Quand le songe rit

Ô étrange clarté, ô mirage incroyable,
Qu’es tu venu chercher en d’amoureux plaisirs
La nuit entre mes bras attisant mes désirs ?
Et que n’es tu parti au moment favorable !

Les paupières baissées étais-je désirable,
Sous le halo argent qui brillait à loisir ?
Malgré mon ventre découvert, tu tardais à choisir
Cet endroit si secret, et bien plus agréable.

Mais les rayons pressés de l’astre de ce jour
Ont percés les carreaux et finis les mamours
Je me suis réveillée, solitaire en ma couche

J’ai pris cette nuit-là un rêve pour dompteur
Mais il laissa mon corps et chagrina ma bouche
Me laissant affolée, par ce vil imposteur

TITEFEE a écrit:

Malgré mon ventre découvert, tu tardais à choisir : 14
Douze pieds ? :
Malgré mon ventre offert, tu tardais à choisir
Malgré mon ventre nu, tu tardais à choisir
Malgré mon ventre ouvert, tu tardais à choisir


Mais les rayons pressés de l’astre de ce jour
Ont percés les carreaux et finis les mamours (COD placés après l'auxiliaire avoir...)
Je me suis réveillée, solitaire en ma couche

J’ai pris cette nuit-là un rêve pour dompteur
Mais il laissa mon corps et chagrina ma bouche
Me laissant affolée, par ce vil imposteur

répétition "mal heureuse"

Bravo en tous cas !!

J'aime la musique des mots qui raconte ce rêve doux amer, qui s'évanouit inassouvi au petit matin ...

Ô étrange clarté, mirage incroyable,
Qu’es tu venu chercher en d’amoureux plaisirs
La nuit entre mes bras attisant mes désirs ?
Et que n’es tu parti au moment favorable !

Les paupières baissées étais-je désirable,
Sous le halo argent qui brillait à loisir ?
Malgré mon ventre offert, tu tardais à choisir
Cet endroit si secret, et bien plus agréable.

Mais les rayons pressés de l’astre de ce jour
Ont percé les carreaux et finis les mamours,
Je me suis réveillée, solitaire en ma couche

J’ai pris cette nuit-là un rêve pour dompteur
Qui dédaigna mon corps et chagrina ma bouche
Et fuit avant le jour comme un vil imposteur


En effet c'est tellement mieux comme ça : merci l'ami. Je me range à ton doigt qui pointe et à ton sourire malicieux

Qu'il soit fait de douze ou de quatorze pieds,
qu'il soit juste poème, rêve ou chaste réalité,
J'ai bien aimé ces vers qui frisent l'érotisme
dans la pénombre de notre plus solitaire inconscient.

Très beaux désirs enfouis et par ta plume révélés

Jacques

Joli sonnet tu as fait



Pas facile à faire tu sais





Réal

le chagrin se faufile entre les lignes, mais n'arrivera pas dans ton coeur rêveur !

Tandis que le songe rit,
Le singe ronge une banane.
Un banal âne,
Sans son bât, sourit
Et la souris
Se pavane.
Dans la savane
La lionne rugit
et, sur sa liane,
le singe rougit...
Et moi, je rêve,
Dans le soir gris
De trêve ...