dans les montagnes qui accompagnent le vent
Partout c'est une musique pour l'âme
Pour les millions et millions d'hommes
Do ré mi fa et le rêve et les méditations
Douce musique qui envoûte et emporte
Musique chargée de toutes les peines
Tout un répertoire aux différentes syntaxes
Qu'importe : c'est le meilleur moyen
D'unir tous les peuples dans la même voix
Do ré mi fa sole et tout est là en éclosion
Mille et mille harmonies pour tous les hommes
Mille et mille signes de la vraie... fraternité
kacem loubay
Samedi 1 Décembre 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
Mes amitiés de l’autre rive
:pluie:
Très Chère Nadia
…Ce qui est magnifique c’est cette union de la poésie.
la fusion harmonieuse où les mots nous permettent
de nous élever et de partager à l’unisson son parfum
et ses rêves.
Mes amitiés de l’autre rive :écrire:
…Sans être un vrai mélomane « Cette partition au piano… »
Cette solitude qui s’écarte, s’éloigne, se joue des sentiments.
Une sorte d’évasion à travers « cette autre gestuelles des
mains caressant, voltigeant, fleurant les touches du clavier
démontre à quel point la poésie et la musique font une vraie
symbiose. Nos sens ne peuvent que s’épanouir dans la
dimension du printemps… J’ajoute un « DO RE MI… »
DO RE MI...
Do ré et les mille accents
Les mille mesures en cavalcade
Quand les doigts dansent
Sur les divers claviers
Sur les différents instruments
Que les notes circulent
Librement dans tout l'univers
Les frontières sont abolies
Les couleurs n'ont plus de traces
Les origines n'ont aucune considération
Seules les notes sublimes
Lient tous les hommes de la planète
Do ré mi et la nuit étoilée
Et les toiles qui sont peintes
Quand la musique épouse la poésie
Que les mains qui caressent la lyre
Où ceux qui soufflent dans le saxophone
Où ceux qui jouent de la simple cornemuse
Tous adorent et exposent les airs magiques
Et nous donnent la sensation du bien être
Près d'une source aux eaux cristallines
Où au bord de la mer aux vagues en délire
Dans les palaces, les hôtels de luxe
Dans le désert où les dunes voyagent
Dans les montagnes qui accompagnent le vent
Partout c'est une musique pour l'âme
Pour les millions et millions d'hommes
Do ré mi fa et le rêve et les méditations
Douce musique qui envoûte et emporte
Musique chargée de toutes les peines
Tout un répertoire aux différentes syntaxes
Qu'importe : c'est le meilleur moyen
D'unir tous les peuples dans la même voix
Do ré mi fa sole et tout est là en éclosion
Mille et mille harmonies pour tous les hommes
Mille et mille signes de la vraie... fraternité
kacem loubaySamedi 1 Décembre 2001
Khénifra - Maroc
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Le poète de l’autre rive
Mes amitiés de l’autre rive
:pluie:
Très Chère Nadia
…Ce qui est magnifique c’est cette union de la poésie.
la fusion harmonieuse où les mots nous permettent
de nous élever et de partager à l’unisson son parfum
et ses rêves.
Mes amitiés de l’autre rive :écrire:
kacem_loubay- Nombre de messages : 574
loisirs : Lecture et Ecriture poétique
Humeur : Au Beau Fixe
Date d'inscription : 04/10/2008 -
Re: GESTUELLE DE… L’ECRIT
par Ménestrelle Lun 25 Mai - 18:18
kacem_loubay a écrit: GESTUELLE DE… L’ECRIT
…De la lenteur de la nuit
Je regarde le fond de ce miroir
Où les étoiles viennent se jeter
Les unes après les autres
De la nuit je cherche une lueur
Une simple lueur quoique fugitive
Pour éclairer le fond d’un cœur
Visité par l’écho de l’oubli
Et de l’oubli j’écarte les stores
Des mille feuilles griffonnées
Quelque part sur une terre d’exil
Où je vis en solitaire
De la solitude j’efface les rides
Qui surmontent un front basané
Par les morsures du soleil
Sur une terre lézardée
De la terre je hume toutes les odeurs
Accumulées en strates sur les troncs d’arbres
Où vivent à l’écart quelques fragments
Des séquelles de la mémoire des années
Et la mémoire versatile
Se découvre à l’orée de l’aube
Quand l’aube pointe de ses doigts
Sur le clavier d’une clairière au bord de l’eau
Ainsi ma plume renoue avec le passé
Se débride de l’oisiveté des pensées
Crisse comme un treuil rouillé
Avant de reprendre le convoi des mots
Et les mots quittent l’hibernation
Plongent dans la source de l’inspiration
Où mes muses se réconcilient
Dans la rumeur de l’éphémère…
Dimanche 24 Mai 2009
00 h 05
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Le poète de l’autre rive
Je suis soufflée ! Je trouve ce poème magnifique !
Quelle gestuelle !
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
Re: GESTUELLE DE… L’ECRIT
par chadiya madihi Lun 25 Mai - 20:11
moi j'ouvre la bouche devant la force des mots.je suis impuissante d'avoir la plume si riche et si perfectionnée.
bravo kacem.
bravo kacem.
chadiya madihi- Nombre de messages : 957
Date d'inscription : 28/06/2008
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