La Canopée
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Re: La Canopée
Plonger dans l'air de ces vers me fait plaisir.......à te relire.Ménestrelle a écrit:La Canopée
Ô forêt éparse ! Ô dense chevelure !
Devant la lisière de tes dentelles humides,
Ondoient les tropiques, brûlantes dentelures,
Puis se pâme l'ondée sur ta vaste encolure ;
Ô toison embaumée, tes volutes intimident !
Reste près du Cancer, je serai Capricorne
Afin que mon halo caresse ton alcôve,
Rêche est ton écorce, car le Chaland écorne
Ce grain majestueux alors que tout t’orne ;
Mais à l'aube, mon versant t’innove.
Contenance étoffée d’une source pluviale,
En ta félicité, longuement j’errerai,
J’aimerais te frôler de mon derme bestial
Nager lascivement en ton aire fluviale ;
Canopée de forêt, ô je t’effeuillerai !
En cette variété tu détiens l’épiphyte,
Les tresses de tes liens, verdures enlacées,
Voiles de frondaison, gamètes spermaphytes,
L'ardeur d’un voyage, nuées de gamétophytes,
Que mon âme boisée voudrait entrelacer.
Comme un fol essoufflé, éventer ma stupeur,
L'extase d’un climat sur ta flore lointaine,
Lever tendre Zéphyr sur des vélums estampeurs,
Voguer en tes tranchées, marécage frappeur
Où baigne l’ivresse de tes plantes incertaines.
J’enfoncerai mon corps dans ce vert labyrinthe,
Et ta sève sera, le sérum de ma chair,
S'ouvriront d’un zèle alors blanches jacinthes
Humant tes charnières d’une lippée d’absinthe,
Puis viendra doux repos florissant en mon flair.
Longtemps sur la terre, ton monde équatorial
Sèmera à foison, des germes d’oxygène,
Ton augure imprégné sera éditorial,
Et ton Toit restera un abord seigneurial
Où se promèneront des relents indigènes.
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: La Canopée
La canopée,
L’étage supérieur de la forêt
Contact direct avec l'atmosphère
Libre,
Un écosystème,
Milieux de biodiversité
J’aime ce poème fort et riche comme une forêt équatoriale.
L’étage supérieur de la forêt
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Un écosystème,
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J’aime ce poème fort et riche comme une forêt équatoriale.
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
La Canopée
La Canopée
Ô forêt éparse ! Ô dense chevelure !
Devant la lisière de tes dentelles humides,
Ondoient les tropiques, brûlantes dentelures,
Puis se pâme l'ondée sur ta vaste encolure ;
Ô toison embaumée, tes volutes intimident !
Reste près du Cancer, je serai Capricorne
Afin que mon halo caresse ton alcôve,
Rêche est ton écorce, car le Chaland écorne
Ce grain majestueux alors que tout t’orne ;
Mais à l'aube, mon versant pensif t’innove.
Contenance étoffée d’une source pluviale,
En ta félicité, longuement j’errerai,
J’aimerais te frôler de mon derme bestial
Nager lascivement en ton aire fluviale ;
Canopée de forêt, ô je t’effeuillerai !
En cette variété tu détiens l’épiphyte,
Les tresses de tes liens, verdures enlacées,
Voiles de frondaison, gamètes spermaphytes,
L'ardeur d’un voyage, nuées de gamétophytes,
Que mon âme boisée voudrait entrelacer.
Comme un fol essoufflé, éventer ma stupeur,
L'extase d’un climat sur ta flore lointaine,
Lever tendre Zéphyr sur des vélums estampeurs,
Voguer en tes tranchées, marécage frappeur
Où baigne l’ivresse de tes plantes incertaines.
J’enfoncerai mon corps dans ce vert labyrinthe,
Et ta sève sera, le sérum de ma chair,
S'ouvriront d’un zèle alors blanches jacinthes
Humant tes charnières d’une lippée d’absinthe,
Puis viendra doux repos florissant en mon flair.
Longtemps sur la terre, ton monde équatorial
Sèmera à foison, des germes d’oxygène,
Ton augure imprégné sera éditorial,
Et ton Toit restera un abord seigneurial
Où se promèneront des relents indigènes.
Ô forêt éparse ! Ô dense chevelure !
Devant la lisière de tes dentelles humides,
Ondoient les tropiques, brûlantes dentelures,
Puis se pâme l'ondée sur ta vaste encolure ;
Ô toison embaumée, tes volutes intimident !
Reste près du Cancer, je serai Capricorne
Afin que mon halo caresse ton alcôve,
Rêche est ton écorce, car le Chaland écorne
Ce grain majestueux alors que tout t’orne ;
Mais à l'aube, mon versant pensif t’innove.
Contenance étoffée d’une source pluviale,
En ta félicité, longuement j’errerai,
J’aimerais te frôler de mon derme bestial
Nager lascivement en ton aire fluviale ;
Canopée de forêt, ô je t’effeuillerai !
En cette variété tu détiens l’épiphyte,
Les tresses de tes liens, verdures enlacées,
Voiles de frondaison, gamètes spermaphytes,
L'ardeur d’un voyage, nuées de gamétophytes,
Que mon âme boisée voudrait entrelacer.
Comme un fol essoufflé, éventer ma stupeur,
L'extase d’un climat sur ta flore lointaine,
Lever tendre Zéphyr sur des vélums estampeurs,
Voguer en tes tranchées, marécage frappeur
Où baigne l’ivresse de tes plantes incertaines.
J’enfoncerai mon corps dans ce vert labyrinthe,
Et ta sève sera, le sérum de ma chair,
S'ouvriront d’un zèle alors blanches jacinthes
Humant tes charnières d’une lippée d’absinthe,
Puis viendra doux repos florissant en mon flair.
Longtemps sur la terre, ton monde équatorial
Sèmera à foison, des germes d’oxygène,
Ton augure imprégné sera éditorial,
Et ton Toit restera un abord seigneurial
Où se promèneront des relents indigènes.
Ménestrelle- Nombre de messages : 234
Date d'inscription : 01/05/2009
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