DES NOTES

Des notes d’amertume doublées de mélodies fines.
Un gout aigre doux se mets en travers des baisers sublimes.
La brise se brise sans bruit, entre les rides qui s’alignent .
Le destin, sabre tranchant, crachant les cendres de l’abîme,
Dans le creux de mes yeux affamés à un signe,
De bénédiction venant en vague douce, en écume.
Ta voix, ton sourire, souvenir qui décline,
Vers le coucher, usé par une envie qui s’allume,
De temps en temps essayant de réveiller un digne
Sentiment au fond des veines, qui dépriment.
Que le son de tes chants était joie des sens qui cligne,
Dans mes yeux ravis, matin et soir en douce prime!
Que le temps est cruel, et sa main si maligne!
Si seulement, un pas en arrière, supprime
Le désaccord, et bouche l’orifice des larmes, qui saigne.
Si... seulement si j’arrête cette roue qui me lime!

Soumit que nous sommes à l'érosion néfaste du temps,
Rien de ce qui existe ici bas ne peut durer éternellement,
Tout se lézarde,se fissure pour bâtir ce qui est souvenir,
La vie demeure le présent avec un petit zeste d'avenir.

mes rimes ont la saveur amère,
de tristesse badigeonnées et d’âcreté.
le ressentiment est encore ancré dans mon cœur plein de douleurs.

Maux au gout de la quinine, les étaler en mots évacuera cette saveur perçue par le cœur froissé, un peu cassé par la densité du vide qu’il ressent.
Un peu d’amertume peut-être désaltérant, comme le gout de la bière de qualité.

saveur de quinine ou de l’aloès ? de bière ou de confiture d’orange, tant que c’est limité, les papilles dégustent et n’en souffrent, mais, si l’amertume est trop élevée, elle prend le goût des endives et des pamplemousses!pour mes maux c'est entre les deux, mi-quinine, mi-endives! et le vent du temps saura tout balayer.

cristopher-cris a écrit:Des notes d’amertume doublées de mélodies fines.
Un gout aigre doux se mets en travers des baisers sublimes.
La brise se brise sans bruit, entre les rides qui s’alignent .
Le destin, sabre tranchant, crachant les cendres de l’abîme,
Dans le creux de mes yeux affamés à un signe,
De bénédiction venant en vague douce, en écume.
Ta voix, ton sourire, souvenir qui décline,
Vers le coucher, usé par une envie qui s’allume,
De temps en temps essayant de réveiller un digne
Sentiment au fond des veines, qui dépriment.
Que le son de tes chants était joie des sens qui cligne,
Dans mes yeux ravis, matin et soir en douce prime!
Que le temps est cruel, et sa main si maligne!
Si seulement, un pas en arrière, supprime
Le désaccord, et bouche l’orifice des larmes, qui saigne.
Si... seulement si j’arrête cette roue qui me lime!

je me demande si tu pianotes des notes ameres ou douces ces derniers temps, chris.

sarah a écrit:
je me demande si tu pianotes des notes amères ou douces ces derniers temps, chris.

Sur un écran d'ordinateur, il semble que les mots sont une eau qui coule autrement. Il arrive qu'elle coule avec douceur et qu'elle prenne le temps de danser sur les berges. Mais d'autres fois, l'écoulement se fait ravageur et emporte avec lui les idées sombres de quelques moments passants.
Sur l'écran d'ordinateur coule une eau étrange qui saisit le vent et le fait chanter dans un rugissement inquiétant.
Bien à toi sarah-l'absente, mes amitiés à j'espère à bientôt