Il est venu le temps de quitter...

Griffée, glisse la goutte, arabesque de plume
Biffant les mots écrits habités de douceur
Rêves, remords, regrets, enterrés en mon cœur
Sont soudain révélés au sortir de la brume

Craque la carapace en ce matin soyeux
Lorsque le jour émerge en de sombres nuages
S'envolent les fumées de mes ires sauvages
Et ce besoin de voir à l’encre de mes yeux

Livide est la lumière en ma passion de croire
Que l’avenir promis effacera mes peurs
Trace timidement l’ombre de mes pudeurs
Ayant depuis l’enfance, inventé mon histoire

Étrangement émue en quittant la maison
J’appréhende de voir mourir l’ultime rose
Naïvement nacrée et pas encore éclose
Alors que vient le jour du dernier abandon

Ah, le courage de la nouvelle éclosion !...

Griffée, glisse la goutte, arabesque de plume

S'envolent les fumées de mes ires sauvages


Bien à toi, Claire

Rageusement la goutte, arabesque de plume,


Biffe les mots écrits, habités de douceur


Et remords et regrets, enterrés en mon cœur,


Sont soudain révélés, au sortir de la brume.





La carapace éclate en ce matin soyeux.


Lorsque le jour émerge en de sombres nuages,


S’envolent les désirs de mes ires sauvages


Et ce besoin de voir à l’encre de mes yeux.





Livide est la lumière en ma passion de croire


Que l’avenir promis effacera mes peurs,


Car vit toujours en moi l’ombre de mes pudeurs,


Sur l’enfance inventée en une belle histoire





Étrangement émue en quittant la maison


J’appréhende de voir mourir l’ultime rose


Naïvement nacrée et pas encore éclose


Alors que vient le jour du dernier abandon

Super beau travail, Claire ! Je trouve que le texte en est encore meilleur.
La ponctuation, peut-être ? et...


Rageusement, la goutte, arabesque de plume,
Biffe les mots écrits, habités de douceur;
Et remords et regrets, enterrés en mon cœur,
Les remords et regrets enterrés en mon cœur (éviter la conjonction "et" est toujours bien...)
Sont soudain révélés, au sortir de la brume.

La carapace éclate en ce matin soyeux.
Lorsque le jour émerge en de sombres nuages,
S’envolent les désirs de mes ires sauvages
Et ce besoin de voir à l’encre de mes yeux.

Livide est la lumière en ma passion de croire
Que l’avenir promis effacera mes peurs,
Car vit toujours en moi l’ombre de mes pudeurs,
Sur l’enfance inventée en une belle histoire.

Étrangement émue en quittant la maison,
J’appréhende de voir mourir l’ultime rose
Naïvement nacrée et pas encore éclose,
Alors que vient le jour du dernier abandon...

Super-beaux ces vers :vase: