Portail
Publications
Dernières images
S'enregistrer
ConnexionCroissant de l’une un soir
+3
gepetto
roby
atouthasard
7 participants
Page 1 sur 1
Croissant de l’une un soir
par atouthasard Mer 25 Fév - 3:53
Croissant de l’une un soir
Ma mère et mon père
Surseoir au temps présent
Devoir pour deux amants
S’asseoir et sous le vent…
Vouloir debout un champ
Rocher étant le roi
Rencontre
Apprivoisant deux cors
Croissant de l’une un soir
Croisant la lune au noir
Travaillant où vivoir
Épier étant la loi
Leur vie
En devenant mémoire
Et ensachant l’ivoire
Les branches d’un sapin
Recueillant deux malins
Et la neige était Blanche
L’Auguste sur ces hanches
Hiverner est au bois
Leurs épreuves
Et si demain pendule
Et si la fin recule
Et si devin en bulle
Un refrain sans virgule
En ponctuant l’accord
Deux fusains dans la classe
Un chemin pour la chasse
L’une incertaine à peindre
La pèche est à rejoindre
En évitant l’effort
Et merlin à la voile
Eut faim de cette étoile
Elle n’était plus en feu
En terre il y a deux lieux
Le sachant est au port
La mer connaît la vague
Le geôlier n’a pas d’âge
Pour séduire l’adage
Élire un doux rivage
Le savant est apport
Innocenter mon père
Il a aimé ma mère
Bien plus que les saisons
On fait à sa façon
Le voyant c’est l’encor
De vouloir société
Un pays c’est noté
L’impair c’est le péché
On est pair en moitié
Le puisant est la mort
Six gens sont sous pierre
Et le lierre en prière
Tombeau là n’est pas jeux
C’est la vie à l’an-jeu
Leurs forces dans l’amour
Mais l’enfin de l’encor
Aux aimants de ce nord
La marquise banquise
Improvise insoumise
Une mise en église
Divisible invisible
Revenant de ces morts
Enfant
Mais je suis sans sa guerre
Et je vis sans ma mère
Je survis à la terre
Et aussi à mon père
Un parvis pour un pair
Enfantant dès alors
Et je ne peux écrire
À vous deux mon délire
Mais ce vœu à tout dire
Est un lieu à ma lyre
À jamais
Mon père aimait Brassens
Pornographe à ses heures
N’en pas tenir rancœur
Les parties génitales
C’est de vouloir qu’un mâle
Expose ses malheurs
Sans énoncer ses peurs
Il est de bon conseil
Si l’ostensible veille
De ne pas trop le mettre
Au lit d’une soubrette
Affichant l’attribut
Se voulant la vertu…
Maman est sans mémoire
Et Malgré sans mémoire
Elle est mer océane
Une marquise d’eau
À la marée si chair
Elle habille un oiseau
Et revêt des hiers
Sans propos à ses mots
Qui chaque jour l’enterrent
Mourir pour une idée
Papa Maman j’achète
Et
merci Monsieur Brassens
Ils ont fait des roseaux…
Trompette…
Ma mère et mon père
Surseoir au temps présent
Devoir pour deux amants
S’asseoir et sous le vent…
Vouloir debout un champ
Rocher étant le roi
Rencontre
Apprivoisant deux cors
Croissant de l’une un soir
Croisant la lune au noir
Travaillant où vivoir
Épier étant la loi
Leur vie
En devenant mémoire
Et ensachant l’ivoire
Les branches d’un sapin
Recueillant deux malins
Et la neige était Blanche
L’Auguste sur ces hanches
Hiverner est au bois
Leurs épreuves
Et si demain pendule
Et si la fin recule
Et si devin en bulle
Un refrain sans virgule
En ponctuant l’accord
Deux fusains dans la classe
Un chemin pour la chasse
L’une incertaine à peindre
La pèche est à rejoindre
En évitant l’effort
Et merlin à la voile
Eut faim de cette étoile
Elle n’était plus en feu
En terre il y a deux lieux
Le sachant est au port
La mer connaît la vague
Le geôlier n’a pas d’âge
Pour séduire l’adage
Élire un doux rivage
Le savant est apport
Innocenter mon père
Il a aimé ma mère
Bien plus que les saisons
On fait à sa façon
Le voyant c’est l’encor
De vouloir société
Un pays c’est noté
L’impair c’est le péché
On est pair en moitié
Le puisant est la mort
Six gens sont sous pierre
Et le lierre en prière
Tombeau là n’est pas jeux
C’est la vie à l’an-jeu
Leurs forces dans l’amour
Mais l’enfin de l’encor
Aux aimants de ce nord
La marquise banquise
Improvise insoumise
Une mise en église
Divisible invisible
Revenant de ces morts
Enfant
Mais je suis sans sa guerre
Et je vis sans ma mère
Je survis à la terre
Et aussi à mon père
Un parvis pour un pair
Enfantant dès alors
Et je ne peux écrire
À vous deux mon délire
Mais ce vœu à tout dire
Est un lieu à ma lyre
À jamais
Mon père aimait Brassens
Pornographe à ses heures
N’en pas tenir rancœur
Les parties génitales
C’est de vouloir qu’un mâle
Expose ses malheurs
Sans énoncer ses peurs
Il est de bon conseil
Si l’ostensible veille
De ne pas trop le mettre
Au lit d’une soubrette
Affichant l’attribut
Se voulant la vertu…
Maman est sans mémoire
Et Malgré sans mémoire
Elle est mer océane
Une marquise d’eau
À la marée si chair
Elle habille un oiseau
Et revêt des hiers
Sans propos à ses mots
Qui chaque jour l’enterrent
Mourir pour une idée
Papa Maman j’achète
Et
merci Monsieur Brassens
Ils ont fait des roseaux…
Trompette…
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
Re: Croissant de l’une un soir
par gepetto Mer 25 Fév - 11:35
Quel Bonhomme, ce Real !!
