Shangri-La

Shangri-La est le nom d'un lieu imaginaire décrit dans le roman Lost Horizon (titre traduit en français : Horizon perdu) écrit par James Hilton en 1933
On parle dans ce livre d'un lieu fermé aux extrémités occidentales de l'Himalaya et dans lequel l'on voit de merveilleux paysages, le temps est détendu dans une atmosphère de paix et tranquillité. Lost Horizon narre l'histoire de rescapés d'un accident d'avion qui réussissent à atteindre une lamaserie utopique, appelée « Shangri-La », aux confins du Tibet.

Des articles de Joseph Rock, un botaniste, linguiste, explorateur et géographe américain d’origine autrichienne publiés dans le National Geographic inspirèrent James Hilton pour son roman Lost Horizon où il évoque une communauté de l’Himalaya sous le nom de Shangri-La.

Le nom et le concept de Shangri-La auraient pu être inspirés par le mythe de Shambhala, introduit en Occident dès le XIXe siècle.

En Inde, un La, signifie un col de montagne. Shangri-La signifie donc le "col Shangri".

Les grottes de Yungang situées près de Datong dans le Shanxi, représentent l'un des plus célèbres sites de sculpture. Connues autrefois sous le nom de grottes de Wuzhoushan, ces grottes ont été creusées dans des falaises de grès. On dénombre 252 grottes pour environ 51 000 statues, aménagées entre les Ve et VIe siècles sous la dynastie des Wei du Nord dont Datong fut la capitale. Certaines des statues, abritées dans des cavités, atteignent 13 à 15 mètres de hauteur et le réalisme des visages montre à quel point les artistes se sont impliqués dans leurs œuvres.

Les Cinq grottes aménagées par le moine Tan Yao sont considérées comme une réussite exceptionnelle de l'art rupestre bouddhique en Chine. Ces cinq grottes sont des salles vraiment magnifiques, de part leur simplicité. Certaines des architectures ont d’ailleurs un style combinant l’art traditionnel chinois et les influences étrangères notamment le style de Gandhara. En effet, ce style du nord de l’Inde et qui est un mélange de l’art indien et helléniste a traversé la route de la soie pour arriver jusqu’en Chine en même temps que le Bouddhisme. C’est ainsi qu’à Yungang, pour la première fois, la tradition bouddhique de l’art sacré rupestre se développa dans un style unique.

Les grottes de Yungang sont d’ailleurs inscrites sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2001 et illustrent à merveille la présence et l’importance du Bouddhisme en Chine.