NOCTURNES...

Merci, la nuit !

Étoiles aux yeux séculaires,
Vous avez existé antan...
Votre regard a traversé les millénaires
Et le temps.

Lune aux sourires de croissants,
Rousse ou pleine de pâleur blanche,
Tu éclaires aux cieux, de ta rondeur de hanche,
Notre temps...

gepetto

à qui la promenade nocturne ?

Son nom...

Dans l'obscurité de la nuit,
lorsque les astres vinrent
boire à la source de la lune,
au-dessus des feuillages endormis,
immobiles,
j'ai prononcé son nom...

Musique, passion,
fleur rouge...

Dans le lointain du rêve
estompé, plus loin
que toutes les étoiles évadées,
plainte sous la pluie douce
et obscure,
Je l'entends sonner encor...

Fleur rouge,
passion, musique...

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Merci...
Le nocturne, ça te dis quoi ?

Il eût été dommage de garder cela pour toi !

Prière à la lune

Point sur le i
de la flèche qui égrène
le temps,
lune !

Vénus abyssale
au-dessus de l'arbre-statue
qui médite,
lune !

Pomme suspendue
au voile angoissant
de l'abîme,
lune !

Sourire de soie
sous la paupière ombrée
de l'ambre désespérée,
lune !

Dent d'ivoire
en silence arrondi
de la pensée nocturne,
lune !

Prunelle de la galaxie,
Clin d'œil de l'insomnie
à blancheur d'amidon,
lune !

Point d'orgue des soirs
de mélancolie,
garde-moi la nuit,
ô lune !

gepetto

Insomnie. Ô nuit blanche, envahis mon domaine !
Que je rêve éveillé de son cou dépouillé,
De ses cheveux soyeux que je voudrais fouiller,
De chaque sein, orné de son tétin amène.

Insomnie. Ô fais-moi veiller près de ses plaines,
Voir ses sentes et monts et ses vallons mouillés
Ressentir, au piémont de ses girons douillets,
Les vertiges de nuit qui vers elle me mènent…

Je voudrais caresser son dos, ses bras, ses pieds,
Voir ses frémissements, de son désir épier
Le ruissellement vers l’aval de son mystère,

Puis, amoureusement, atteindre sa toison,
Me perdre en sa forêt, ô sublime prison...
Insomnie. Ô nuit blanche, ensemence ma terre !

gepetto

NUIT BLANCHE...

Insomnie agréable
Nuit blanche grâce à toi,
Insomnie grain de sable
Lorsque tu ne viens pas.

Ô, insomnie magique !
Nuit passée, éveillé,
À rêver ma panique
Sans ton œil sourcillé...

Insomnie voie lactée
De plaisir attendu
Pour demain délecté
Entre tes bras tendus...

Insomnie si légère
À mon sommeil meurtri
Mais insomnie lumière
Par l’Amour infini...

Je m’endors. C’est demain.
De toi bouleversé,
De ton œil, de ta main
De ton cœur suis bercé.

gepetto

gepetto a écrit:Insomnie. Ô nuit blanche, envahis mon domaine !
Que je rêve éveillé de son cou dépouillé,
De ses cheveux soyeux que je voudrais fouiller,
De chaque sein, orné de son tétin amène.

Insomnie. Ô fais-moi veiller près de ses plaines,
Voir ses sentes et monts et ses vallons mouillés
Ressentir, au piémont de ses girons douillets,
Les vertiges de nuit qui vers elle me mènent…

Je voudrais caresser son dos, ses bras, ses pieds,
Voir ses frémissements, de son désir épier
Le ruissellement vers l’aval de son mystère,

Puis, amoureusement, atteindre sa toison,
Me perdre en sa forêt, ô sublime prison...
Insomnie. Ô nuit blanche, ensemence ma terre !

gepetto

Les autres aussi sont beaux mais celui-ci me plait particulièrement . Je n'ai pas pu résister au plaisir de l'enregistrer pour l'écouter aussi les yeux fermés.

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Sur une blanche page si tu sais...
Écrire quand la lune sera un secret

Une plume au sentier
Une nuit a trouvé...

:feuilles:

Réal