(pigeon, qui s'en dédit...)
Malgré le froid de l’hiver,
Malgré le vent et le givre,
La pigeonne s’en va fair'
Provision de vivres.
Car le pigeon va mourir
De mort naturelle.
En quête de vermisseaux
Et de petites brindilles,
L’oiseau, au bord du ruisseau,
Rêve des myrtilles,
Que celui qui va mourir
Ramassait pour elle.
Elle pense aux cieux tout bleus,
Qu’ils ont sillonnés d’une aile
Insouciante, aux mots heureux,
Roucoulés pour elle
Par celui qui va mourir
De mort naturelle.
Rien n’arrêtera le vol
De la pigeonne amoureuse
Du pigeon figé au sol :
Ni la pie voleuse,
Ni celle qui crut offrir
L’amour tourterelle...
Ni ce noir roucoulement
Qui vole en ses plumes grises
Et lui dit : « dans un instant,
Sa vie sera prise »,
Et que son pigeon est mort
De mort naturelle.
(pigeon, qui s'en dédit...)
Malgré le froid de l’hiver,
Malgré le vent et le givre,
La pigeonne s’en va fair'
Provision de vivres.
Car le pigeon va mourir
De mort naturelle.
En quête de vermisseaux
Et de petites brindilles,
L’oiseau, au bord du ruisseau,
Rêve des myrtilles,
Que celui qui va mourir
Ramassait pour elle.
Elle pense aux cieux tout bleus,
Qu’ils ont sillonnés d’une aile
Insouciante, aux mots heureux,
Roucoulés pour elle
Par celui qui va mourir
De mort naturelle.
Rien n’arrêtera le vol
De la pigeonne amoureuse
Du pigeon figé au sol :
Ni la pie voleuse,
Ni celle qui crut offrir
L’amour tourterelle...
Ni ce noir roucoulement
Qui vole en ses plumes grises
Et lui dit : « dans un instant,
Sa vie sera prise »,
Et que son pigeon est mort
De mort naturelle.
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Croissant de l’une un soir
par 51SOLEIL Mer 25 Fév - 19:07
Je reviens et relis ton poème écris avec un vocabulaire riche ( j'ai été obligée d'aller voir la signification de certains mots à la première lecture).
Poignant mais tellement bien exprimé.
Je vais le relire je l'aime trop!
Il m'émeut!
soleil
Poignant mais tellement bien exprimé.
Je vais le relire je l'aime trop!
Il m'émeut!
soleil
51SOLEIL- Nombre de messages : 320
loisirs : lire,écrire,dessin,marcher et bien d'autre chose
Date d'inscription : 07/01/2009
Re: Croissant de l’une un soir
par nisrine nacer Ven 27 Fév - 8:29
Confession ?
(j'aime les commentaires sur ce poème.)
(j'aime les commentaires sur ce poème.)
nisrine nacer- Nombre de messages : 1044
Date d'inscription : 09/09/2008
Re: Croissant de l’une un soir
par atouthasard Lun 9 Mar - 1:16
Merci à vous tous
Hautbois la de mon cœur
Sous l’attente venue
Y avait-il une soeur
Une none poilue
Si la ré somme glas
Musique est au clocher
On se nomme tant au pas
Comme fait le noyé
Mais au bas de la tome
Quand se sait le péché
De cueillir sa forme
Il est bien déguisé
L’eau
Réal
Hautbois la de mon cœur
Sous l’attente venue
Y avait-il une soeur
Une none poilue
Si la ré somme glas
Musique est au clocher
On se nomme tant au pas
Comme fait le noyé
Mais au bas de la tome
Quand se sait le péché
De cueillir sa forme
Il est bien déguisé
L’eau
Réal
atouthasard- Nombre de messages : 1113
Date d'inscription : 11/10/2008
Re: Croissant de l’une un soir
par sarah Lun 9 Mar - 11:29
Bel écrit à touthasard. Merci pour le partage
sarah- Nombre de messages : 2022
Date d'inscription : 12/11/2008
Re: Croissant de l’une un soir
par rayane Lun 9 Mar - 13:59
écrire c'est aussi se découvrir ?
que tu viens de m'offrir
que tu viens de m'offrir
rayane- Nombre de messages : 1418
Date d'inscription : 23/09/2008
Sujets similairesPage 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|