Calvaire

Matrice du temps, enfanta les douleurs
Au calvaire enseveli
Se métamorphosa la robe en ange
En mouette qui n’atterrit jamais
Se transforma la jonquille blessée
En plumes sans ailes,
Vole, déchire l’air endolori
Clouée au ciel, elle saigne
Pluie en écho de lumière
L’aube annonça la mort de la mort
Les murs se lézardent
Les mémoires s’effritent
Les roseaux rendent les secrets d’alcôve
L’étoile fond dans les yeux du soir
creuse, creuse! Les souvenirs
Ô amandier de la douceur
L’oiseau blessé sur ta branche saignante
Chantera le futur