faim de tout

Cette ville sans âme d'homme,
de vents soufflant innocent
de la violence quotidienne dans notre salle à sèjour
du bus qui jamais ne passe à l'heure certaine

l'herbe croissant dans les places oubliées
les gens affamées à la receherche du pain pourri dans les poubelles des marchés
l'espace construisant le temps sans tour et aléatoire

les jeunes hommes en mourant un peu sans savoir pourquoi?
la boue des égoutes polluant les plages sans vie
le froid des aubes dans les estomacs vides
c'est la faim universelle qui nous tuent tous

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Wow, la chute est mortelle, je ne m'y attendais pas...
La soif aussi : tue.
Très réaliste ce poème, il renvoie des images, et j'y vois la misère...
Puisque la mort est inéluctable, la fin (faim) nous gagne tous...

Certain(e)s diraient mais que fait-il en ce lieu?
As-tu vraiment le choix de vivre en un mieux?
Les aléas de la vie décide pour toi de ton devenir,
Rien ne changera donc de ce qui est ton avenir,
Ainsi se façonne notre route en des contrefaçons
A nous de tirer de cette énigme une belle leçon.

Dramatique le souffle de ce poème. Très réaliste aussi.
Merci pour le partage.