Bucolique
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Bucolique
Le grand chêne feuillu ou la branche émondée,
Virgile, au temps jadis, décorait d’un spondée.
Ovide, le chanteur, invitait son trochée
À la fête des vers… Ils scandaient, accrochés
Au rameau musical des poètes antiques.
Lettre morte aujourd’hui, restent leur « Bucoliques ».
Plaute en scène conviait les latins à la danse,
Aux stimuli joyeux les rimes de Térence.
Que reste-t-il ici de leur bleu Capitole,
Déserté par les oies ? Des pans que ne console
Pas même le soleil ! Où donc vogue la barque
Qu’en un sonnet poussait vers l’océan Pétrarque ?
Que n’a-t-elle accosté sur l’île du Poète
Éternel, invitant les humains à la fête.
Ils auraient pu croiser la rime de Villon
Ou Du Bellay, creuser en fable le sillon
Du laboureur d’Ésope ou bien de La Fontaine.
Serais-tu devenu un vrai croquemitaine,
Arthur, Victor, Alfred ? Je n’ai point désarmé,
Moi qu’inspirent toujours les vers de Mallarmé
Dans mes nuits d’insomnie… Oui, ma plume persiste
À vouloir rechercher dans un antique xyste
La force de l’hier pour rêver l’aujourd’hui.
Qu’ils viennent les curieux ! Qu’ils frappent à mon huis !
Je leur ouvrirai grand. Nous poursuivrons l’histoire,
Scandée, au temps jadis, sur un vieil écritoire.
gepetto
Virgile, au temps jadis, décorait d’un spondée.
Ovide, le chanteur, invitait son trochée
À la fête des vers… Ils scandaient, accrochés
Au rameau musical des poètes antiques.
Lettre morte aujourd’hui, restent leur « Bucoliques ».
Plaute en scène conviait les latins à la danse,
Aux stimuli joyeux les rimes de Térence.
Que reste-t-il ici de leur bleu Capitole,
Déserté par les oies ? Des pans que ne console
Pas même le soleil ! Où donc vogue la barque
Qu’en un sonnet poussait vers l’océan Pétrarque ?
Que n’a-t-elle accosté sur l’île du Poète
Éternel, invitant les humains à la fête.
Ils auraient pu croiser la rime de Villon
Ou Du Bellay, creuser en fable le sillon
Du laboureur d’Ésope ou bien de La Fontaine.
Serais-tu devenu un vrai croquemitaine,
Arthur, Victor, Alfred ? Je n’ai point désarmé,
Moi qu’inspirent toujours les vers de Mallarmé
Dans mes nuits d’insomnie… Oui, ma plume persiste
À vouloir rechercher dans un antique xyste
La force de l’hier pour rêver l’aujourd’hui.
Qu’ils viennent les curieux ! Qu’ils frappent à mon huis !
Je leur ouvrirai grand. Nous poursuivrons l’histoire,
Scandée, au temps jadis, sur un vieil écritoire.
gepetto
gepetto- Nombre de messages : 1908
Humeur : Ça dépend du Lion ou du Rat...
Date d'inscription : 04/10/2008
Re: Bucolique
Serais-tu devenu un vrai croquemitaine,
Arthur, Victor, Alfred ? Je n’ai point désarmé,
Moi qu’inspirent toujours les vers de Mallarmé
Dans mes nuits d’insomnie… Oui, ma plume persiste
À vouloir rechercher dans un antique xyste
La force de l’hier pour rêver l’aujourd’hui
sages mots inspirés, inspirants !
Arthur, Victor, Alfred ? Je n’ai point désarmé,
Moi qu’inspirent toujours les vers de Mallarmé
Dans mes nuits d’insomnie… Oui, ma plume persiste
À vouloir rechercher dans un antique xyste
La force de l’hier pour rêver l’aujourd’hui
sages mots inspirés, inspirants !
davidof- Nombre de messages : 2697
loisirs : pêche, voyage, music...
Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Bucolique
inspiré, inspirant, c'est enrichissant de te lire
roby- Nombre de messages : 1357
Date d'inscription : 28/10/2008
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